mardi 14 octobre 2014

La création d’entreprise n’a pas d’âge

L’Adie : la création d’entreprise n’a pas d’âge

MARINA AL RUBAEE | 
  • - Adie
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Pour fêter ses 25 ans, l’Adie lance une campagne d’information nationale sur le thème « Il n’y a pas d’âge(s) pour créer sa boîte ! ». Elle aura lieu du 6 au 10 octobre sur toute la France.

Dans une ambiance économiquement plus que morose, l’approche de l’Adie, une association spécialisée dans l’octroi de microcrédits, détonne en encourageant les personnes à créer leur entreprise. « C’est en mettant les conditions et l’accompagnement nécessaires à ces créations que nous ouvrons les champs des possibles, et cela malgré la période d’incertitudes que nous traversons », expose Catherine Barbaroux qui en est devenue la présidente en 2011 en succédant à Maria Nowak.

Deux publics prioritaires 

Cette nouvelle opération de sensibilisation a pour but de dépasser les clivages de l’âge pour montrer que tout le monde peut concrétiser son projet d’entreprise. « Du côté des jeunes, il s’agit de leur donner le coup de pouce pour pallier leur manque d’expérience.  Pour les plus de 45 ans, le coup d’épaule pour les aider à sauter le pas », poursuit-elle. En 2013, l’Adie a soutenu plus de 6.000 jeunes de 18 à 32 ans et 4.000 « seniors ». Ces deux publics prioritaires – souvent exclus du marché du travail et du système bancaire classique- portent en eux les ressources pour se lancer dans l’entrepreneuriat.

Des programmes ciblés

Au-delà du prêt qui n'est qu'un des aspects des missions de l’Adie, le principal enjeu se joue en coulisse avec l’accompagnement des porteurs de projets, en amont, pendant et après la création. L’association a lancé deux programmes ciblés. Créé en 2007, CréaJeunes est un parcours de formation de 2 à 4 mois proposé gratuitement aux jeunes. Il est composé de modules collectifs et d’un accompagnement individuel pour la formalisation et le développement des projets. En plus de l’octroi du microcrédit, les candidats peuvent également bénéficier d’un prêt d’honneur au taux de 0%.

Formation en accéléré pour les seniors

Le deuxième programme appelé Adie Micro-Business - lancé en 2012- est destiné aux seniors et autres créateurs, quel que soit leur âge. C’est une formation en accéléré de deux semaines qui leur permet d’acquérir des bases solides avant de lancer leurs activités. Elle intègre du conseil et un coaching personnalisé. « Beaucoup cultivent leur idée avant de la tester. Hors, il est important de la confronter à la réalité du terrain pour évaluer sa viabilité», souligne Catherine Barbaroux. Résultat, 70% des entreprises créées par les « micro-entrepreneurs » existent toujours au bout de deux ans.
«L’accompagnement est souvent la clé de cette réussite. Le but pour nos "clients" est bien sûr de gagner en temps et en confiance et leur permettre de maitriser au mieux les risques», insiste la présidente. Un sacré challenge qui a permis à l’Adie de financer plus de 140.000 microcrédits et de participer à la création de 97.000 entreprises depuis 1989. 
Concours du meilleur projet
L’Adie a également lancé le Concours du meilleur projet. Trois projets « jeune » et trois projets « seniors » éligibles au microcrédit seront sélectionnés pour une finale qui aura lieu à Paris le 6 novembre. Les candidats défendront leur « bébé » devant le jury et le public. Avec au bout, le Graal : une récompense de 2.000 euros pour lancer leurs activités. La clôture des inscriptions est fixée au 10 octobre
Pour en savoir plus : www.adieconnect.fr/creer-sa-boite/concours

En savoir plus sur http://business.lesechos.fr/entrepreneurs/financer-sa-creation/l-adie-la-creation-d-entreprise-n-a-pas-d-age-103813.php?McKHsKVOezkf5Btu.99


vendredi 10 octobre 2014

A chaque entrepreneur son réseau


Création d'entreprise: à chaque entrepreneur son réseau

Charlotte de Saintignon, publié le 

Femme, jeune de moins de 30 ans, créateur de start-up... Selon votre profil, lorsque vous créez votre entreprise, il peut être judicieux de recourir à des réseaux spécifiques. 

Création d'entreprise: à chaque entrepreneur son réseau
Faire appel à un réseau d'entrepreneurs adapté permet de trouver le bon accompagnement, adapté à chaque projet et à chaque profil.
D.R.



Les femmes, qui créent près d'un tiers des entreprises en France, autoentrepreneurs compris, peuvent se tourner vers desorganisations ou des portails Internet qui leur sont dédiés : Action'elles, entrepreneure. fr, le Centre de ressources pour l'Entrepreneuriat au Féminin (CREF), Femmes entrepreneurs... Et vers des structures spécialisées : Force femmes pour les plus de 45 ans, Mampreneurs pour les mamans entrepreneurs, Diversitelles pour les créatrices issues de la diversité, Fédération Pionnières pour des projets dans le secteur des services innovants, Enovatrices pour encourager l'e-com- merce, ou encore WBMI qui propose du mentoring aux femmes ayant créé leur entreprise depuis au moins trois ans. Principal atout de ces réseaux : leur capacité à apporter des compétences et à renforcer la confiance de la créatrice. Dominique Firinga, accompagnée par Fédération Pionnières pour lancer sa société Décodex, qui fabrique et commercialise des meubles écoconçus, en a fait l'expérience : "Cela m'a donné une colonne vertébrale plus forte, car j'ai eu la possibilité d'exprimer mes doutes et mes difficultés. Les femmes en ont besoin. Or cette approche très féminine n'est pas forcément présente dans les réseaux plus généralistes. J'ai également rencontré des modèles de femmes qui m'ont portée." 
Les plus jeunes peuvent, de leur côté, s'adresser à des réseaux outillés pour répondre aux difficultés propres aux 18-30 ans ­ manque d'expérience, de savoir-faire... et de réseaux justement ! Sur les 30 % de jeunes qui ont l'idée de créer leur entreprise, seuls 6 % y parviennent (1). Un véritable gâchis selon Dominique Restino, président fondateur du Moovjee (Mouvement pour les jeunes et étudiants entrepreneurs), nommé récemment à la tête de l' APCE, convaincu "que la jeune génération est la première ressource de notre pays". Créé en 2009, le Moovjee dispose d'un programme de mentorat dont ont déjà profité 300 jeunes et il organise, depuis 2011, un prix "Moovje Innovons ensemble", offrant aux lauréats une dotation financière, des conseils d'experts, une visibilité dans les médias et un programme d'accompagnement sur douze à vingt-quatre mois.
De son côté, l'association 100 Jours pour entreprendre va lancer la troisième édition de son concours "Tu veux monter ta boîte, gagne-la !" Les candidats ont 100 jours pour poster une vidéo sur le site et récolter ensuite le plus de votes. La récompense ? Une dotation financière, un encadrement juridique et comptable et une année de mentorat. Augustin Rudigoz, lauréat 2013, à l'âge de 24 ans, a lancé Mobeye, une application mobile qui collecte et analyse des données marketing. Outre l'aide de son mentor, il a bénéficié, grâce à 100 jours pour entreprendre, de parrains prestigieux : "Nous avons eu la chance d'être parrainés par l'entreprise Michel et Augustin, qui est devenue par la suite notre premier client. D'un point de vue professionnel, cela nous a permis de valider notre projet ; au niveau personnel, cela a été une véritable source de motivation." 
Autres initiatives nationales ciblées sur les moins de 30 ans : CréaJeunes et Cap'Jeunes. La première, développée par l'Adie, s'adresse aux jeunes issus des banlieues. Ce programme de formation gratuit comporte des modules collectifs dispensés sur deux à quatre mois, centrés sur la prise de confiance et la connaissance pratique du monde de l'entreprise, puis un accompagnement individuel dans la formalisation du projet ainsi que des actions de networking. Cap'Jeunes, du réseau France Active, soutient gratuitement les jeunes créateurs fragilisés, demandeurs d'emploi ou en situation de précarité. "Nous insistons sur les aspects économiques et financiers de la création et sur des points particuliers comme la présentation aux banques et aux investisseurs", détaille Christian Sautter, président de France Active, qui a contribué à la naissance de près de 400 entreprises depuis son lancement, en octobre 2012. 
Des expertises ciblées.Selon la nature du projet et le secteur d'activité, il peut être également utile de se rapprocher de réseaux de niche. L'accélérateur Parrainer la Croissance se consacre ainsi aux projets de start-up. Denis Jacquet, son fondateur et président, souligne que "les créateurs confondent souvent une bonne idée avec un bon marché. Notre but est de faire coïncider les deux et de les aider à travailler leur business plan et leur présentation, autant sur le fond que sur la forme pour augmenter leurs chances delever des fonds."
De la même manière, ceux qui souhaitent se lancer dans le domaine de l'économie sociale et solidaire peuvent se tourner vers l' Agence de valorisation des initiatives socio-économiques (Avise). A travers son dispositif Transfert de savoir-faire (TSF), "un porteur de projet avec une problématique ou un besoin spécifique acquiert pendant un à trois jours un savoir-faire particulier grâce à un dirigeant d'entreprise sociale en activité", explique Alexandra Morais, au sein de l' Avise. Localement, les porteurs de projet peuvent aussi contacter les plates-formes propres à chaque région, département ou ville pour s'intégrer dans le tissu économique local et accéder à des informations utiles.  













En savoir plus sur http://lentreprise.lexpress.fr/creation-entreprise/etapes-creation/creation-d-entreprise-a-chaque-entrepreneur-son-reseau_1605738.html#YFppHIrxzUogmmE0.99


vendredi 3 octobre 2014

Le statut d’étudiant entrepreneur

Le statut d’étudiant entrepreneur : des avantages pour créer son entreprise

01 oct 2014 à 18:20, par 
Les étudiants et jeunes diplômés peuvent désormais bénéficier d’avantages pour créer leurs entreprises, grâce au statut « étudiant-entrepreneur »
Selon l'APCE l'Agence pour la Création d'Entreprise, 3% des entrepreneurs étaient étudiants l’an dernier. Un pourcentage peu élevé, et pour y remédier, le statut « entrepreneur-étudiant » a été mis en place. Officialisé par le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, en septembre 2014, ce statut, ouvert à tous les étudiants et jeunes diplômés, vise à soutenir et promouvoir la création d’entreprise.
Il ne s'agit pas d'un statut au sens juridique du terme mais d'une reconnaissance et d'un accompagnement offert à ceux qui créent et innovent, indique Geneviève Fioraso, secrétaire d’Etat en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Les candidats doivent déposer leur dossier auprès des PEPITES, (les Pôles Étudiants Pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat). Les dossiers de candidature sont disponibles sur le site internet du Ministère de l’Éducation. Quelques conditions sont cependant à remplir. Pour bénéficier de ce statut, les candidats doivent être âgés de moins de 28 ans, et avoir le baccalauréat. Pour les étudiants en fin de cursus, un nouveau diplôme, le D2E, (diplôme d'étudiant-entrepreneur) leur permet de "rester étudiant", et donc de postuler pour ce statut.

Etudiant-entrepreneur : un statut qui offre plusieurs avantages

Ce statut doit permettre aux jeunes entrepreneurs d’avoir de nombreux avantages. Ils pourront par exemple bénéficier du statut d’étudiant (et donc de l’accès à la sécurité sociale étudiante, à la restauration, aux transports,…), être accompagné par deux tuteurs (un académique et un chef d’entreprise), ou encore avoir la possibilité de signer un Contrat d'Appui d'Entreprise (CAPE)avec une structure type couveuse ou coopérative d'activité et d'emploi (CAE), ou un autre partenaire du PEPITE.
Si ce statut n’apporte aucune aide financière directe, il permet tout de même aux bénéficiaires de participer à des "concours" qui, eux, permettent d’en avoir. Autre avantage : les meilleurs projets d’entreprises PEPITE peuvent se présenter au Concours d'aide à la création d'entreprises de technologies innovantes dans la catégorie "Tremplin entrepreneuriat étudiant". Avec à la clé des aides pouvant aller jusqu’à 10.000 euros.
S.A.
Photo DR @IAE Grenoble / apce.com

source : http://mcetv.fr/mon-mag-campus/0110-statut-etudiant-entrepreneur-avantages-entreprise/