mercredi 11 février 2015

Comment la high-tech et les réseaux changent le quotidien des entrepreneurs

Comment la high-tech et les réseaux changent le quotidien des entrepreneurs

De la création de l'entreprise à la gestion au jour le jour, le numérique est omniprésent. Les solutions logicielles permettent de s'affranchir des contraintes techniques pour se concentrer sur le coeur de l'activité.

Les entreprises françaises accusent un retard dans leur transformation numérique. Exemple trivial : alors que près des deux tiers des Français achètent en ligne, les grandes entreprises ne sont qu'une sur trois à le faire et les entreprises de 10 à 250 salariés, à peine une sur 10 ! (selon 

le « digital agenda scoreboard » de la Commission européenne). Le digital, à commencer par les outils de communication, mais aussi les logiciels de gestion, paraît pourtant un avantage concurrentiel majeur dans la compétition économique, surtout pour de jeunes et petites entreprises. A la question : vaut-il mieux investir dans un logiciel spécialisé plutôt que d'utiliser un tableur pour sa comptabilité ? la réponse est oui. D'autant que des solutions adaptées sont désormais accessibles même aux plus petites structures à des prix raisonnables grâce au paiement, non plus à la licence mais à l'usage.
Gérer les formalités lors de la création

Trois sites en ligne permettent de réaliser la plupart des formalités : CFEnet, Infogreffe et Guichet-entreprises. CFEnet, dont le réseau CCI France est à l'origine, a vu le jour en 2007. Il s'agissait alors de la première plate-forme pour les formalités de création, de cessation, de radiation ou de modification : augmentation du capital, changement de dirigeant ou de siège social… « C'est un outil semi-automatisé, puisque le chef d'entreprise remplit un formulaire en ligne et doit ensuite imprimer sa déclaration, la signer puis renvoyer le document avec un chèque pour les frais de greffe, explique Jean-Louis Pardé, animateur du réseau des CFE.Son dossier est automatiquement transmis dans le CFE compétent géographiquement, qui le diffuse à l'Insee, au tribunal de greffe, au RSI, à l'Urssaf… » Depuis 2007, la plate-forme réalise de nouvelles missions comme la gestion des demandes d'Accre, de cartes de commerce ambulant ou de création d'autoentreprise.

Les deux autres plates-formes, Infogreffe et Guichet-entreprises, permettent de réaliser ses formalités de façon entièrement dématérialisée. Cependant, Guichet-entreprises est pour le moment limité aux seules démarches de création. Quelle que soit la plate-forme choisie, le processus est transparent : les organismes s'échangent automatiquement les documents. Pourtant, les formalités se font encore très peu en ligne. « On estime qu'environ 5 % des formalités sont faites de façon dématérialisée », explique Jean-Louis Pardé, qui ajoute que, même lorsque c'est le cas,« beaucoup d'entreprises appellent ou se rendent en CCI pour vérifier que tout est en ordre ».
Des logiciels pour tous les métiers et toutes les tailles

Il existe une multitude de solutions de gestion pour les entreprises, qui couvrent la comptabilité, la fiscalité ou la trésorerie, mais aussi l'administration des ventes, la gestion des achats, des stocks ou de production, la paie et les ressources humaines, la gestion de la relation client… « Les logiciels doivent être adaptés à la taille et au besoin de l'entreprise », conseille Jean-Marc Jaumouillé, directeur des techniques professionnelles chez Fiducial, spécialiste de l'expertise comptable. Il n'est pas toujours intéressant pour une entreprise d'acquérir un logiciel pour chacun de ses métiers. Par exemple, la paie est très complexe aujourd'hui. Et, selon Jean-Marc Jaumouillé, acquérir un logiciel n'est pas forcément intéressant.« Plus l'entreprise est petite, plus elle a intérêt à sous-traiter la paie. »

Les logiciels de base coûtent dans les 30 euros par mois en accès à distance, c'est-à-dire via Internet. Ensuite, à chacun d'évaluer son besoin pour trouver une offre adaptée. « Globalement, dans les outils de gestion, l'offre est plutôt large, estime Jean-Marc Jaumouillé. Il existe des offres génériques de même que des logiciels très spécialisés. » Cela peut aller jusqu'à l'informatique embarqué sur le smartphone : « Nos offres vont aussi loin que les besoins de nos clients. » Les éditeurs de logiciels proposent même des solutions spécifiques à certains secteurs d'activité. « Il existe, par exemple, des offres sectorielles pour le BTP, qui sont adaptées aux problématiques de gestion de chantier, explique Claude Cordier, directeur marketing produits et services PME chez l'éditeur Sage. Il en existe aussi bien pour l'artisan que pour la PME ou le groupe industriel. »
Le cloud pour une dématérialisation totale

Le cloud, c'est tout simplement l'accès à distance aux informations ou aux logiciels de gestion de l'entreprise. « La virtualisation de l'outil informatique permet d'utiliser les documents et logiciels de l'entreprise partout où l'utilisateur se trouve, détaille Jean-Marc Jaumouillé. Un chef d'entreprise peut ainsi travailler chez lui ou pendant qu'il est en déplacement. » Le tout, grâce à une connexion Internet et à un accès sécurisé par mot de passe.

Le cloud a de nombreux avantages, dont le plus évident est la mobilité. Tous les employés de l'entreprise peuvent accéder à l'ensemble des données de l'entreprise, ou, selon leurs autorisations, à une partie seulement. C'est son deuxième avantage : la flexibilité. Pour le chef d'entreprise, mais également pour ses employés, qui peuvent plus facilement pratiquer le télétravail ou les horaires décalés au besoin. « Les solutions de cloud permettent aussi de ne plus se préoccuper des mises à jour légales ni des mises à jour informatiques, la solution est opérationnelle automatiquement », explique Claude Cordier. Pour les start-up et les TPE souvent peu structurées du point de vue informatique, cela représente un avantage au niveau de la maintenance ou du stockage des données, assuré, lui aussi, par les prestataires.

Le cloud est également intéressant du point de vue économique, puisqu'il permet de lisser l'investissement. L'entreprise loue une infrastructure et s'abonne à des outils. Le coût, souvent mensuel, reste très acceptable pour des PME. De plus, si jamais les besoins de l'entreprise évoluent, le cloud permet d'augmenter ponctuellement la capacité d'usage. « Aujourd'hui, le but est de faciliter la vie des entreprises en leur permettant d'optimiser leurs processus pour qu'elles gagnent en compétitivité », assure Claude Cordier. Et, en s'affranchissant des contingences techniques, les entreprises peuvent se concentrer sur le coeur de leur activité, c'est-à-dire les relations avec leurs clients, fournisseurs et autres partenaires.
Camille Prigent

En 
source :  en savoir plus sur http://www.lesechos.fr/thema/start-up_sde_2015/0204115281929-comment-la-high-tech-et-les-reseaux-changent-le-quotidien-des-entrepreneurs-1089971.php?qVeAcbsFh33CTWuj.99


Handibusiness : Un concours pour aider les créateurs d'entreprise en situation de handicap

Un concours pour aider les créateurs d'entreprise en situation de handicap

Marion Perrier | 09 Févr. 2015, 09h17 | MAJ : 09 Févr. 2015, 09h22
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Le lauréat du concours Handibusiness bénéficiera d’un an de transport adapté gratuit pour ses déplacements professionnels.
Le lauréat du concours Handibusiness bénéficiera d’un an de transport adapté gratuit pour ses déplacements professionnels. 
(Image Source G/Photononstop.)

Le concours Handibusiness est ouvert à tous les entrepreneurs en situation de handicap qui résident en Ile-de-France. A la clé, un an d'accompagnement pour mener à bien son projet, comme l'explique « le Parisien Economie ».



« L'objectif du concours Handibusiness, c'est de permettre à son gagnant de passer de l'envie d'entreprendre à la concrétisation de son projet », assure Zouhir Khoubani, fondateur du groupe Action d'aide à domicile et de service personnel (AADSP), dont la fondation est à l'initiative de cette compétition. Organisée pour la première fois cette année, elle récompense les porteurs de projets en situation de handicap. « Créer une entreprise, c'est en soi difficile mais cela se complique lorsque l'on est en situation de handicap. Même si la loi impose aux lieux ouverts au public d'être accessibles, ce n'est pas toujours le cas, ce qui complique parfois les démarches », justifie ce spécialiste du service à la personne dépendante.

Pendant un an, le gagnant sera ainsi guidé sur la réalisation de son business-plan, la définition de sa stratégie commerciale et la tenue de sa comptabilité. La fondation AADSP prendra aussi en charge les frais liés à la création de son entreprise et le mettra en contact avec des financeurs et des investisseurs. Il bénéficiera enfin gratuitement d'un an de transport adapté ou d'un accompagnement pour ses déplacements professionnels. « L'idée c'est qu'il n'ait plus qu'à se concentrer sur son projet », résume Zouhir Khoubani. Le deuxième prix se verra offrir une étude de marché et le troisième un suivi personnalisé pendant un an, à raison d'un rendez-vous mensuel.

Un projet soumis à un jury


Les candidats intéressés ont jusqu'au 31 mars pour déposer leur dossier par courrier ou sur la page web dédiée au concours. Seules conditions pour pouvoir participer : résider en Ile-de-France, être en situation de handicap et avoir un projet sérieux de création. « Nous sommes ouverts à tous les secteurs d'activité », précise l'organisateur. Au printemps, les candidats présenteront leur projet devant un jury composé d'entrepreneurs et de professionnels du handicap, qui dévoilera les lauréats le 5 juin. « Le fait d'être ainsi choisi et accompagné par des experts, ce sera aussi un moyen d'être pris au sérieux, de donner plus de crédibilité au projet », espère Zouhir Khoubani, pour qui l'expérience n'est pas tout à fait une première. En 2014, sa fondation avait déjà organisé un prix pour encourager l'entrepreneuriat des jeunes des quartiers populaires du Val-d'Oise.

Retrouvez l'intégralité de notre dossier et toute l'actu de l'éco dans « le Parisien Economie » en pdf
EN SAVOIR PLUS

À CONSULTER

Le règlement du concours et télécharger le dossier d'inscription sur le sitewww.aadsp.fr/handibusiness.
Les candidatures sont à renvoyer par mail à handibusiness@aadsp.org ou par courrier à AADSP Group, villa d'entreprise, Bât.3, Placette du 8 mai 1945, avenue Jules-Vallès, 95 490 Vauréal.
Renseignements : 01.34.22.02.44.
 
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source : http://www.leparisien.fr/economie/business/un-concours-pour-aider-les-createurs-d-entreprise-en-situation-de-handicap-09-02-2015-4518793.php

ADIE et MICRO CREDIT

VIDEO: 40 000 personnes ont pu créer leur entreprise grâce au microcrédit

C’est la semaine nationale du microcrédit, un dispositif qui a permis à 40 000 personnes de créer leur entreprise.

(FRANCE 3)
Lorsque les banques peuvent freiner à la création d’entreprise, le microcrédit fait partie des solutions alternatives. Grâce à ce dispositif, 40 000 personnes ont pu créer leur entreprise en France.
A Roubaix (Nord), Nicole Monsila a ouvert son salon de coiffure grâce au micro crédit. Elle n’a pas reçu d’argent des banques, qui refusaient son dossier faute d’apport. L’association pour le droit à l’initiative économique (ADIE) lui accorde alors un premier prêt de 4 000 euros pour qu’elle crée son entreprise.

630 microcrédits en Nord-Pas-de-Calais

Depuis, elle a bénéficié de trois autres microcrédits dont le dernier qui lui a permis de déménager dans une rue plus commerçante. "Il y a l’écoute, le soutien, le booster, la confiance, ils sont là pour dire qu'il ne faut pas désespérer, que ça va aller parce que dans tout commerce il y a des moments où ça ne va pas", explique Nicole Monsila, au micro de France 3. Dans la région Nord-Pas-de-Calais, l’ADIE a aidé 630 porteurs de projets l’an dernier.

source : http://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/video-40-000-personnes-ont-pu-creer-leur-entreprise-grace-au-microcredit_816193.html

jeudi 5 février 2015

Un tiers des jeunes Français voudraient créer leur entreprise

Un tiers des jeunes Français voudraient créer leur entreprise

Les atouts dont disposent ou non les jeunes selon eux
Plus d'un tiers des élèves en lycée professionnel et des étudiants, soit 34 %, aimeraient créer leur entreprise, selon le baromètre Moovjee/CIC/APCE OpinionWay 2015 publié mardi 3 février. Cette proportion est plus élevée que pour la moyenne des Français, puisque seulement 25 % de la population totale envisageraient l'entrepreneuriat (sondage Think pour le SDE). Mais elle continue de baisser depuis la création de ce baromètre, en 2009, quand 45 % des sondés répondaient favorablement.
Si on extrapole les résultats de ce sondage, effectué sur un panel de 1 022 lycéens de la filière professionnelle et d'étudiants, près d'un million de jeunes Français se déclarent potentiellement entrepreneurs, se félicite toutefois Dominique Restino, président et fondateur de l'association Mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs (Moovjee), à la veille du Salon des entrepreneurs.
« Parmi ces jeunes, deux sur trois imaginent se lancer avant leurs 30 ans », souligne-t-il. Et la part de ceux qui envisagent de se lancer trois à cinq ans après la fin de leur études augmente fortement : 53 %, un chiffre en hausse de 9 points, au détriment de que ceux qui repoussent l'échéance cinq ans après (34 % ). 13 % des sondés envisagent de sauter le pas durant leurs études ou l'année suivantre, en hausse de 2 points, ce qui n'est pas considérable étant donné la récente création du statut d'étudiant-entrepreneur.
« Ils n'ont pas de charges familiales ou financières à leur âge. Ces jeunes ont l'inconscience et l'enthousiasme nécessaire pour ce lancer ! », assure Dominique Restino. Parmi leurs atouts, les jeunes sondés citent, avec réalisme, l'enthousiasme, mais aussi la capacité de travail et le soutien de l'entourage. Et ils considèrent, avec justesse également, que leurs points faibles sont le manque d'expérience et leurs moyens financiers restreints. Des éléments « qui se trouvent », rassure Dominique Restino, notamment auprès de leurs aînés. « La question est de savoir : quand est-ce qu'on va s'occuper de ces jeunes et les aider à avoir confiance en eux et en leurs projets ? »
Avec son association, il encourage les jeunes à considérer la création et la reprise d'entreprise comme une option de vie professionnelle et accompagne les apprentis entrepreneurs dans la création et le développement de leur projet. Dans ce but, Moovjee organise chaque année un prix de l'innovation. Le thème du concours de cette année est « l'ambition ». Les lauréats sont récompensés par des financements pouvant aller jusqu'à 10 000 euros.
La vision des jeunes sur l'entrepreneuriat

  • Inès Belgacem

source : http://campus.lemonde.fr/campus/article/2015/02/03/un-tiers-des-jeunes-francais-voudraient-creer-leur-entreprise_4569037_4401467.html

Créer son entreprise : les Frais

Créer son entreprise

Avant même d'investir dans du matériel ou des locaux professionnels, il faut s'acquitter de certains frais nécessaires à la création de son entreprise.

Marion Perrier | 02 Févr. 2015, 07h00 | MAJ : 02 Févr. 2015, 07h01
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Les artisans doivent s’immatriculer auprès du répértoire des métiers, une démarche qui coûte en moyenne190 € pour une entreprise individuelle.
Les artisans doivent s’immatriculer auprès du répértoire des métiers, une démarche qui coûte en moyenne190 € pour une entreprise individuelle. (IP3 Press/Maxppp/Marlène Awaad.)
créer son entreprise est en soi source de dépenses. Qu'ils soient obligatoires ou fortement conseillés, mieux vaut donc anticiper ces frais, variables selon les cas. « Ils dépendent de la forme juridique de l'entreprise et de la nature de son activité », précise Marianne Chironnier, responsable suivi juridique au centre de formalités des entreprises de la CCI Paris-Ile-de-France.


Les inscriptions obligatoires

Une entreprise doit d'abord être enregistrée auprès d'un centre de formalités. Pour les autoentrepreneurs (hors commerçants et artisans), cette démarche est gratuite, comme pour les professionnels libéraux exerçant en entreprise individuelle, qui doivent s'inscrire à l'Urssaf. Pour les autres entreprises individuelles, le tarif varie entre 34,32 € pour une immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS) lorsqu'elles exercent une activité commerciale, et en moyenne 190 € pour une immatriculation au répertoire des métiers (RM), lorsqu'elles exercent une activité artisanale. Les sociétés, elles, paient respectivement 49,92 € et 210 € en moyenne.

Les artisans doivent au préalable suivre un stage de préparation à l'installation, dont le tarif est fixé par les Chambres de métiers et de l'artisanat, en moyenne autour de 260 €.

Les frais de publication

La constitution d'une société impose en outre de faire paraître un avis de création dans un journal d'annonces légales. La publication est facturée à la longueur et le prix peut augmenter en fonction de sa présentation. « En général, cela coûte entre 200 € et 400 € », estime Karine Valentin, consultante à l'Agence pour la création d'entreprise.

La rédaction des statuts

Pour la rédaction des statuts, sorte de charte fondatrice de l'entreprise, il existe des solutions clés en main sur Internet à des prix très accessibles voire mêmes gratuites, mais pas forcément adaptées à tous les cas. « Il vaut mieux ne pas prendre le risque de commettre des erreurs dans les statuts, d'autant qu'une fois enregistrés, leur modification est aussi payante », estime Xavier de Labarrière, cofondateur d'ECL Direct, une solution d'expertise-comptable en ligne pour les petites entreprises. Si le recours à un avocat ou un expert-comptable peut être judicieux, il faut alors verser des honoraires dont le montant peut atteindre plusieurs centaines d'euros. Mais des solutions intermédiaires existent. La CCI Paris Ile-de-France propose ainsi des consultations juridiques à partir de 100 € de l'heure et ECL Direct des forfaits incluant un entretien avec ses experts à partir de 240 €. Pour les sociétés dans lesquelles un apport en nature est prévu au capital, il est parfois obligatoire de le faire évaluer par un commissaire aux apports, dont il faut également régler les honoraires.

Se protéger

Certaines dépenses visent plutôt la protection de l'entreprise ou de son chef. « Si l'on souhaite déposer une marque, c'est 225 € hors taxe. Pour un brevet cela coûte autour de 500 à 700 € », illustre Marianne Chironnier.

Pour éviter de voir son patrimoine personnel saisi en cas de difficulté, l'entrepreneur individuel peut aussi faire une déclaration d'insaisissabilité. Son établissement par un notaire coûte environ 140 € auxquels s'ajoutent les dépenses de préparation, souvent plusieurs centaines d'euros. Dans le même esprit, les entrepreneurs individuels à responsabilité limitée peuvent établir une déclaration d'affectation de patrimoine. Cette démarche est gratuite lorsqu'elle est faite au moment de l'immatriculation de l'entreprise.

Pour tous, la souscription d'une assurance de responsabilité civile professionnelle et obligatoire sinon fortement recommandée. Son prix varie selon les activités.

Enfin, ils doivent aussi disposer d'un compte bancaire professionnel, dont l'ouverture coûte au minimum 200 €. Reste qu'il faut rester vigilant avant de délier sa bourse. « De nombreux organismes tentent d'arnaquer les créateurs en leur envoyant des demandes de règlement ayant l'air officiel alors que ce n'est pas le cas », avertit Xavier de Labarrière.
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source : http://www.leparisien.fr/supplement-economie/creer-son-entreprise-02-02-2015-4497621.php

Réussir mon pitch commercial


Le pitch commercial … vous connaissez ? Il s’agit de présenter, de façon simple, claire et percutante, votre activité… en moins de 2 minutes.
Facile ? pas si sûr….Présenter simplement et rapidement son activité nécessite en fait un peu d’entraînement, mais cela vaut le coup !


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Etre capable d’exprimer clairement ce que vous faites signifie que votre offre est claire, structurée, que vous savez où vous allez … et que vous êtes un bon professionnel ! Alors, cela vaut le coup de s’entraîner un peu, non ?

Comment réussir votre pitch ?

Voici quelques règles à respecter :
- ne cherchez pas à tout dire de votre entreprise : ciblez l’idée principale à retenir, celle qui fait votre +
– parlez avec des mots simples, en évitant, bien sûr le jargon technique et les abréviations
– utilisez des images, et des métaphores, pour illustrer vos propos : c’est ce qui impacte le plus votre interlocuteur
– entraînez-vous ! racontez une histoire, et soyez enjoués .. c’est le moment de transmettre toute la passion qui vous anime !

Mon pitch, c’est pour la vie ? 

Votre pitch commercial doit faire ressortir votre différenciation, l’atout que vous souhaitez particulièrement mettre en avant.
Faites-le évoluer au fur et à mesure de l’évolution de votre offre, mais aussi des besoins et intérêts de vos clients.
Travaillez-le régulièrement pour qu’il sorte de façon naturelle et sans aucune hésitation !
Et, bien sûr, le pitch n’est que la 1ère étape de la relation commerciale… il faudra ensuite être au point sur votre argumentaire pour, lorsque le moment sera venu, présenter efficacement votre offre et transformer ces contacts !

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source : http://www.aidecreationentreprise.fr/reussir-mon-pitch-commercial/