jeudi 28 novembre 2013

ACCEDE Provence Entrepreneurs vous présente LE PHARE : « 1er concours Euro-Méditerranéen de la création d’entreprise »

ACCEDE Provence Entrepreneurs vous présente LE PHARE : « 1er concours Euro-Méditerranéen de la création d’entreprise »

Le 8 avril 2014  et pour la 16ème année consécutive Le Phare : « 1er concours Euro-Méditerranéen de la création d’entreprise » organisé par ACCEDE Provence Entrepreneurs aura lieu à KEDGE BS (anciennement Euromed Management). Ce concours à vocation social s’adresse avant tout aux demandeurs d’emploi et aux étudiants de la région PACA et de tout le pourtour euro-méditerranéen. L’ambition d’ACCEDE Provence Entrepreneurs de « faire d’un demandeur d’emploi aujourd’hui, un créateur d’emplois demain » a déjà permis de créer 213 emplois en région PACA et de réaliser en moyenne 30 études chaque année.

 L’édition du Phare 2013 a récompensé 6 projets prometteurs (3 dans la catégorie demandeurs d’emploi et 3 dans la catégorie étudiant) dans les catégories : meilleur projet, projet innovant, projet RSE et a accueilli les co-fondateurs de VDM (Maxime Valette) et de Faguo Shoes (Nicolas Rohr) ainsi que le fondateur de School Touch (Thibault Lavielle). Agissant comme un réel tremplin, Le Phare a récompensé ses 6 grands gagnants grâce à 32 500 euros de dotation.  Actuellement en pleine phase d’appel à candidature et ce jusqu’au 15 janvier, porteurs de projet, venez tenter votre chance et inscrivez-vous sur notre site : www.accede-provence-entrepreneurs.com.

Chaque année le Phare est une Grande Journée de l’entrepreneuriat réunissant des professionnels qui ont réussi et transmettent leur savoir aux porteurs de projet. Le Phare ce sont des ateliers coaching, des conférences, des échanges, des prises de contact. A l’issue de cette journée sera organisée la Grande Conférence du soir et nous aurons cette année l’honneur d’accueillir M. Charles Beigbeder en tant que principal intervenant.

Pour toutes informations contactez-nous au 04.91.82.73.30 ou par mail à l’adresse : lephare@kedgebs.com


Venez nous rejoindre sur : Twitter, Facebook, LinkeDin, Viadeo, busiboost

mercredi 27 novembre 2013

La création d'entreprise a le vent en poupe

La création d'entreprise a le vent en poupe

 | 4

Emploi

Pôle Emploi  met en place un accompagnement pour aider à monter sa propre entreprise./Photo DDM, archives
Pôle Emploi met en place un accompagnement pour aider à monter sa propre entreprise./Photo DDM, archives
Sur les quelque 600 000 personnes qui créent chaque année leur entreprise en France, la moitié est des demandeurs d’emploi. Incitation et freins pour se lancer dans l’aventure.
«Aujourd’hui en France, une entreprise sur trois disparaît avant trois ans d’existence. Une sur deux avant cinq ans». Les chiffres avancés par Véronique Hoarau ne sont pas de nature à entamer l’enthousiasme de cette conseillère Pôle emploi à l’agence de Pamiers, en Ariège. Pour elle, ils ne font que démontrer la nécessité de mieux accompagner ceux qui, chaque jour, décident de se lancer dans la création de leur société.
«Seuls 28 % des porteurs de projet bénéficient d’un appui aujourd’hui. Il faut faire évoluer ce pourcentage», martèle celle qui est maintenant référente en matière de création d’entreprise dans son agence. Car les aides existent bel et bien. Pôle emploi propose des services d’accompagnement gratuits à tous les demandeurs, indemnisés ou non. À Pamiers, on est même allés plus loin, en organisant des rendez-vous sur la création d’entreprise avec des salariés qui prévoient de monter leur projet.

Étapes accompagnées

Les conseillers sont disponibles dès la première étape, décisive : celle de l’idée. «Il faut aider les personnes intéressées à la formaliser, explique Véronique Hoarau. Écrire son projet est primordial.» Viennent ensuite l’étude de marché et la prévision financière. «Toutes les étapes sont alors accompagnées par la chambre de commerce et d’industrie et/ou des prestataires compétents.» Un processus indispensable pour s’assurer de la viabilité du projet mais aussi choisir un statut juridique, avant le démarrage de son activité. «Là encore, il existe des aides financières, souvent méconnues», regrette Véronique Hoarau. Grâce à l’Accre, les demandeurs d’emploi qui reprennent ou créent une entreprise peuvent être exonérés de charges sociales pendant un an. L’ARCE est une autre aide financière correspondant à une partie des allocations restantes dues par Pôle emploi.
Autant de dispositifs visant à «cultiver un esprit d’entreprise» pour Véronique Hoarau, qui peut aujourd’hui se féliciter de voir 60 % des demandeurs dont elle s’occupe opter pour la création ou la reprise d’une société.

Sur mesure

Pôle emploi propose deux dispositifs d’accompagnement : l’objectif projet création ou reprise d’entreprise (OPCRE) dure trois mois, émaillés de dix entretiens durant lesquels le demandeur d’emploi pourra préciser son projet, élaborer une étude commerciale, choisir son statut juridique et initier un business plan. L’évaluation préalable (EPCE) permet, au fil de six entretiens, de faire le point sur un projet déjà bien avancé et de mettre en place un plan d’action.

source : http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/21/1757749-la-creation-d-entreprise-a-le-vent-en-poupe.html

mercredi 20 novembre 2013

Silicon Sentier inaugure Numa, son centre dédié aux start-up

Silicon Sentier inaugure Numa, son centre dédié aux start-up

Publié par Thomas Pontirolile jeudi 14 novembre 2013
 
Silicon Sentier peut désormais héberger toutes ses activités dans un seul et unique bâtiment de 1 700m², situé dans le Sentier à Paris. Le lieu se veut ouvert entre chaque espace de travail.

Numa plan
Paris compte un nouveau centre pour les start-up. Annoncé en début d'année 2013, le lieu regroupant toutes les activités de Silicon Sentier ouvre ses portes. Le nom retenu est finalement Numa, pour évoquer l'univers numérique.
« Les objectifs n'ont pas changé, nous confie la déléguée générale, Marie Vorgan Le Barzic, pour qui l'association reste au service de l'entrepreneuriat ».

Le projet Numa s'est d'abord fixé pour mission de susciter une « émulation intellectuelle afin d'attirer des talents » mais aussi de « structurer des communautés ». Pour tenter d'y répondre, le rez-de-chaussée du bâtiment se veut ouvert vers l'extérieur et à quiconque voulant venir se poser, pour échanger et y travailler gratuitement - avec une capacité d'accueil comprise entre 40 et 120 personnes, l'endroit veut être un marchepied pour accéder au premier étage.

C'est ici que La Cantine a élu domicile. L'espace decoworking, créé en 2008, est accessible sans sélection et dans la limite de 40 places disponibles. Se décrivant à la fois « comme un lieu de travail et un projet collaboratif dédié aux nouvelles technologies », cet espace a vocation à créer des interactions entre entrepreneurs, développeurs, chercheurs, designers ou simples visiteurs. De 16 000 visiteurs en 2010, La Cantine pourrait en accueillir plus de 40 000 à l'avenir, et devenir toujours plus un tremplin vers l'entrepreneuriat.

Deux nouveaux programmes

Il faudra accéder au deuxième étage pour entrevoir les nouveautés introduites avec Numa. Sorte de zone tampon entre la découverte et la création de son entreprise, accessible au prochain niveau, cet espace propose deux programmes. « Schoolab » tout d'abord, sert à « réfléchir à de nouvelles façons de concevoir le passage des compétences théoriques » en mélangeant des étudiants issus de structures différentes.

À ses côtés, le programme « Data Shaker » met à disposition des données de grandes entreprises. En collaboration avec la SNCF, partenaire de l'association, le projet vise à faire émerger des solutions nées de l'exploitation des données. Tant des ressources externes qu'internes seront invitées à collaborer.

Au-dessus est logée la douzaine de start-up de l'accélérateur Le Camping. Créé en 2011, ce programme vise à accompagner des jeunes sociétés sur six mois. La cinquième saison, présentée la semaine prochaine, aura la primeur de tester les nouveaux locaux. Marie Vorgan Le Barzic observe « une très grande montée en niveau » ce semestre, ce qu'elle impute à la « réputation montante de l'accélérateur ». Selon elle, « les start-up sont beaucoup plus professionnelles dans leur façon d'envisager leur technologie et leur positionnement ».

Numa camping

Après le Camping a été placé un espace dédié à l'événementiel, « de la conférence accueillant 200 personnes jusqu'aux workshops en petits groupes », indique l'association. Au dernier étage trône la plus petite pièce, mais celle offrant la plus belle vue, elle est vouée « au développement de la créativité et de la vision ».

Favoriser les transferts de compétences

Partenaires du projet Numa, Google, Orange et BNP Paribas n'interviendront pas pour autant dans la sélection des start-up ou dans les choix de la structure, confie la déléguée générale. « Leur contribution sera ponctuelle à l'occasion de temps forts ou bien si l'on sollicite leurs compétences », précise Marie Vorgan Le Barzic. D'ajouter que Silicon Sentier a d'ailleurs aidé à la réflexion autour de l'accélérateur d'Orange.

Y'aura-t-il des ponts entre les différentes structures dédiées aux start-up ? Probablement, à en croire la déléguée générale, même si rien n'est décidé pour l'instant. « Le sens de l'histoire c'est de favoriser les interactions et les transferts de compétences, et pas de préserver son territoire », considère-t-elle. Maintenant que Numa est lancé, plusieurs chantiers vont pouvoir commencer, explique Adrien Schmidt.

D'après lui, nommé à la tête de Silicon Sentier en février dernier, le nouveau centre dédié aux start-up veut rayonner dans le quartier - historiquement au coeur de la scène entrepreneuriale parisienne - en en étendant la capacité d'accueil via des démarches immobilières. Numa a également vocation à renforcer son personnel et ses moyens technologiques. La structure souhaite enfin développer des mécanismes de financement.


À lire également :

source : http://pro.clubic.com/entrepreneur-et-creation-entreprise/actualite-600714-numa-porte-voix-scene-parisienne-start-up-ouvre.html

Marie obtient une bourse pour sa mention TB au bac, et souhaite créer son entreprise

Marie obtient une bourse pour sa mention TB au bac, et souhaite créer son entreprise

Une bourse de 2000 € remise à 60 bacheliers : Marie en BTS MUC nous raconte

Elle a été à l'honneur dans les salons du département à Versailles. Marie Lochon, 18 ans, est l’une des 60 jeunes titulaires du bac, mention très bien, à qui le conseil général, a remis, une bourse au mérite de 2000 €.

« Je ne pensais pas si bien réussir mais j’ai eu 16,7 de moyenne générale à l’examen avec un 17 en langues, 18 en maths et 15 à l’épreuve de commerce », répond la jeune fille lorsqu’on lui demande de détailler les notes obtenues en juin dernier.

Pourtant, tout n’a pas été nécessairement facile pour elle dans l’obtention de ce diplôme. « Je dois tout à une de mes profs du lycée qui m’a littéralement prise en mains en terminale et, pendant trois mois, m’a encouragée à travailler d’arrache-pied pour réussir », confie l’ancienne élève du lycée Henri-Matisse de Trappes en section Bac Pro Commerce.

Marie habite depuis peu à Coignières en compagnie de sa mère, assistante maternelle, de sa grande sœur et de son beau-père. L’adolescente confie que la situation de la famille n’a pas toujours été « facile », ce qui a décuplé son énergie à réussir.

Marie veut maintenant créer une entreprise


Elle fait d’ailleurs la fierté de ses parents. « Mon père, qui n’a qu’un CAP, est très heureux pour moi. Ma mère, elle, s’est arrêtée en 4e », raconte-t-elle. Entreprenante, la jeune fille n’entend pas s’arrêter là. Elle est aujourd’hui étudiante en BTS MUC « Management des unités commerciales » au Centre de formation des apprentis (CFA) Affida à La Verrière où sa bonne humeur ravit ses professeurs.

« Je veux d’abord bien réussir mon BTS pour pouvoir intégrer ensuite une grande école de commerce à Paris. Ensuite, j’aimerais monter ma propre entreprise de création de prêt-à-porter », avoue la jeune étudiante qui a songé, cet été, avant de se raviser, de tout quitter pour être « fille au pair à New York ».

Son idée de création d’entreprise n’est pas du tout farfelue. Elle l’a même étudiée en détail. « Je connais, dit-elle, beaucoup de jeunes de Trappes qui crée des lignes de vêtements ou d’accessoires et ne savent pas comment les diffuser. Je veux les regrouper avec moi dans une société de création. Rien n’existe dans ce secteur et les aides de la Chambre de commerce sont assez importantes. »

Pour l’heure, Marie suit son BTS en alternance : deux jours de cours au CFA, trois jours en entreprise chez Hertz à Trappes où elle occupe une fonction commerciale.

Sur le plan financier, l’aide de la bourse, qu’elle a déjà perçue, est la bienvenue. « J’ai tout mis de côté en vue de la poursuite des études », raconte Marie qui a aussi obtenu son permis de conduire du premier coup.

Une bourse de 2000 € remise à 60 bacheliers



Ils ont brillamment réussi l’épreuve du baccalauréat en juin dernier en obtenant la mention très bien, soit une moyenne générale supérieure à 16. Soixante d’entre eux seront reçus, ce soir à Versailles, à l’hôtel du département afin de recevoir cette bourse des mains du président UMP du conseil général, Alain Schmitz.

Depuis 2009, le conseil général a décidé de donner un coup de pouce aux plus méritants d’entre eux en mettant en place une bourse au mérite pour ceux dont les familles disposent de revenus limités et ne sont pas imposables. En 2011, une centaine de bourses ont été accordées.

Il s’agit d’une somme de 2000 € offertes à ceux qui souhaitent poursuivre leurs études supérieures. Les cursus, qu’ils entament ensuite, sont très divers : classes préparatoires aux grandes écoles, études de médecine ou bien filières courtes (BTS).

Le choix de distinguer des lycéens provenant de milieux modestes n’est pas le fruit du hasard. « Les moyens financiers des familles ne doivent pas constituer un frein à l’accès de ces élèves à l’enseignement supérieur. Le département tient à accompagner les meilleurs d’entre eux dans les Yvelines sur le chemin de la réussite », indique Alain Schmitz.

La bourse au mérite entre dans le dispositif « coup de pouce » aux 16/25 ans afin d’assurer l’égalité des chances dans le domaine des études, voyages, transports ou de l’engagement associatif. Ce mécanisme permet, notamment, à des jeunes de financer leur permis de conduire via une aide de 500 €.


Laurent Mauron 
Article publié dans le Parisien du vendredi 08 novembre 2013

 Réagir sur le Forum Bac
Contact
19.11.2013
Retour au dossier Bac 
Bac : Marie obtient une bourse pour sa mention TB au bac, et souhaite créer son entreprise : Imprimer 
 Derniers articles "Bac"


source : http://etudiant.aujourdhui.fr/etudiant/info/marie-obtient-une-bourse-pour-sa-mention-tb-au-bac-et-souhaite-creer-son-entreprise.html

Quelque 30.000 entreprises artisanales restent à reprendre chaque année en France

Quelque 30.000 entreprises artisanales restent à reprendre chaque année en France

LE MARDI 19 NOVEMBRE 2013 À 11:00

C'est la "Semaine nationale de la création/reprise d'entreprises artisanales", jusqu'au 23 novembre. Chaque année en France, "papy boom" oblige, 60.000 entreprises artisanales cessent leur activité. La moitié seulement sont reprises. C'est l'équivalent de 100.000 emplois qui sont détruits. Ticket d'entrée : entre 200.000 et 300.000 euros.

En France, 60.000 entreprises artisanales disparaissent chaque année. © Fotolia.com
Racheter une petite entreprise, c'est souvent le fruit d'une reconversion, volontaire ou pas, d'un déménagement, d'une installation à la campagne.

C'est ce qu'à fait Georges Bell. Il était directeur général d'une société spécialisée dans la sécurité informatique. Son entreprise a été rachetée par un groupe américain. A 33 ans, il a décide de quitter Paris pour l'Aube, et l'informatique... pour un tout autre métier. Il est désormais à la tête d'une entreprise qui fait de l'installation de chauffage, de plomberie et d'électricité à Saint-Benoit-sur-Vanne, dans l'Aube. Il a acheté en réalité deux sociétés pour 500.000 euros.

D'après François Moutot, directeur général de l'Assemblée permanente des chambres de métiers et d'artisanat, il faut compter entre 200.000 et 300.000 euros pour reprendre par exemple un commerce de proximité. Les Chambres de métiers et d'artisanat délivrent des formations pour accompagner les repreneurs potentiels.

L'Auvergne vous offre trois mois de loyers

C'est la deuxième année que l'Auvergne lance cette opération maline et qui a beaucoup fait parler d'elle l'an dernier. Le principe est simple : pour attirer les candidats sur des postes en tension, la région fait un chèque qui permet de couvrir les trois premiers mois de loyer de la période d'essai.
Une aide qui peut aller jusqu'à 3000 euros par mois. Pour cela, il faut donc avoir décroché l'une des 100 offres d'emplois offertes et habiter à plus de 60 kilomètres de son nouveau lieu de travail. Cette année, le dispositif est étendu aux repreneurs d'entreprise, justement. Vous avez jusqu'au 18 janvier pour poster sur le site new deal en auvergne.fr.

























































http://www.franceinfo.fr/economie/c-est-mon-boulot/quelque-30-000-entreprises-artisanales-restent-a-reprendre-chaque-annee-en-fra-1219013-2013-11source :

mardi 12 novembre 2013

La création d’entreprise, combien ça coûte vraiment ?

149

31 octobre 2013 par Etienne Portais dans Conseils d'experts avec 3 commentaires
creation-entreprise-coûts
2
Troisième volet de votre rubrique “Juridique”, après un premier focus sur les différences entre les statuts d’auto-entrepreneur et celui de société, puis un passage en revue les différents statuts de société, il est maintenant temps de se pencher sur l’immatriculation et les frais que nécessitent la création d’entreprise, selon le statut choisi. Article rédigé en partenariat avec Marion le Marchand, avocate à Lyon.
Toute création (entreprise individuelle ou société) nécessite l’accomplissement de diverses formalités administratives, afin de :
Déclarer votre activité et demander votre immatriculation :
  1. au répertoire Sirene, tenu par l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE),
  2. au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS), tenu par le greffe du tribunal de commerce, si l’activité est commerciale (sauf option pour le régime de l’auto-entreprenariat) ou en cas de constitution de société,
  3. au répertoire des métiers (RM), tenu par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA), si votre activité principale est artisanale,
  4. au Registre Spécial des Agents Commerciaux (RSAC), tenu par le greffe du tribunal de commerce, si vous relevez de ce statut.
Entrer en contact avec les diverses administrations (organismes sociaux et fiscaux, de manière privilégiée) et maintenir ces relations pendant toute la vie de votre entreprise.

Qui sont les interlocuteurs?

Pour effectuer ces démarches, l’interlocuteur unique est le Centre de Formalités des Entreprises (CFE). Un accès Internet est aussi disponible, afin d’effectuer les démarches en ligne : Guichet-entreprises.fr
Une fois votre entreprise immatriculée, vous bénéficierez d’un numéro unique d’identification (SIREN ou SIRET, selon votre statut) et d’un code d’activité principale exercée, communément dénommé “code APE”. Ce code APE servira notamment de premier indice à la recherche de l’éventuelle convention collective applicable, sans toutefois représenter un critère suffisant en soi.
Les micro-entrepreneurs sont dispensés d’immatriculation au RCS, de même que les personnes exerçant une activité artisanale à titre complémentaire.
Attention toutefois aux idées préconçues car les formalités à accomplir auprès du CFE ne sont pas exhaustives. Ainsi, plusieurs autres diligences seront, selon votre situation, nécessaires avant de vous lancer (autorisations en cas d’activité réglementée, précautions en cas d’exercice à votre domicile, stages préalables obligatoires pour certaines activités, assurances, INPI, caisse de retraite, Poste, lignes de téléphone et télécopie, etc.).
Votre attention est également attirée sur de nombreuses pratiques commerciales trompeuses visant les créateurs d’entreprise. Des offres payantes sont ainsi proposées aux créateurs (accomplissement de formalités, inscription sur des annuaires professionnels, etc.), sans qu’aucune ne corresponde aux formalités obligatoires. Il vous est fortement déconseillé de donner suite à ces offres. En cas de doute, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre conseil habituel ou du CFE directement.
Les coûts indiqués ci-après sont donnés à titre indicatif et ne concernent en tout état de cause que les formalités obligatoires.
Le créateur devra ainsi, selon son besoin, prévoir l’application d’autres frais (prestations accessoires proposées par les CFE, honoraires des conseils professionnels (avocat, expert-comptable, etc.), le cas échéant, frais de mission du commissaire aux apports, frais de rédaction et de publicité de la déclaration d’insaisissabilité des entrepreneurs individuels, frais de constitution et de dépôt de la déclaration d’affectation du patrimoine pour les entrepreneurs individuels à responsabilité limitée (EIRL), frais de dépôt et de réservation des droits de propriété intellectuelle et industrielle, etc.).
Dans la prochaine rubrique, nous aborderons les diverses obligations sociales et régimes fiscaux auxquels les startupers sont soumis, selon leur statut.

Tableaux récapitulatifs


Coût de création d’une entreprise individuelle
Statut/Formalités
Entreprise commerciale
Entreprise artisanale
Professionnel libéral
Agent commercial



Immatriculation
Au RCS
62,19 €
La déclaration d’activité pour les micro-entrepreneurs dispensés d’immatriculation au RCS est gratuite
Au RM
185 €
variable toutefois selon les départements (il s’agit d’une moyenne)
Pour les bénéficiaires du régime microsocial, gratuité
X
Non applicable
Au RSAC
26,65  €



Stage de préparation à l’installation
X
Non applicable
250 €
variable toutefois selon les départements (il s’agit d’une moyenne)
Des dérogations sont possibles, selon les diplômes et les compétences professionnelles
X
Non applicable
X
Non applicable
 Inscription URSSAF 
Gratuite
Gratuite
Gratuite
Gratuite
Coût de constitution d’une société
Statut/Formalités
SARL-EURL-SNC-Sociétés civiles
SA-SAS



Immatriculation

 Au RCS
83,96 €
Au RCS
83,96 €
 Au RM
200 €
variable toutefois selon les départements (il s’agit d’une moyenne)
 Au RM
200 €
variable toutefois selon les départements (il s’agit d’une moyenne)
Frais de publication journal d’annonce légale (JAL)
250 € – 450 €
variable toutefois selon les départements (il s’agit d’une moyenne)
 270 € – 470 €
variable toutefois selon les départements (il s’agit d’une moyenne)
Coût de constitution d’une association
Statut/Formalités
Association
 Insertion au Journal Officiel des Associations et des Fondations d’Entreprises
 44 €
(90 € si l’objet dépasse 1 000 caractères)
Lexique:  RCS : registre du commerce et des sociétés / RM : répertoire des métiers / RSAC : registre spécial des agents commerciaux
Crédits Photo: Flickr
2

source : http://www.maddyness.com/startup/conseils-dexperts/2013/10/31/creation-entreprise-couts/