mercredi 29 janvier 2014

Les Français et la création d'entreprise, c'est du sérieux

Les Français et la création d'entreprise, c'est du sérieux


2,4 millions de Français déclarent avoir en tête un projet entrepreneurial et envisageraient de se lancer d'ici à 2015, selon un sondage réalisé à l'occasion du Salon des entrepreneurs de Paris (5 et 6 février). Considération, ascenseur social..., les motifs sont légion.

Par Ludwig Gallet pour LEntreprise.com, publié le 
Les Français et la création d'entreprise, c'est du sérieux
2,4 millions de Français envisagent de créer dans les deux ans leur entreprise. Avec un projet en tête.
Nounproject
En amont de l'évènement qui se tiendra les 4 et 5 février prochain à Paris, le Salon des entrepreneurs, en coopération avec Cerfrance et Novancia, ont présenté les résultats d'une étude portant sur "les Français et leurs entrepreneurs". L'occasion de comprendre comment les Français considèrent les chefs d'entreprise, et s'ils s'imaginaient, pourquoi pas, à leur place. Une hypothèse plébiscitée par la ministre déléguée aux TPE-PME et à l'économie numérique Fleur Pellerin, pour qui la création d'entreprise représente de véritables débouchés en période de difficultés économiques. Rappelons qu'en 2013, 538 100 entreprises ont été créées, selon les chiffres de l'Insee.

Un monde inconnu

Premier enseignement de cette enquête: le monde de l'entrepreneuriat semble échapper à la majorité des Français. En effet, le sondage tendrait à prouver que ces derniers ne connaissent que peu la réalité de la création d'entreprise en France. Illutsration: lorsqu'on les interroge sur le nombre d'entreprises présentes dans l'Hexagone, ils sont 71% à le sous-estimer, à un million d'entreprises ou moins. Seuls 19% des sondés choisissent la bonne proposition: il y a 3 millions d'entreprises en France. Même chose quant au nombre d'entreprises créées chaque année: 45% l'estiment à 100 000 seulement. Mais surtout, la plupart d'entr eux sur-estiment le capital de départ nécessaire pour créer sa boite.

Près d'un Français sur trois a l'intention d'entreprendre un jour

Si les Français doivent encore travailler leurs chiffres, pas question pour autant de leur enlever la volonté d'entreprendre. 31% des sondés ont en effet déclaré envisager la création d'une entreprise, un chiffre haut atteint en 2002 et en 2009. Sur ce total, 27% assurent avoir d'ores et déjà un projet en tête, et le tiers de ces entrepreneurs potentiels envisagent de sauter le pas d'ici deux ans. En ne comptant que les sondés ayant déclaré avoir un projet en tête et désirer le lancer dans les deux ans (5%), on obtient un vivier de 2,4 millions de Français prêts à sauter le pas.

Respect et considération

Ces statistiques montrent un certain intérêt des Français pour l'entrepreneuriat. Ce qui est d'autant plus vrai que 78% des Français disent faire confiance aux TPE et aux PME pour redresser l'économie française, alors que 16% accordent leur confiance à l'État. 8 sondés sur 10 estiment encore que les mouvements sociaux et autres contestations des entrepreneurs depuis deux ans sont justifiés.
En termes de perception, 86% des Français pensent qu'une réussite en tant que chef d'entreprise "génère du respect et de la considération", tandis que 83% y voient une forme d'ascension sociale. Pour plus de 7 Français sur 10, créer son entreprise serait plus valorisant que le salariat. En revanche, l'école ne préparerait que trop peu aux besoins des entrepreneurs en herbe, puisque plus de 80% des sondés considèrent que le système éducatif n'est pas assez adapté pour former les futurs entrepreneurs. Pour autant, ils estiment tout de même qu'il est préférable de créer son entreprise pendant ses études, ou à l'obtention de son diplôme. Sur ce point, l'enquête ajoute que les étudiants ou les jeunes diplômés sont les plus désireux de créer leur propre structure. Plus de la moitié des 18-34 ans font en effet part de leur envie de créer une entreprise.
Méthodologie
Sondage quantitatif mené selon la méthode des quotas auprès d'un échantillon de 1000 Français, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

En savoir plus sur http://lentreprise.lexpress.fr/etapes-creation-entreprise/les-francais-et-la-creation-d-entreprise-c-est-du-serieux_45616.html#pQZd5R2Mvueh6v9U.99

source : http://lentreprise.lexpress.fr/etapes-creation-entreprise/les-francais-et-la-creation-d-entreprise-c-est-du-serieux_45616.html

Penser et construire sa présence en ligne dès la création

Penser et construire sa présence en ligne dès la création

Penser et construire sa presence en ligne des la creation
Internet est aujourd’hui un vecteur essentiel pour toute initiative entrepreneuriale. AMEN, leader notamment dans le domaine de l'hébergement en France, vous présente une étude faite par Verisign(Registrydes .com, .net et .tv) etle cabinet Merrill Research, sur la présence en ligne des TPE-PME de sept pays différents : France, Allemagne, Chine, Etats-Unis, Inde, Royaume-Uni et Turquie. Voici ce qu'il faut en retenir :


Internet : un outil de communication commercial incontournable
Internet est la principale source d’informations sur une entreprise ou un produit. La présence en ligne est essentielle au développement des entreprises de toutes tailles. Elle est la première vitrine et le point de départ à toute relation commerciale.


Un taux de présence en ligne des TPE-PME françaises parmi les plus bas
Parmi les pays étudiés, la France est, avec l’Inde, le pays avec le plus faible taux de présence en ligne. 78%  des TPE-PME françaises déclarent préférer se doter d’un site  web pour asseoir leur présence en ligne, contre 91 % en Allemagne. Ainsi, 69% des TPE-PME déclarent être plus présentes sur Internet dans les mois à venir par un site ou un blog.
En ce qui concerne les réseaux sociaux, seules 41% des TPE-PME françaises déclarent y être présentes. C’est également le taux le plus bas parmi les pays observés. En outre, elles sont 13% à opter pour cette solution, même s’ils ne sont pas doté d’un site web et ce, en raison de leur gratuité ou de leur faible coût, de  leur audience...Pour autant, 24% d’entre-elles déclarent vouloir se doter d’un site web, rappelant ainsi la préférence de la majorité des TPE-PME pour un site web; même un site vitrine de quelques pages.


Nombre de TPE-PME maîtrise mal les enjeux relatifs au nom de domaine
La décision fondatrice pour une TPE-PME souhaitant être présente sur Internet relève du choix de son nom de domaine.Contrairement aux idées reçues, la création d’un ou plusieurs noms de domaine ne nécessite pas la création immédiate d’un site web. L’enjeu étant avant tout pour les entreprises d’enregistrer et de déposer leur(s) nom(s) de domaine(s), au risque qu’un concurrent ou une autre personne s’en empare.


Pourtant elles considèrent que leur présence en ligne conditionne le succès de leur entreprise
En effet, 72% des entreprises interrogées déclarent lier la maîtrise de leur présence en ligne au succès de leur entreprise.Or une entreprise se développe rarement selon les plans prévus initiaux. L’entreprise s’adapte à son marché et évolue au fur et à mesure qu’elle le croit. Le nom de domaine doit donc être choisi en ce sens.  Avoir un nom de domaine compréhensible par une large audience, ou déposé en .com dès l’origine permet aux TPE-PME de se développer dans diverses directions ou à l’international, sans risquer de perdre leurs clients potentiels.


Même si elles ne savent parfois par où commencer
Seules 53% des TPE-PME françaises déclarent ne pas savoir que même en ne possédant pas de site, elles peuvent choisir de créer grâce à leur nom de domaine, un lien vers leur page sur un réseau social comme Facebook ou autre.En revanche, une autre manière d’utiliser un nom de domaine,connue de 94% des TPE-PME interrogées,consiste à créer une adresse email « brandée », afin de contribuer à la construction de leur image de marque.


Dans tous les cas, elles sont prévoyantes et prudentes
Si de nombreuses TPE-PME ignorent encore la plupart de tous les enjeux liés aux noms de domaines, la moitié de celles interrogées ayant l’intention de créer un site web affirment avoir déjà acheté leur(s) noms(s) de domaine et ce, sans savoir s’ils l’utiliseront pour lancer leur entreprise ou pour se promouvoir eux-mêmes, démontrant ainsi leur volonté d’entreprendre et leur maîtrise du sujet.


Penser global dès les premières étapes de la création
Si l’on se réfère aux résultats de l’Observatoire 1 min 30 des sites Internet professionnels français, 35,9% des entreprises françaises ne disposent pas d’un site internet, même si elles en reconnaissent l’importance. N’hésitez pas à vous lancer et penser global dès le début en faisant le choix du .com comme cela est le cas dans la plupart des pays.
NB  : Rendez-vous sur le Salon des entrepreneurs, le 5 fevrier 2014 sur le stand (421) de Verisign.
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source : http://www.dynamique-mag.com/article/penser-construire-presence-ligne-creation.4810

Handicap : Une entreprise de l'Eure primée pour son exemplarité

Une entreprise de l'Eure primée pour son exemplarité

A Ezy-sur-Eure trois personnes reconnues comme étant  travailleurs handicapés ont créé DVP Conception, une société spécialisée dans le bâtiment
  • Par Richard Plumet
  • Publié le 24/01/2014 | 12:19, mis à jour le 24/01/2014 | 13:09
© France 3 Haute-Normandie
© France 3 Haute-Normandie

"Unis par le fil de la vie"

Victor, Daniel et Pascal ont décidé de changer de métier et de s'unir dans la création de leur entreprise à Ezy-sur-Eure. Leur point commun : avoir été victime d'un accident du travail  et être devenus travailleurs handicapés.

DVP Conception, leur jeune entreprise, a été récemment primée par l'AGEFIPH(Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées).

VIDEO : le reportage France 3  Haute-Normandie de Frédéric Lafond et Eric Lombaert  avec les interviews de :
  • Victor Ferreira, technicien d'études du bâtiment
  • Pascal Boucheteau, technicien d'études du bâtiment
  • Daniel Pelvoisin, technicien d'études du bâtiment


source : http://haute-normandie.france3.fr/2014/01/24/une-entreprise-de-l-eure-primee-pour-son-exemplarite-401749.html

30% des entreprises créées par des étrangers relèvent de la construction

30% des entreprises créées par des étrangers relèvent de la construction

30% des entreprises créées par des étrangers relèvent de la construction
Selon une étude publiée en décembre par l'APCE, plus de 25 000 entreprises ont été créées en France par des étrangers. 30% de ces entreprises appartiennent au secteur de la construction. Dans 87% des cas, ces entreprises majoritairement artisanales sont inscrites au répertoire du métier de la construction.

Vie des sociétés | 

En France, la création d’entreprise est ouverte à tous les résidents sur le territoire indépendamment de leur nationalité et sous certaines conditions.

Afin de connaître le profil de ces créateurs d'entreprises en France, la direction de l'accueil, de l'accompagnement des étrangers et de la nationalité (DAAEN) et l'agence pour la création d'entreprises (APCE) ont réalisé une enquête inédite, publiée en décembre 2013.

Selon cette étude, réalisée d'après les chiffres bruts des créations de l'année 2010, 8 % des nouveaux dirigeants se déclaraient de nationalité étrangère. 4 % affirmaient être originaires d’un pays de l’Union européenne et 4 % d’un pays hors Union Européenne. Sur l'année 2010, ce sont donc plus de 25 000 entreprises qui ont été créées par des personnes de nationalité étrangère d’un pays hors UE.

25 000 entreprises créées par des étrangers en France

Sur ces 25 000 entreprises, 30 % ont été créées dans le secteur de la construction, sachant que les Français ne représentent pour leur part que 16 % des créateurs d'entreprises dans ce secteur.

47 % des entreprises « traditionnelles » créées par les personnes de nationalité étrangère sont inscrites au répertoire des métiers (33 % pour les créateurs français) et 70 % des entreprises artisanales (hors régime auto-entrepreneur) créées le sont dans le secteur de la construction.

Les entreprises artisanales concernent tout particulièrement certains secteurs d’activité. Ainsi, une majorité d’entreprises est inscrite au répertoire des métiers dans le secteur de la construction (87 % des créations du secteur sont réalisées par des créateurs de nationalité étrangère).

Un domaine plus accessible

D'après l'étude de l'APCE, si le bâtiment et l'artisanat (ébénisterie, maçonnerie, climatisation, plomberie, tapissier, plaquiste, peintre) font partie des domaines vers lesquels se tournent les étrangers, c'est parce que ces types de projets sont « facilement accessibles pour eux ou définis en fonction des expériences acquises (activités exercées ou diplômes obtenus dans leur pays d'origine) ».
Mais il reste encore des freins et des obstacles à la création d'entreprise d'après un sondage réalisé auprès des étrangers :
- les obstacles structurels comme la crise économique ;
- les obstacles personnels comme la situation sociale et le manque de ressources financières ;
- les obstacles familiaux liés aux contraintes familiales et à la pression de l'entourage ;
- les obstacles environnementaux avec le manque de locaux ou d'infrastructures de transports ;
- les freins liés aux discriminations, clichés et stéréotypes.

Pour l'APCE, l'enjeu est aujourd'hui d'accompagner les créateurs d'entreprises dans leur démarche. L'étude présente une multitude de conseils et astuces pour tous ceux qui voudraient se lancer dans la création d'entreprise.

Lire l'étude complète

Claire Thibault
© michaeljung - Fotolia.com

source : http://www.batiweb.com/actualites/vie-des-societes/30-des-entreprises-creees-par-des-etrangers-relevent-de-la-construction-23-01-2014-23630.html