mercredi 16 mars 2016

7 bonnes raisons de créer un blog pour votre entreprise

7 bonnes raisons de créer un blog pour votre entreprise

Publié par MaRichesse.Com sur 13 Mars 2016, 10:39am
Catégories : #ENTREPRISE#INTERNET
7 bonnes raisons de créer un blog pour votre entreprise
Si vous n’avez pas encore choisi votre bonne résolution pour 2016, créer un blog pour votre entreprise est un projet à envisager. Évidemment, se lancer dans la rédaction Web peut engendrer quelques inquiétudes justifiées : et si je n’ai pas le temps ? Pas le budget ? Pas le talent ? Pas les connaissances techniques ?
La majorité des blogueurs professionnels pourront le confirmer : il est naturel de connaître une petite phase anxiogène avant de se lancer – nous-mêmes avons vécu quelques insomnies au moment de nos premières publications. Avant de vous expliquer pourquoi il est dans votre intérêt de créer un blog pour votre activité, faisons table rase des idées reçues :
  1. Le problème de temps : vous n’avez pas à publier un article par jour. Rédigez tranquillement et à votre rythme. Cela ne vous engage à rien.
  2. Le manque de moyens & de connaissances techniques : aujourd’hui, il existe de nombreuses plateformes de création de blog 100 % gratuites – oui, Wix est très bien, sans nous faire mousser. Pour la plupart, elles ne nécessitent aucune connaissance technique, donc pas de bile à vous faire de côté-là.
  3. Le manque d’expérience : Internet a permis de libérer les rédacteurs en herbe de contraintes considérables. Il est à présent possible de s’exprimer dans la blogosphère et sur les réseaux sociaux avec beaucoup de facilité. Évidemment, cela ne garantit pas le succès – la compétition est de plus en plus rude – et il est essentiel de s’appliquer autant que possible – il serait ballot de passer pour l’illettré du village. Cela dit, vous n’avez pas à craindre le jugement des autres parce que vous n’avez pas la plume de Baudelaire. Il faut bien commencer quelque part !
Rassuré ? Nous pouvons donc vous présenter les bénéfices de la création d’un blog :

expert

Vous positionner en tant qu’expert

Publier des articles blog est excellent pour votre (e-)réputation. En délivrant des conseils professionnels utiles à vos lecteurs et lectrices, prouvez que votre maîtrisez votre activité sur le bout des doigts (et rendez service au passage). Que vous soyez consultant en finance, artiste, bûcheron ou encore dessinateur de pistes de ski – oui,ça existe – vous avez forcément des connaissances susceptibles d’être utiles aux surfeurs qui s’intéressent à vos services. Attention : il est essentiel de vous cantonner aux sujets que vous appréhendez parfaitement. Essayer de commenter la pluie et le beau temps sur votre blog pourrait bien vous porter atteinte – sauf, bien sûr, si vous êtes dessinateur de pistes de ski. Ou Miss météo.
visibilité

Améliorer votre visibilité (gratuitement)

Du point de vue des moteurs de recherches, tenir un blog est du pain béni. En effet, publier du contenu frais régulièrement vous permet de leur rappeler votre existence et de classer de nouvelles pages de votre site. Autre avantage : si d’autres experts du métier vous mentionnent sur leur site, Google, grand amateur de liens, estimera votre blog. Donc niveau référencement, vous êtes couvert.
Mais la visibilité ne s’arrête pas aux moteurs de recherches. En partageant vos pépites sur les réseaux sociaux, vous exposez votre savoir et votre savoir-faire à une large communauté professionnelle. De Facebook à Twitter en passant par LinkedIn et les forums/groupes/réseaux spécialisés (à ne surtout pas oublier !), vous obtiendrez une large exposition et attirerez l’attention sur vos billets. Donc plus de visites, donc Google vous aura à l’œil, donc plus de visibilité, donc plus de visites, etc. Un cercle vertueux en somme.
communauté

Tenir informé votre communauté

Un blog ne sert pas uniquement à asseoir son statut d’expert. Il permet également de rester en contact permanent avec ses prospects et de les tenir informés de toute l’actualité de son entreprise. Les occasions de rédiger ne manquent pas : nouveaux produits ou services, vœux de bonne année, changements au sein de l’entreprise,visite privée (virtuelle) des locaux, toutes les raisons sont valables pour renforcer la relation avec vos clients. Notez qu’il est judicieux de partager vos publications viaune newsletter – comme nous le faisons – afin d’aller trouver votre audience là où c’est le plus confortable pour elle : dans sa boite de réception.
marketing

Dynamiser votre marketing        

Le content marketing est l’une des tendances du marketing les plus populaires du moment. Son objectif : générer de l’intérêt grâce à du contenu utile ou divertissant, sans pour autant inciter à agir dans l’immédiat. Les entreprises peuvent alors capter l’attention des internautes en contournant les canaux publicitaires classiques – généralement payants.
Par exemple, si nous rédigeons un article sur – au pif – « Comment créer facilement un site internet », les lecteurs externes (Google, Facebook et autres) découvriront Wix comme l’outil de référence dans le texte. En effet, si les conseils sont génériques, les liens, les visuels et certaines parties du texte mettront en valeur la plateforme. Les surfeurs intéressés par le sujet seront donc plus enclins à choisir notre solution plutôt qu’une autre après avoir consulté le billet – petits veinards. Ainsi, outre le fait que le blog vous aide à mettre en valeur votre savoir-faire et à améliorer votre visibilité, il vous permet de développer votre clientèle en douceur et de façon durable. Propre.

Rester à la page

Rester à la page                                    

Bien maîtriser les ficelles de votre profession est évidemment un must. Mais pour vous distinguer réellement, il est nécessaire d’enrichir vos connaissances en permanence. Pour ce faire, vous devez suivre les blogs et sites spécialisés dans votre secteur d’activité, mais également effectuer une veille concurrentielle minutieuse – non, ce n’est pas de la triche. Vous pourrez alors informer vos lecteurs des dernières technologies, législations, inspirations et tendances qui voient le jour dans votre domaine mais aussi (et surtout), améliorer vos compétences par la même occasion. Vous avez tout à y gagner !
Rédaction

Travailler votre rédaction – et votre argumentation

Personne ne naît avec une plume d’argent dans la bouche. Devenir rédacteur nécessite un apprentissage de longue haleine qui peut par moment être démoralisant. Il faut écrire, encore et encore, afin de se perfectionner. L’une des beautés de la chose est qu’il est possible de s’améliorer à volonté. Pour commencer, voici quelques bons tuyaux pour rédiger un article de blog bien ficelé.
Nourrir vos compétences rédactionnelles présente des avantages considérables : en enrichissant votre vocabulaire et en perfectionnant votre argumentation, vous pourrez non seulement faire une première impression plus professionnelle mais aussi organiser votre discours commercial de façon mieux structurée et plus pertinente. Et nous ne mentionnons pas tous les bénéfices que cela peut vous apporter d’un point de vue personnel.
argent

 Gagner des sous                                    

Venons-en à la partie la plus croustillante de toute cette affaire : si votre blog prend de l’ampleur, vous pouvez en tirer un réel profit financier ! Qu’il s’agisse d’élargir votre clientèle, de débuter des partenariats avec d’autres blogueurs, de promouvoir sur votre blog des articles commandés par des tiers, de faire de la rédaction freelance pour d’autres entreprises, ou encore, de rejoindre un programme d’affiliés, vous verrez rapidement de nouvelles opportunités s’offrir à vous. Évidemment, les possibilités peuvent varier en fonction de la nature de votre activité et de la taille de votre blog. Néanmoins, en jouant vos billets stratégiquement, il est fort probable que vous parveniez à monétiser (au moins en partie) vos efforts. 
 Source : http://www.marichesse.com/2016/03/7-bonnes-raisons-de-creer-un-blog-pour-votre-entreprise.html

jeudi 10 mars 2016

Création d’entreprise : quelles aides financières ?

Création d’entreprise : quelles aides financières ?

<em>Modifier Article</em> Création d’entreprise : quelles aides financières ?
Les aides financières à la création d’entreprise concernent soit la personne qui crée, soit la société créée. - © gpointstudio
Vous manquez de fonds propres pour vous lancer ? Plusieurs financements existent en fonction de votre projet. Avec une contrepartie – remboursement ou cession de parts –, mais tous contribuent à la réussite de votre société.
Les aides financières à la création d’entreprise, publiques ou privées, concernent soit la personne qui crée (personne physique), soit la société créée (personne morale). Dans le premier cas, il s’agit d’un renforcement des fonds propres du créateur qui permettra à celui-ci d’obtenir plus facilement un prêt bancaire et de garder le contrôle de son entreprise. Mais, en cas de défaillance, il lui faudra rembourser cette aide. Dans le second cas, c’est un investisseur ou un associé qui apporte des fonds au capital de l’entreprise, le créateur n’étant pas contraint d’engager son argent personnel. En contrepartie, le chef d’entreprise n’est plus seul aux commandes et doit rendre des comptes aux investisseurs et à ses associés.

Les aides au créateur

Le prêt Nacre

Pour qui ?
Le nouvel accompagnement pour la création et la reprise d’entreprise (Nacre) est destiné aux demandeurs d’emploi, indemnisés ou non, aux bénéficiaires de minima sociaux et aux moins de 26 ans. Ce parcours d’accompagnement à la création d’entreprise permet l’aide au montage du projet, la recherche de financement et l’accompagnement post-création. Dans ce cadre, le porteur de projet peut bénéficier d’un prêt à taux zéro.
Montant maximal : 10 000 €.
Durée de remboursement : un à cinq ans.
Entre 2009 et 2014, le prêt Nacre a contribué à la création ou à la reprise de 79 400 entreprises.
Bon à savoir
Ce prêt est conditionné à l’obtention d’un prêt bancaire complémentaire. Les porteurs de projet parviennent à en obtenir un en moyenne 6,5 fois supérieur au montant du prêt Nacre.
Le plus
Le Nacre peut se cumuler avec d’autres aides financières réservées aux chômeurs créateurs, l’Accre (exonération partielle de cotisations sociales) et l’Arce (capital d’aide à la création pour les chômeurs indemnisés).
Renseignements
Auprès des réseaux d’accompagnement à la création d’entreprise, comme l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie), les boutiques de gestion, Initiative France, les chambres de commerce et d’industrie, dont la liste par région est disponible sur le site de chaque direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte).

Le prêt d’honneur

Pour qui ?
Ce prêt à taux zéro est octroyé, sans demande de caution, à tout porteur de projet présentant un plan d’affaires qui tient la route. Il est accordé par des associations d’aide à la création d’entreprise.
Selon la taille et la nature du projet, le montant du prêt varie de 3 000 à 90 000 €.
Il est remboursable en trois à cinq ans.
Bon à savoir
En principe, le prêt d’honneur doit être associé à un prêt bancaire. L’effet de levier est très important : jusqu’à 13 fois le montant du prêt d’honneur.
Le plus 
Les associations offrent également un accompagnement important en post-création (parrainage, accès à des clubs d’entrepreneurs, etc.), qui est un facteur de succès.
En France, 87 % à 92 % des entreprises aidées sont toujours en activité trois ans après leur création, contre 76 % sans accompagnement.
Renseignements
Initiative France (228 plateformes locales sur initiative-france.fr) ou Réseau Entreprendre (82 implantations en France sur reseau-entreprendre.org).

Le micro-crédit

Pour qui ? 
Le micro-crédit s’adresse aux porteurs de projet qui ne pourraient pas obtenir un prêt bancaire : bénéficiaires de minima sociaux, interdits bancaires, etc. Il est accordé par le réseau Adie.
Montant : jusqu’à 10 000 €, remboursable jusqu’à quarante-huit mois.
Taux d’intérêt : entre 6,38 et 7,38 %.
Il peut être complété par un prêt à taux zéro (jusqu’à 4 000 €).
Bon à savoir
Une personne de l’entourage du créateur doit se porter caution à hauteur de 50 % du prêt.
Le plus
Laccompagnement au montage du projet par les conseillers Adie et les possibilités de formation à la gestion d’entreprise.
Renseignements
Demande de microcrédit sur adie.org ou au 0 969 328 110 (prix d’un appel local).

La garantie de prêt 

Pour qui ?
La garantie création de la Banque publique d’investissement (BPI France) couvre tout créateur ou dirigeant d’entreprise depuis moins de trois ans qui s’endette à titre personnel auprès d’une banque. Elle couvre 50 % du montant accordé par la banque (60 % en cas d’intervention conjointe avec la région). La garantie du réseau de finance solidaire France Active s’adresse aux créateurs demandeurs d’emploi ou en situation de précarité économique. Le montant maximal de la garantie du prêt est de 65 %.
Bon à savoir
France Active propose également une garantie destinée aux femmes créatrices (demandeuses d’emploiou non), le Fonds de garantie à l’initiative des femmes (FGIF). Celui-ci couvre jusqu’à 70 % du prêt bancaire, qui doit être d’un montant de 5 000 € minimum.
Le plus 
Un dispositif qui évite au créateur d’engager ses biens pour se porter caution du prêt.
Renseignements
France Active (41 fonds territoriaux sur franceactive.org) ou BPI France (42 implantations régionalessur bpifrance.fr).

Les aides à l’entreprise

Le capital-risque

Pour qui ?
Les créateurs ayant besoin de financements importants pour lancer un produit ou une innovation avec un fort potentiel de croissance. L’investisseur en capital-risque apporte des fonds pour financer l’entreprise en échange d’une prise de participation dans la société. Les montants vont de quelques dizaines de milliers d’euros à plusieurs millions. Son objectif est de récupérer sa mise, avec une forte plus-value quelques années plus tard.
Bon à savoir
Pour les projets plus modestes, il existe des réseaux de capital-risque solidaire, les Cigales et Financités.
Le plus
Le capital-risqueur apporte souvent un carnet d’adresses et un suivi, qui sont particulièrement utiles pour le créateur.
Renseignements
L’Association française des investisseurs pour la croissance (Afic, afic.asso.fr), les 162 fonds partenaires de BPI France (liste sur www.bpifrance.fr), la Fédération des cigales (cigales.asso.fr), ou encore Financités (financites.fr).

Le financement participatif ou « crowdfuuding »

Pour qui ?
Tout porteur de projet ne souhaitant pas (ou ne pouvant pas) avoir recours à un financement bancaire. Le projet de création est financé par des particuliers, par le biais d’une plateforme Internet qui fait rémunérer sa prestation (5 à 12 % des sommes récoltées). La rémunération du particulier qui apporte des fonds à la société créée se fait sous forme de dividendes ou de plus-value réalisée lors de la cession des titres.
Bon à savoir
Outre la prise de participation, le financement peut se faire sous forme de prêts (jusqu’à 1 000 € par prêteur pour des prêts avec intérêts, 4 000 € sans intérêt) ou encore sous forme de dons.
Le plus
Un accès simple et direct à des millions d’investisseurs potentiels.
Renseignements
35 plateformes de financement participatif sont répertoriées sur tousnosprojets.bpifrance.fr. Ce site présente également un observatoire du secteur.

source : http://www.dossierfamilial.com/emploi/entreprise/creation-d-entreprise-quelles-aides-financieres-83648

jeudi 3 mars 2016

Les femmes ont du mal à créer leur entreprise dans les quartiers populaires

EmploiPublié le lundi 29 février 2016
L'objectif de 40% de femmes parmi les entrepreneurs des quartiers de la géographie prioritaire est loin d'être atteint, souligne le Crédoc dans une récente enquête. Pourtant, les candidates ne manquent pas. De nombreux freins doivent être levés pour leur donner les mêmes chances qu'aux entrepreneurs masculins de ces zones et qu'aux femmes créatrices d'activité situées dans d'autres quartiers.
Déjà peu développé dans les quartiers liés à la politique de la ville, l'entrepreneuriat l'est encore moins pour les femmes résidant dans ces zones. C'est ce que révèle une récente étude du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc) qui vient d'être mise en ligne. Cette recherche est basée sur les résultats de l'enquête Emploi de l'Insee et sur une enquête du Crédoc auprès de 920 habitants des quartiers prioritaires de la future métropole Aix-Marseille-Provence financée par la mission interministérielle Projet métropolitain et la Caisse des Dépôts Provence-Alpes-Côte d'Azur. Parmi les actifs occupés, "les femmes sont trois fois et demie moins souvent entrepreneures que les hommes dans les zones urbaines sensibles (ZUS), contre deux fois moins dans les quartiers hors ZUS. 2% des femmes en emploi sont entrepreneures dans les ZUS, contre 6%, soit trois fois plus, hors ZUS". Leur part parmi les entrepreneurs est de 22%, contre près d'un tiers (32%) dans les autres quartiers. "On est donc loin aujourd'hui de l'objectif de 40% de femmes parmi les entrepreneurs des quartiers de la géographie prioritaire", commentent les auteurs de l'étude.
Ces femmes entrepreneurs sont pourtant souvent plus diplômées que les hommes des ZUS également créateurs d'entreprise. Autre caractéristique : elles sont aussi bien moins souvent étrangères que les hommes entrepreneurs : 10% contre 27%. Enfin, elles vivent bien plus souvent seules, sans conjoint, ni enfant : 28% contre 15% des femmes entrepreneures des autres quartiers et 15% des hommes entrepreneurs des ZUS. "Tout se passe comme si les postulantes à la création d'entreprise des ZUS, plus fragilisées que les autres entrepreneures, anticipaient ou se voyaient contraintes d'anticiper plus que les autres le fait que, si la mise en couple profite à la carrière des hommes, elle nuit à celle des femmes", analyse le Crédoc.

Peu de salariés et des revenus faibles

Ces entrepreneures des quartiers prioritaires emploient rarement un ou plusieurs salariés : 20%, soit une sur cinq, contre un sur trois des hommes entrepreneurs des ZUS (31%) et des femmes entrepreneures hors ZUS (33%). De plus, les revenus dégagés par leur entreprise sont faibles: dans les ZUS, six femmes entrepreneures sur dix déclarent des revenus inférieurs à 15.000 euros annuels avant impôt, contre la moitié de leurs confrères des ZUS et un peu moins de la moitié des entrepreneures hors ZUS. Les entrepreneures des quartiers populaires sont aussi hyperspécialisées dans les services aux particuliers : 30% interviennent dans ce secteur, contre 17% de leurs consœurs des autres quartiers. Elles investissent très peu les services aux entreprises et le secteur santé-social-administration publique.
Le Crédoc a testé en 2015 auprès de près de 1.000 habitants des quartiers de la politique de la Ville de la future métropole Aix-Marseille-Provence l'aspiration à la création d'entreprise (activité, commerce, petite entreprise). Premier constat : "[Cette] aspiration n'est que légèrement plus faible chez les femmes, 35% contre 40% des hommes." La part des femmes parmi les candidats à la création atteint 49%. Pour le Crédoc, "en première analyse, l'objectif de 40% de femmes parmi les créateurs d'entreprise des quartiers de la géographie prioritaire paraît réaliste". Ces aspirantes d'Aix-Marseille-Provence disposent cependant de moindres atouts que leurs confrères. Elles sont à la fois moins diplômées, ou d'un niveau scolaire moins élevé (30% ont un niveau lycée ou supérieur, contre 36% des hommes), moins disponibles pour se consacrer à leur projet de création, du fait de la présence plus fréquente d'enfants (63% annoncent la présence d'enfants dans le ménage, contre 36% des hommes), plus éloignées du marché du travail comme en témoigne leur taux d'inactivité nettement plus important (28% déclarent être inactives hors retraite, études et formation, contre 15%), et moins souvent titulaires du permis de conduire (44% contre 51%).
L'étude montre aussi que la création d'entreprise est, pour les femmes des quartiers liés à la politique de la ville, un processus très sélectif qui retient des femmes particulièrement diplômées, ce qui n'est pas le cas des autres aspirantes à la création. D'autre part, un décalage important apparaît entre les secteurs investis par les entrepreneures des ZUS et ceux identifiés par les aspirantes à la création. Nombreuses sont celles qui doivent en effet faire le deuil d'un projet de création d'un commerce, hôtel, café, restaurant pour s'orienter plutôt vers les services. Au final, soulignent les auteurs de l'étude, l'objectif de 40% pourrait être atteint si se met en place une "politique d'aide à la création à la fois volontariste et multiforme pour cibler la sensibilisation à la création d'entreprise, la levée des freins à la mobilisation des femmes (accueil de la petite enfance, amélioration de l'offre de mobilité), la connaissance du monde du travail et de l'entreprise, l'accompagnement individuel et collectif des futures créatrices (définition du projet d'entreprise, pertinence du business model, information sur la réglementation) et des entrepreneures (aide au développement, parrainage, soutien aux réseaux d'entrepreneures), l'accès à des financements et des locaux adaptés, etc.)".
Valérie Grasset-Morel

source : http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250270374392&cid=1250270371247

Stripe veut faciliter la création d'entreprises aux États-Unis, depuis le monde entier

Stripe veut faciliter la création d'entreprises aux États-Unis, depuis le monde entier

Le rêve américain pour 500 dollars  
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Crédits : AndreyPopov/iStock/ThinkStock
SOCIÉTÉ MWC
Stripe, un fournisseur de solutions de paiement en ligne a décidé d'élargir ses horizons en proposant de nouveaux services aux entreprises. Sa dernière idée, Atlas, permet à une société de s'établir facilement aux États-Unis, sans devoir y mettre les pieds.

La création d'une entreprise est toujours un moment délicat, tant il y a de démarches à effectuer, dans un laps de temps souvent court. Depuis peu, quelques start-ups ont flairé le filon et se mettent à proposer des services permettant d'alléger la charge administrative des sociétés, quitte à sortir parfois de leur secteur d'activité fétiche.

Atlas, une interface pour s'établir facilement aux États-Unis

Jusqu'ici, Stripe est surtout connu pour sa solution de paiement en ligne. Elle permet par exemple aux sites marchands d'intégrer facilement un module de paiement sécurisé. Un produit notamment utilisé par Humble Bundle pour son offre d'abonnement récurrent. L'entreprise propose également une application mobile permettant aux commerçants d'accepter les paiements par carte bancaire sans disposer d'un terminal spécifique, un terrain sur lequel Square, l'autre entreprise fondée par Jack Dorsey (avec Twitter), est également présente.
Lors du MWC, la start-up a surpris son petit monde en annonçant un nouveau produit : Atlas. Cette fois-ci il n'est pas simplement question de paiement en ligne, mais de proposer à ses clients de confier à Stripe l'établissement de leur entreprise aux États-Unis, pour seulement 500 dollars. 
Pour ce tarif, le prestataire s'occupe de toutes les démarches nécessaires à la création d'une société dans l'État du Delaware, davantage connu pour son climat fiscal favorable que pour n'importe quoi d'autre. Stripe se charge également d'ouvrir un compte bancaire pour la société au sein de la Silicon Valley Bank et d'obtenir un numéro d'identification fiscal pour la nouvelle entité. Bien évidemment, un compte Stripe est également inclus dans le package. 

Un soutien qui se limite au coup d'envoi

En plus de cela, la start-up fournit quelques conseils sous la forme de deux guides, l'un concernant la fiscalité (rédigé par le cabinet PwC) et l'autre traitant des aspects légaux, (fourni par Orrick). Et le soutien de Stripe sur ce point s'arrête là. Le prestataire de paiement ne s'occupera pas de vos déclarations d'impôts par la suite. Seul coup de pouce : une unique consultation téléphonique avec Orrick et PwC pour se mettre le pied à l'étrier. Au-delà, il faudra signer un contrat avec eux pour avoir leur soutien.
Amazon s'est également invité dans l'affaire en promettant un accès spécial à ses formations web sur l'utilisation de ses Web Services, en espérant ainsi attirer de nouveaux clients dans ses filets. Le géant américain n'y va d'ailleurs pas de main morte et assure fournir jusqu'à 15 000 dollars de crédits promotionnels sur AWS aux 500 premiers bêta-testeurs du service.

En France, des start-ups veulent simplifier les démarches administratives et légales

Il n'y a pas qu'outre-Atlantique que l'on cherche à s'épargner des lourdeurs de l'administration. En France, plusieurs start-ups se sont ainsi spécialisées dans ce que l'on pourrait appeler la « legal-tech ». Leur objectif : débarrasser les autres entreprises des tâches les plus ingrates sur le plan administratif grâce à des plateformes regroupant parfois plusieurs services. 
Guacamol propose par exemple le même genre de service que Stripe à destination des start-ups françaises, en éditant leurs statuts et en faisant la plupart des déclarations légales nécessaires à l'amorçage de l'entreprise. Là encore, comme dans le cas de son homologue américain, c'est aux fondateurs de faire le nécessaire pour la suite, notamment avec l'administration fiscale. La solution hexagonale est par contre un peu plus coûteuse, comptez 1 000 euros.
PayFit s'est spécialisée de son côté dans l'édition de fiches de paie pour les entreprises, via une interface en ligne. D'autres visent un peu plus large tel que Fred de la Compta qui se présente comme une « plateforme de communication entre vous et Fred votre expert comptable/secrétaire/juriste... » et se charge entre autre choses des déclarations fiscales nécessaires à votre activité, de quoi s'éviter quelques maux de tête. L'administration française étant perçue comme très lourde, les start-ups qui parviendront à simplifier la vie des autres sont promises à un bel avenir.

source : http://www.nextinpact.com/news/98781-stripe-veut-faciliter-creation-dentreprises-aux-etats-unis-depuis-monde-entier.htm

Kevin Hottot

Journaliste spécialisé dans l'univers du jeu vidéo. Passionné par le Dogecoin, le financement participatif. Ne se déplace jamais sans son poney.
 
Publiée le 26/02/2016 à 12:00