jeudi 28 avril 2016

RÉSEAU ENTREPRENDRE : POUR NE PAS RESTER SEUL !

Réseau Entreprendre : pour ne pas rester seul !

Association de 13 000 chefs d’entreprises, le Réseau Entreprendre est un organisme de soutien aux entrepreneurs implanté à la fois en France et à l’international. Cette structure a soutenu 900 créateurs l’an dernier comme l’explique la directrice générale Frédérique Jeske.

Quelles  sont les missions du Réseau Entreprendre ?

Association d’utilité publique, nous sommes un réseau de 13 000 chefs d’entreprise implantés sur 83 sites en France mais aussi dans 29 pays à l’étranger qui accompagnent les créateurs et les repreneurs en leur donnant un peu de leur temps. L’idée de base de l’association créée voici 30 ans par André Mulliez est simple : créer des emplois en créant des employeurs.

Comment votre association fonctionne-t-elle ?
Nous travaillons avec des personnes dont le projet est en cours de lancement ou bien avec certains entrepreneurs plus confirmés désormais en phase de croissance. En fonction de leur situation, nous allons aider à la finalisation du projet et challenger le créateur devant jury pour en faire ensuite un de nos « lauréats ». Une fois franchie cette étape, nous pourrons proposer trois types d’accompagnement : un soutien financier par le biais de prêts d’honneur d’une moyenne de 30 000 euros, un soutien à l’individu grâce à nos membres eux mêmes entrepreneurs, et enfin un accompagnement collectif grâce au réseau de chefs d’entreprise que nous allons mettre à disposition du lauréat.
L’an dernier, nous avons l’an dernier accueilli plus de 900 lauréats, pour un total d’environ 8500 depuis la création du réseau.

Ce soutien est-il efficace à terme ?
Bien sûr. A trois ans, 92% entreprises que nous accompagnons sont toujours en activité, et plus de 85% à 5 ans. Nous estimons avoir contribué à la création de 100 000 emplois ces trente dernières années.

Vos conseils dispensent-ils les créateurs/repreneurs de suivre une formation en la matière ?
Bien sûr que non ! Notre service est avant tout complémentaire de toutes les aides dont pourront par ailleurs bénéficier les entrepreneurs. Ainsi notre prêt est-il avant tout destiné à conférer au créateur une assise financière plus solide pour ensuite aller voir les banques. Nos prestations ont avant tout pour objectif de donner de la confiance à l’entrepreneur et de leur permettre de partager avec d’autres créateurs ayant, eux aussi, connu les difficultés de la création d’activité. Ce faisant, ils ne se sentent plus seuls. C’est très important.

Y-a-t-il un portrait-robot du Lauréat Réseau Entreprendre ?
Nous publions tous les deux ans un panorama qui, tout en tenant compte de la grande variété de profils existants, met en évidence une moyenne d’âge d’environ 40 ans. Les lauréats sont en majorité diplômés à bac+3, il s’agit de femmes à 17%. Un chiffre faible, mais qui monte chaque année. Après cinq ans, les entreprises que nous avons soutenues ont créé en moyenne 13 emplois.
54% de nos créateurs viennent d’entreprises privées, 30% sont par ailleurs des demandeurs d’emploi.
• Pour en savoir plus : Réseau Entreprendre

source : http://www.studyrama.com/pro/creation-d-entreprise/reseau-entreprendre-pour-ne-pas-rester-seul-21325.html

Pourquoi aller voir l'administration fiscale au préalable, avant de créer sa boite ?

Pourquoi aller voir l'administration fiscale au préalable, avant de créer sa boite ?

23/04/16
pourquoi aller voir administration fiscale prealable avant creer boite
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Étapes obligatoires et incontournables de la création d’entreprise, les formalités fiscales s’avèrent indispensables pour tous les entrepreneurs. Les questions légales et de respect du formalisme imposent effectivement de solliciter l’administration des impôts pour pouvoir enregistrer son entreprise et pouvoir commencer une activité. En quoi consistent alors ces différentes étapes qui ponctuent la vie de l’entreprise pour des raisons fiscales ?

Des formalités fiscales obligatoires et nécessaires

Jugées parfois fastidieuses et contraignantes malgré les efforts de simplification entrepris par les pouvoirs publics ces dernières années, les formalités fiscales restent cependant nécessaires. Un rapport de Global Competitiveness du forum économique mondial pour 2014-2015 a en effet jugé que la France se classait au 121ème rang mondial sur 144 pays en ce qui concerne les lourdeurs administratives. Avant de créer une entreprise les particuliers comme les professionnels doivent consulter cette administration particulière pour des raisons légales. Le paiement de l’impôt sur les sociétés ou l’imposition sur les revenus non-salariés dépendent en effet du statut juridique de l’entreprise, dont les taux d’imposition et les modalités de paiement diffèrent largement. La nature de l’activité de l’entreprise impose alors une fiscalité différente, dont seule l’administration fiscale est jugée compétente et a autorité légale pour la contrôler. De nombreuses formalités administratives et fiscales sont ainsi imposées aux futurs entrepreneurs, qui doivent souvent prendre rendez-vous afin de respecter ces impératifs. Une déclaration obligatoire au service des impôts est en effet nécessaire concomitamment à la création et au dépôt des statuts de l’entreprise, de même qu’en cas de reprise d’un fonds de commerce ou de rachat d’une entreprise existante.

Un unique interlocuteur pour les PME

Mis en place au 1er janvier 2016, le service des impôts des entreprises ou SIE est le seul interlocuteur légal des PME, artisans et commerçants. Initiée par le Gouvernement, cette réforme concerne à la base les 30 000 plus grandes entreprises avant de s’étendre aux PME, et a pour principal objectif de simplifier les procédures. Avant cette mesure les futurs entrepreneurs et repreneurs devaient s’adresser au centre des impôts de leur domicile ou à une trésorerie locale située dans leur département. Désormais le SIE est habilité à recevoir toutes les déclarations fiscales des professionnels et à procéder au prélèvement de l’impôt. Déclaration, paiement ou remboursement de la TVA, paiement de l’impôt sur les sociétés ou déclaration et paiement de la taxe professionnelle : le service des impôts aux entreprises est l’interlocuteur privilégié des PME et PMI.

Les relais des services des impôts

Le Centre de Formalités des Entreprises est également compétent pour gérer les questions fiscales des entrepreneurs et constitue la plateforme de centralisation de toutes les démarches des professionnels. Professions libérales, artistes et auteurs et bien d’autres professions dépendent ainsi du CFE, chargé de récolter leurs déclarations. C’est au CFE compétent que les entrepreneurs doivent déclarer leur chiffre d’affaires et revenus non-salariés ou commerciaux, à charge ensuite pour le centre d’examiner la régularité de ces ressources en fonction des obligations dictées par les services fiscaux. L’URSSAF constitue également un service bien connu des futurs entrepreneurs, car celui-ci est chargé de procéder au recouvrement des cotisations sociales. Le site est alors impérativement à consulter par tous les professionnels concernés par le paiement de charges sociales.

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source : http://www.dynamique-mag.com/article/pourquoi-administration-fiscale-prealable-creer-boite.8577