lundi 22 juin 2015

Comment créer ou racheter une entreprise sans apport ?

Comment créer ou racheter une entreprise sans apport ?

Mis à jour le 18/06/2015

Créer ou reprendre une entreprise sans apport est possible dans la mesure où vous pouvez emprunter ou faire entrer des investisseurs dans le capital de votre société. Afin de trouver l'argent nécessaire au lancement de votre projet, il faudra convaincre le prêteur ou l'investisseur de la viabilité de votre projet. L'idée est de leur prouver que votre société va générer des bénéfices et pourra donc rembourser son emprunt ou permettre aux investisseurs d'avoir un retour sur investissement. Pour réussir à les convaincre, deux étapes à suivre : faire une bonne étude de marché, et réaliser un business plan solide. Les créateurs d'entreprises bénéficient d'aides multiples : prêt à taux 0, subventions nationales et européennes, ou encore réductions et crédits d’impôts.

Comment créer ou racheter une entreprise sans apport 

Créer ou racheter une entreprise sans apport est possible, dans la mesure où vous pouvez : emprunter ou faire appel à des investisseurs. La plupart des sociétés commerciales n'exigent pas de capital social minimum, ce qui signifie que vous pouvez créer une entreprise avec seulement 1€ ! Cependant, aucune banque ne pourra vous accorder un crédit avec un capital social aussi faible. Le rachat d'une entreprise se fait en deux étapes : le rachat du fonds de commerce, puis la cession des parts sociales. Vous pouvez rachetez un commerce sans apporter votre propre argent. Pour cela vous pourrez emprunter la somme nécessaire, et la rembourser à mesure que l'entreprise générera des bénéfices. 

La création ou le rachat d'une entreprise sans apport personnel nécessite deux conditions fondamentales : 
  • réaliser une bonne étude de marché
  • mettre en place un business plan solide

Ils seront vos outils de négociation aussi bien face à un organisme prêteur qu'à un investisseur. S'ils sont bien réalisés, ils pourront inspirer la confiance, et donc vous permettre d'obtenir l'argent dont vous avez besoin pour votre projet de création ou de rachat d'entreprise. 

Faire une bonne étude de marché 

L'étude de marché pourra être réalisée pour une création comme pour un rachat d'entreprise. 
Il s'agit d'enquêter sur le marché pour avoir des informaitons sur l'offre et la demande :
  • quels sont les besoins des consommateurs et leurs préférences (exemple : baguette tradition croustillante),
  • quel est le niveau de la demande (exemple : 1 000 000 de baguettes par an),
  • quels sont les entreprises déjà présentes et leurs parts de marché,
  • quel est le niveau de concurrence,
  • quels sont les prix pratiqués...

L'intêret de l'étude de marché est qu'elle permet de savoir s'il existe des possibilités de réaliser des bénéfices dans le cas d'une création ou d'un rachat d'entreprise. 

Pour en savoir plus sur l'étude de marché, retrouvez : La méthodologie de l'étude de marché : plan, marketing mix et variables.  

Réaliser un business plan solide 

Réaliser un business plan solide est une étape cruciale, d'autant que les banques françaises prennent relativement peu de risques en matière de financement de création d’entreprises. 
En effet, le taux de défection reste très élevé et la crise financière a renforcé le devoir de prudence des établissements bancaires. 
Ainsi, il convient d’être très méticuleux et structuré dans la mise au point de son projet. 

En cas de reprise d’un fonds de commerce déjà existant et rentable, cela posera moins de difficultés. En effet, en matière commerciale, l’intuitu personae est moins prégnant qu’en matière libérale et le changement d’exploitant a un impact moins déterminant. 

En cas de création d’activité nouvelle, la constitution d’un bon business plan sera absolument primordiale. Il faudra être en mesure de démontrer que son projet est viable.

La viabilité du projet dépendra d’un certain nombre de critères qu’il faudra être en mesure de souligner :
  • emplacement géographique du commerce, 
  • nature de la clientèle, 
  • originalité du concept créé, 
  • montant de l’investissement initial, 
  • expérience de l’entrepreneur, 
  • possibilité de recourir à une caution… 
Nous vous proposon un modèle de business plan pour vous inspirer dans la mis en place de votre projet. 

Faire entrer des investisseurs pour créer ou racheter une entreprise sans apport 


S’il n’est jamais très agréable de faire entrer massivement des investisseurs extérieurs dans son entreprise, cette initiative peut se révéler capitale lorsque le montant de ses fonds propres est insuffisant. 

Les personnes ou organismes pouvant investir dans une entreprise sont nombreux : 
  • les proches,
  • les business angel
  • des entreprises souhaitant diversifier leur activité,
  • les banques, dans le cadre des prêts participatifs,

Les avantages fiscaux consentis en cas d’investissement dans une PME peuvent servir d’argument : exonération d’ISF, réduction d’impôt ou d’ISF… 

Il faudra prendre garde, en cas d’entrée de personnes tierces, de ne pas perdre totalement le contrôle de son entreprise. Ainsi, la rédaction des statuts de l'entreprisedevra limiter le pouvoir de décision des investisseurs. 

Les aides pour créer ou racheter une entreprise sans apport


Les créateurs d’entreprises bénéficient de nombreuses aides, parfois méconnues :

source : http://www.l-expert-comptable.com/creation-d-entreprise/financement-creation-entreprise/comment-creer-ou-racheter-une-entreprise-sans-apport.html

mercredi 10 juin 2015

Création d'entreprise : comment éliminer les fausses bonnes idées

Création d'entreprise : comment éliminer les fausses bonnes idées

04/06/15 à 8:48
Mis à jour le 04/06/15 à 8:48
Lecture :  3 min


Les oubliettes du business sont pleines d'idées géniales qui n'ont pas résisté à l'épreuve des faits. Les dix points à vérifier pour vous assurer que la vôtre tient la route.
1. Pouvez-vous résumer votre idée en une minute?
Soixante secondes et pas une de plus: c'est le temps dont disposaient les candidats de 101 Projets pour séduire le trio Simoncini-Granjon-Niel à l'automne 2014 et décrocher la dotation de 25000 euros si leur dossier était retenu. Moralité: une bonne idée s'exprime clairement et en peu de mots. Entraînez-vous à la «pitcher» auprès de vos proches. S'ils ne la comprennent pas, c'est qu'elle demeure obscure ou inaboutie et nécessite donc d'être peaufinée avant d'être présentée à des investisseurs.
2. A-t-elle déjà été déposée?
Menez votre petite enquête sur le Web. Si votre produit a été breveté à l'INPI, il va falloir trouver autre chose! Mais si ceux qui vous ont devancé n'ont rien déposé, ne vous découragez pas: les innovations de rupture sont rares. Ne pas être le premier peut même constituer un avantage: on laisse les autres essuyer les plâtres, engager les frais de com pour faire connaître le concept, se tromper dans la fixation des prix... et on ajuste.
3. A-t-elle une réelle valeur ajoutée?
Une fois vos concurrents identifiés, la question à se poser est: qu'est-ce que j'apporte de plus ou de différent? Cela peut être une amélioration du produit (du textile, oui, mais intelligent ; des cosmétiques, mais personnalisés), du service (votre site de vente de vin offre du conseil et un vrai suivi) ou un message plus efficace (vous ne vendez pas des insectes comestibles pour sauver la planète mais pour proposer une expérience gustative inédite...).
4. Le marché est- il accessible?
Cetains secteurs sont très réglementés: il faut avoir un opticien diplômé dans son équipe pour vendre des lunettes sur le Net, les produits alimentaires sont soumis à des règles de traçabilité strictes... Attention aussi aux rentes et aux monopoles: vente de voitures, taxis, auto-écoles ou services funéraires sont des marchés jalousement gardés. Impossible d'y pénétrer si l'on n'a pas, comme Uber, le temps et l'argent nécessaires pour affronter les actions en justice des concurrents.
5. Répondez-vous à un besoin?
Assurez-vous que votre idée rencontrera sa cible en interrogeant un panel de consommateurs: seriez-vous prêt à acheter ce produit? A quel prix? A quelle fréquence? Pour un retour objectif, enquêtez au-delà de votre entourage. Bon à savoir: des centaines de questionnaires, couvrant tous les secteurs, sont téléchargeables gratuitement sur creatests.com.
6. L'environnement technologique est-il adapté?
C'est l'histoire d'un créateur qui avait voulu lancer une carte de fi délité «commerçants de quartier», sur le modèle des program mes des grandes enseignes. Détail important: on était en 2010, et ladite carte ne fonctionnait que sur smartphone. Vu le niveau d'équipement de l'époque, l'idée a tourné court. On évitera donc de se lancer trop tôt, alors que l'environnement technologique n'est pas encore mûr.
7. Le timing est-il le bon?
Si certains projets nécessitent du temps - c'est le cas des produits techniques requérant de la R & D ou des cosmétiques qu'il faut tester avant une mise sur le marché-, d'autres idées puisées dans l'air du temps sont hautement périssables: ouvrir une boutique d'e-cigarettes, créer un site Web d'échange de repas... N'hésitez donc pas à vous lancer, même si vous n'êtes pas tout à fait au point: vous peaufinerez le projet au fur et à mesure.
8. Votre business sera-t-il rentable?
Pour vérifier que votre idée vous permettra de vivre correctement, il est indispensable de valider le couple produit/cible. Si le produit est peu cher, il faut atteindre un volume critique et donc viser une clientèle large. Exemple: les food trucks. A l'inverse, un produit ou un service à haute valeur ajoutée sont adaptés à une cible étroite. Ainsi, quelques mariages à plusieurs dizaines de milliers d'euros suffiront à rentabliser une activité de wedding planner.
9. Avez-vous les fonds nécessaires?
Certes, les produits «physiques» réclament plus d'investissements que les services ou les projets sur Internet, mais gare aux coûts cachés! Une plateforme collaborative ne décollera qu'avec une masse critique d'utilisateurs. Or, pour l'atteindre, il faut engager des frais de marketing. De même, qui dit site marchand dit sécurité des paiements, logistique... Des services eux aussi coûteux.
10. Y croyez-vous vraiment?
Si vous êtes arrivé là, c'est que votre projet a du potentiel. Mais attention: des tas de bonnes idées ne débouchent pas sur un business juteux, alors que d'autres, moins bonnes, sont des succès. Ce qui fait la différence, c'est la motivation. Imparable pour surmonter les obstacles et convaincre vos partenaires. Les business angels le confessent d'ailleurs: ce qu'ils valident, avant l'idée, c'est l'étoffe du porteur de projet.
Marie Le Tutour
Remerciements à : Catherine Léger-Jarniou, responsable du master entrepreneuriat de Dauphine ; Jacques Arlotto, professeur associé à Audencia Group et président du réseau des incubateurs de l'enseignement supérieur ; Jean-Michel Ly, conseiller en développement des entreprises à la CCI de Paris Ile-de-France.

En savoir plus sur http://www.capital.fr/carriere-management/entreprendre/creation-d-entreprise/creation-d-entreprise-comment-eliminer-les-fausses-bonnes-idees-1045528#2zDbbH6ihgv7UDPP.99



source : http://www.capital.fr/carriere-management/entreprendre/creation-d-entreprise/creation-d-entreprise-comment-eliminer-les-fausses-bonnes-idees-1045528

mardi 9 juin 2015

5 anecdotes marquantes en matière de création d’entreprise

5 anecdotes marquantes en matière de création d’entreprise

anecdotes marquantes matiere creation entreprise
La création d'entreprise n'est pas un long fleuve tranquille, ce n'est rien de le dire. De nombreux entrepreneurs, même parmi les plus renommés de la planète, ont un jour dû affronter certaines péripéties qui ont laissé une trace indélébile dans leur mémoire et leur expérience de chef d'entreprise. Présentation des 5 anecdotes les plus intéressantes et les plus marquantes.

1. Denis Payre et la création de l'entreprise Kiala

Preuve que la réussite d'une entreprise peut se jouer à quelques menus détails, la création de l'entreprise Kiala, désormais célèbre, a laissé des traces dans l'esprit de son créateur Denis Payre. Désireux de lancer son projet en France tout d'abord, Denis Payre a dû essuyer de nombreux refus et faire face à l'impossibilité de développer son entreprise correctement du fait d'un taux d'imposition bien trop important sur le territoire français. Il songea même à ce moment à abandonner son idée qu'il voyait voué à l'échec. L'idée lui vint de partir en Belgique, comme une dernière chance, pour lancer son entreprise de livraison de colis. Et là, le succès fut immédiat, Kiala est désormais un des leaders du marché européen. Une anecdote intéressante qui nous montre que la persévérance est reine dans le monde des affaires.

2. Le choix du nom de l'entreprise "Atari"

Bien connue dans le secteur du jeu vidéo, l'entreprise japonaise "Atari" doit son nom à un mot bien particulier : le mot japonais "ataru" qui signifie à la fois "atteindre la cible" ou "recevoir quelque chose par hasard". Les créateurs de l'entreprise, désireux de développer et pérenniser leur projet, mais conscients de leur besoin de chance pour réaliser cela, décidèrent de choisir ce nom. Sans parler de prédestination, le nom choisi pour l'entreprise peut parfois receler des choses sur le futur à venir.

3. James Dyson et la pugnacité

L'histoire de la création de l'entreprise Dyson est très chaotique. Son créateur, James Dyson, fit l'objet de nombreux refus lorsqu'il tenta de proposer aux industriels les produits qu'il avait inventés. Personne n'avait foi en ses inventions, tous ne croyaient pas en leurs succès. Las, James Dyson finit par créer sa propre entreprise, utiliser ses propres brevets. On connait la suite. Dyson est aujourd'hui l'une des entreprises leader sur le secteur de l'électroménager et ce grâce à des produits innovants, fiables et de grande qualité.

4. Nintendo et son activité première

Une anecdote qui ne cesse de marquer et de surprendre les esprits : l'entreprise japonaise Nintendo, bien connue pour ses jeux vidéo qui ont traversé les âges et les générations, était au départ une entreprise qui fabriquait des... jeux de cartes. Créée en 1889 par Fusajiro Yamauchi, l'entreprise nippone s'est faite une réputation initiale grâce à cette activité. Aujourd'hui, l'entreprise s'est muée en géant du jeu vidéo au grand dam de ses concurrents spécialisés depuis toujours dans ce secteur. Signe que l'activité initiale d'une entreprise peut très vite être amenée à évoluer, dans le bon sens !

5. L'idée de Twitter

Nous sommes en février 2006, il est 2 heures du matin, dans une voiture qui ramène Noah Glass et Jack Dorsey à leur domicile. Plutôt éméchés, les deux acolytes vont discuter autour d'un projet de réseau social qui pourtant leur semble irréalisable. Le lendemain, après avoir "récupéré" de leur soirée, ils se recontactent et décident de mettre sur pied le projet dont ils parlaient la veille : Twitter est né. L'illustration parfaite que, même si un projet d'entreprise semble irréalisable, il ne faut pas jamais baisser les bras.

source : http://www.dynamique-mag.com/article/anecdotes-marquantes-matiere-creation-entreprise.6565