lundi 31 mars 2014

Licencié économique, il remonte la pente et lance sa petite entreprise

Licencié économique, il remonte la pente et lance sa petite entreprise

PUBLIÉ LE 
Par Corinne Lange
Patrice Trimbalet a su rebondir après son licenciement. Un appui lui a permis de devenir son propre patron. Rencontre à l’occasion du printemps de la création.
L’entreprise Les menuiseries du Perthois a été créée par Patrice Trimbalet le 20 novembre 2013. Un succès!
Le dispositif d’accompagnement mis en place par la chambre de commerce et d’industrie (CCI). Les conseils de l’association pour le développement de Vitry et son arrondissement (Adéva). Un prêt à taux zéro. Et une bonne dose de détermination ont permis à Patrice Trimbalet, un Blacyat de 46 ans, de créer sa petite entreprise de menuiserie.
En 1997, lorsqu’il décide de céder son vidéo-club, Patrice Trimbalet a déjà une idée derrière la tête, celle de se lancer dans la menuiserie. Il est recruté par une entreprise de Vitry-le-François qui mettra la clef sous la porte en 2007. Rapidement, il retrouve un emploi dans le même domaine mais à Châlons-en-Champagne.« Je suis licencié lorsqu’elle est liquidée en mai 2013. Forcément, je me pose des questions sur mon avenir », confie le quadragénaire. L’idée de devenir son propre patron ne s’impose pas immédiatement. « Et puis, je me suis rendu compte que je disposais d’un portefeuille clientèle, que je bénéficiais d’une expérience. Et surtout, je savais que rester à rien faire ce n’était pas mon truc. » Ce qui le freine dans son élan,« les démarches administratives » qu’il considère comme « un véritable parcours du combattant. »

Le jeu en vaut la chandelle

La CCI, Adéva, Pôle emploi ainsi que son banquier décident de l’accompagner dans un projet qu’il a mûrement réfléchi. « Je ne me voyais pas faire autre chose que de la menuiserie », insiste Patrice Trimbalet. L’entreprise Bailleux accepte de mettre ses locaux à sa disposition. « Dans ce secteur, il y a de la place pour tout le monde. Et puis, moi les grandes cathédrales ce n’est pas mon truc. » Son entreprise, il la souhaite à taille humaine.« Mes deux poseurs travaillent en intérim. Je veux suivre mes chantiers et travailler sur la confiance. » Pas question pour autant de quitter le Vitryat pour retrouver sa région d’origine : la Bourgogne. Il investit alors 20 000 euros et bénéficie d’un prêt d’honneur à taux zéro à hauteur de 11 000 euros. « Les cartes de visite cela ne coûte pas cher mais le matériel, oui », explique l’entrepreneur. Il trouve une fourgonnette équipée sur Internet, se lance et crée « Les menuiseries du Perthois » le 20 novembre 2013.« Les débuts sont plutôt bons »,assure le chef d’entreprise. Et à ceux qui souhaiteraient suivre son exemple, Patrice Trimbalet les incite à se lancer. « Il faut savoir s’entourer, notamment d’un bon comptable. Avoir une bonne dose de courage et d’envie, un projet professionnel qui tient la route. Mais le jeu en vaut la chandelle. »
9e édition du printemps de la création aujourd’hui de 9 h 30 à 12 heures à La Fabrique, 6 bis avenue de la République : table ronde sur la création d’entreprise suivie de 14 à 17 heures par des rendez-vous individuels.


source : http://www.lunion.presse.fr/region/licencie-economique-il-remonte-la-pente-et-lance-sa-ia3b24n325201

mercredi 19 mars 2014

L'effectuation tord le cou aux idées reçues sur la création d'entreprise

L'effectuation tord le cou aux idées reçues sur la création d'entreprise

Par Valérie Talmon, journaliste | 18/03/2014

Et si la création d’entreprise était à la portée de tous ? C’est le message central de l’effectuation, une méthode pragmatique en plein développement.

Démystifier le créateur d'entreprise
Crédits photo : shutterstock.com
Démystifier le créateur d'entreprise " superhéros", c'est un des message fort de l'effectuation
Entrepreneurs, ne fuyez pas ! Derrière le terme « effectuation » se cache une nouvelle manière d'envisager la création d'entreprise. Une méthode, 5 principes-clés et un message central : après le créateur « super-héros », vive le créateur de terrain !
Entretien avec Philippe Silberzahn, professeur d'entrepreneuriat à l'EM Lyon et auteur de " L'effectuation, les principes de l'entrepreneuriat pour tous".

Quelle est l'idée centrale de cette approche de la création d'entreprise, l'effectuation ?

Philippe Silberzahn : L'effectuation est un concept surtout connu à l'étranger. Elle défend une approche particulière de l'entrepreneuriat, qui n'est pas réservée à une élite. L'idée est de décomplexer les gens !
Tout est parti de l'observation de ce que les entrepreneurs font, et la volonté d'en sortir une méthode. Car les entrepreneurs, dans la vraie vie, n'agissent pas comme dans les livres. Le message : l'entrepreneuriat tel qu'il se pratique peut s'apprendre !
L'EFFECTUATION ET SES 5 CLÉS POUR CRÉER : LA FIN DES CRÉATEURS D'ENTREPRISE SUPER-HÉROS

N'importe qui peut créer : On a souvent en tête l'image d'un entrepreneur super héros, avec des noms comme Xavier Niel, des parcours un peu magiques. Mais cela n'est pas représentatif de 99,9% des entrepreneurs.

Vous cassez dans votre approche plusieurs mythes liés à la figure de l'entrepreneur. Notamment celui d'un entrepreneur qui créé son marché comme s'il prédisait l'avenir…

Effectivement. Au rang des mythes, on a souvent l'image d'un entrepreneur qui réussit parce qu'il prédit l'avenir. C'est une erreur. L'entrepreneur qui réussit n'est pas celui qui prédit l'avenir, mais qui agit sur lui. Il peut transformer son environnement, par exemple localement en proposant de nouveaux services. Xavier Niel n'a pas prédit les nouveaux usages de la téléphonie, mais a proposé une nouvelle offre.
Philippe Silberzahn
Philippe Silberzahn
Avec cette idée, on rompt avec le message : « ce marché est en déclin, cela ne marchera jamais ». Au contraire, cela vaut la peine de s'y attaquer. C'est ce qu'a fait la chaîne Starbucks, en innovant sur un marché qu'on disait vieillissant, celui du café. Même chose avec la vogue des food trucks : la baraque à frites semblait peu propice à l'innovation. Or, certains entrepreneurs ont repensé le concept avec un regard neuf. Le Camion qui Fume, par exemple, est la preuve qu'on pouvait innover dans ce domaine !

L'effectuation, comme le lean, proposent d'aller rapidement au contact avec le marché. En clair, tester son idée très concrètement, en démarrant avec un site de démonstration. Est-ce la mort du business plan ?

Certes, sur un marché très innovant, un business plan ne sera pas très utile car les plupart des données sont inexistantes ou inappropriées. Mais le business plan reste utile pour les étapes suivantes, par exemple pour démarcher des investisseurs : avec des données chiffrées, l'entrepreneur arrive sur le terrain du concret, du planning, etc.

Cette approche pragmatique s'adresse-elle seulement aux créateurs ?

L'effectuation est un mécanisme de création au sens large, et pas seulement d'entrepreneuriat. Cela concerne donc aussi les créateurs sur des secteurs non lucratifs. Même chose pour l'intrapreneuriat : l'effectuation peut donner des clés aux groupes qui souhaitent dynamiser l'innovation de leurs salariés.,

Quel regard portez-vous sur la création d'entreprise en France aujourd'hui ?

On parle trop de création d'entreprise. Moi, j'ai créé ma première entreprise en 1987, et nous n'étions pas nombreux à le faire. Aujourd'hui, entre les start-up week-end, les incubateurs, l'écosystème de la création est très riche. Il n'y a donc pas de difficultés majeures pour créer, sauf pour certains aspects liés au financement. D'autant plus que la création d'entreprise est de plus en plus socialement bien acceptée, notamment grâce à des évolutions légales comme la création du statut d'auto-entrepreneur. Le problème, c'est comment on fait émerger des champions. Il y a en France très peu de renouvellement. Entre le bon vivier de grosses entreprises du CAC 40 et le terreau de start-up, il n'y a pas grand-chose… L'effectuation peut toutefois donner des clés aux entreprises existantes pour réussir le pari de la croissance en innovant.


source : http://business.lesechos.fr/entrepreneurs/business-plan/l-effectuation-tord-le-cou-aux-idees-recues-sur-la-creation-d-entreprise-61150.php

Les nouveaux diplômés deviennent entrepreneurs de plus en plus tôt

Les nouveaux diplômés deviennent entrepreneurs de plus en plus tôt

Devenir son propre patron, c'est certainement ce à quoi rêvent la plupart des futurs diplômés d'école de commerce. Créer son entreprise et devenir entrepreneur en espérant propulser son entreprise dans les hautes sphères. D'après un sondage réalisé par le Graduate Management Admission Council (GMAC), les nouveaux diplômés ont tendance à devenir plus rapidement indépendants que les générations précédentes. 
17 Mars 2014 | BorisLaplante | 0 commentaire
Les nouveaux diplômés deviennent entrepreneurs de plus en plus tôt

21 000 anciens diplômés entre 1959 et 2013 interrogés

Pour mener à bien son enquête, autour de l'entrepreneuriat et les écoles de commerce, le Graduate Management Admission Council a du interroger 21 000 anciens diplômés entre 1959 et 2013, parmi 132 écoles de commerce différentes du monde entier.
L'objectif étant d'étudier l'évolution de la période de transition entre le moment où les étudiants obtiennent leur diplôme et le moment où ils deviennent entrepreneurs. 

Chiffres clés de l'enquête :

  • 21 000 anciens diplomés intérrogés.
  • 132 écoles sollicitées.
  • 79% des anciens élèves scolarisés entre 1959 et 2013 travaillent pour un employeur.
  • 11% des anciens élèves scolarisés entre 1959 et 2013 sont indépendants.
  • 45% des diplômés entre 2010 et 2013 ont crée leur entreprise en sortie d'école.
  • Contre 7% de ceux qui ont obtenu leur diplôme avant 1990.


Un délai de création d'entreprise qui diminue selon les générations

La tendance évolue peu à peu. Les anciens diplômés avant 1980 mettaient 20 ans pour créer leur entreprises. Aujourd'hui, le délai moyen s'écoulant entre l'obtention du diplôme et la création d'entreprise a nettement diminué. Il est passé de 3 anspour ceux qui ont obtenu leur diplôme entre 2000 et 2009. 
Conclusion ? Les écoles de commerce formeraient davantage les étudiants à l'entrepreneuriat. Les dispositifs et les contenus des programmes les sensibiliseraient à la création d'entreprise

source : http://www.digischool.fr/actualites/creation-entreprise-etudiants-ecole-de-commerce-20266.php

Plus d’une création d’entreprise sur deux concerne une auto-entreprise

Plus d’une création d’entreprise sur deux concerne une auto-entreprise

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| 14/03/2014 | 10:49 | Entreprises de BTP
46.334 entreprises ont été créées en février 2014 dont 23.603 auto-entreprises, a annoncé vendredi 14 mars l’Institut national de la statistique et des études économiques dans un communiqué.
Le nombre de créations d'entreprises a baissé en France en février 2014 de 1,9% par rapport à janvier, et reste en recul de 0,9% sur les douze derniers mois, par rapport aux douze mois précédents, a annoncé l'Insee vendredi 14 mars.

En données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO), 46.334 entreprises ont été créées en février (y compris les auto-entreprises), a précisé l'Insee.

En février, les créations d'entreprises hors auto-entrepreneurs (22.731 créations) sont quasi stables (+0,4%) par rapport au mois précédent. Le nombre cumulé de ces créations ces trois derniers mois (décembre, janvier, février) augmente de 5,3% en glissement annuel.

Mais sur les douze derniers mois, le nombre d'entreprises créées, y compris les auto-entreprises, est en baisse de 0,9% par rapport aux douze mois précédents.
source : http://www.lemoniteur.fr/139-entreprises-de-btp/article/actualite/23890413-plus-d-une-creation-d-entreprise-sur-deux-concerne-une-auto-entreprise

«Le Comptoir», un nouvel incubateur d’entreprises destiné aux jeunes franciliens

«Le Comptoir», un nouvel incubateur d’entreprises destiné aux jeunes franciliens qui souhaitent créer, développer, ou reprendre une entreprise

Vingt-trois projets de jeunes entrepreneurs, 18-30 ans, ont retenu l’attention du comité de sélection du «Comptoir», ce nouvel incubateur d’entreprises lancé ce mois-ci. Durant, un an, ils seront soutenus et accompagnés pour développer leur activité. Avec une originalité : le «Comptoir» favorise aussi la reprise d’entreprises.
17/3/14 - 17 H 08
AVEC CET ARTICLE
  
Cette association a été mise en avant le 17 mars dans l’émission «Social Eco» de Christine Quentin, présentée par Nicolas Pierron, en partenariat avecLa Croix, chaque jour à 6h55 sur Radio Classique.
Spécialisée en économie sociale et solidaire, «Social Eco» présente chaque jour une initiative dans le domaine de l'insertion par l'activité économique, l'environnement, l'habitat, l'éducation ou l'économie numérique.

Nicolas Pierron : Vous nous parlez ce matin du «Comptoir», un nouvel incubateur lancé ce mois-ci. Il s’adresse aux jeunes qui veulent créer, développer mais aussi – et c’est l’innovation – reprendre une entreprise en région parisienne...
Christine Quentin : Oui c’est ce qui distingue le plus cet incubateur «Le Comptoir . Pour Nicolas Hazard, Président du Comptoir de l’Innovation, l’un des cofondateurs de l’incubateur, les jeunes de 18 à 30 ans sont souvent poussés et soutenus vers une culture de la création d’entreprises et de «Start Up», ce qui est une alternative positive au chômage, évidement, mais une alternative qui néglige celle de la reprise d’entreprises. Or, dans un pays où les baby-boomers se rapprochent de la retraite, la reprise d'entreprises est une option tangible, souvent plus facile que la création ex-nihilo, et elle permet de maintenir d’autres emplois. C’est donc dans cet esprit que la 1ère  sélection des 23 incubés du Comptoir a été réalisée le mois dernier. Une partie d’entre eux seront accompagnés pour la création et le développement de leur activité, l’autre pour la reprise d’une entreprise. L’objectif est de favoriser la création et/ou le maintien de 150 emplois, six emplois en moyenne par entreprise incubée.
N.P. : Quels sont les services proposés aux jeunes entrepreneurs par cet incubateur?
C.Q. : Ils bénéficient gratuitement de locaux dans deux espaces de coworking à Paris et à Bobigny, ainsi que d’un accompagnement de la part de deux membres du «Comptoir de l’Innovation» – un accompagnement à portée stratégique sur la levé de fonds, le développement économique ou encore la mise en relation avec des partenaires publics ou des investisseurs potentiels. Nos incubés bénéficieront de formations gratuites – des formations orientées métier-ainsi que d’un mentorat. Le Moovjee, le «Mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs» est partenaire du «Comptoir» et organise ce mentorat dont c’est le cœur d’activité. Un expert comptable est aussi mis à disposition.
N.P. : Et comment s’effectue la mise en relation entre un jeune entrepreneur et une entreprise à reprendre ?
C.Q. : Le «Comptoir» travaille avec des réseaux d’entreprises comme le «Réseau Entreprendre» ou la Chambre de Commerce qui effectuent ce lien en amont. Lorsqu’un jeune entrepreneur dépose son dossier au «Comptoir», la rencontre avec les cédants a déjà été faite, le projet choisi. Aucune bourse ou fonds ne sont donnés mais la Fondation JP Morgan finance le programme et l’ensemble facilite, in fine, l’accès aux investisseurs. Notamment, les investisseurs enclin à l’Impact Investing – cet investissement à impact économique et social, qui est la spécificité du «Comptoir de l’Innovation».
Il faut aussi préciser que le «Comptoir» possède un second volet à destination des salariés qui souhaitent quitter leur entreprise pour se lancer à leur compte. Cinq cheminots sont ainsi été soutenus et financés par la SNCF pour être inclus dans l’incubateur. Et dans ce cas, que l’on se rassure, tous les âges sont permis !
Chaque lundi, retrouvez une nouvelle chronique «Social Eco» sur la-croix.com.
Et retrouvez toutes les émissions «Social Eco» sur le site de Radio Classique, du lundi au vendredi.
17/3/14 - 17 H 08

    source : http://www.la-croix.com/Solidarite/Dans-l-economie/Le-Comptoir-un-nouvel-incubateur-d-entreprises-destine-aux-jeunes-franciliens-qui-souhaitent-creer-developper-ou-reprendre-une-entreprise-2014-03-17-1121726