jeudi 27 juin 2013

DU création d'entreprise de l'UCP

Sara Coulibaly, titulaire du DU création d'entreprise de l'UCP, crée son entreprise My Miry

My Miry : Une marque de chaussures haut de gamme.

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Depuis près de deux ans le diplôme universitaire (DU) création d’entreprise de l’université de Cergy-Pontoise (UCP) soutient et accompagne les porteurs de projet dans toutes les étapes du lancement d’entreprise : enseignements juridiques, de comptabilité, de marketing et de ressources humaines. Sara Coulibaly, diplômée en 2013, développe aujourd’hui My Miry, sa marque de chaussures haut de gamme.
D’origine ivoirienne, Sara Coulibaly, 27 ans, débute son activité en 2011 en prenant le statut d’auto-entrepreneur. Spécialiste et amatrice de mode ethnique, elle crée des chaussures et des accessoires d’inspirations africaines qu’elle poste au départ sur Facebook. Face à l’engouement que ses créations génèrent sur les réseaux sociaux, Sara Coulibaly rejoint en octobre 2012, le DU création d’entreprise proposé par l’UCP.  
« Tout au long de la formation, j’ai reçu un soutien humain considérable qui m’a permis de résister au stress de la création d’une entreprise. En choisissant cette formation, il faut aussi accepter que son projet puisse être jugé et critiqué ; c’est exactement ce qui permet à l’entrepreneur d’avancer et de consolider son projet », explique Sara Coulibaly.
Aujourd’hui, My Miry vient de passer au statut de société par actions simplifiées (SAS). Sarah Coulibaly s’est rapprochée d’une usine basée en Espagne qui reproduit ses prototypes et une boutique de chaussures de luxe parisienne propose désormais ses créations.
« Cette année de formation est une année de mutation. De créatrice de mode je suis devenue président directeur général d’une SAS. Le lancement de mon entreprise est un succès, ce qui n’aurait peut-être pas été le cas sans les conseils avisés de mes enseignants et des intervenants sur le plan organisationnel, commercial, marketing et financier. Le DU m’a donc permis de concevoir une entreprise avec des bases solides », précise-t-elle.
Le DU création d’entreprise de l’UCP propose à la fois une approche globale des compétences nécessaires à la bonne gestion d’une entreprise mais aussi un suivi professionnel personnalisé. À l’issue de la formation, un accompagnement de l’entrepreneur garantit la pérennité de l’entreprise. Imaginée et pilotée par des professionnels (avocats, banquiers…) la formation a déjà soutenu 26 personnes dans leurs projets de création.
Informations pratiques :
Lieu de la formation : université de Cergy-Pontoise, site des Chênes Durée de la formation : d’octobre à septembre 203 heures de cours pratiques sur 29 jours 72 heures de formation individuelle

source : http://www.capcampus.com/campus-live-474/sara-coulibaly-titulaire-du-du-creation-d-entreprise-de-l-ucp-cree-son-entreprise-my-miry-a25975.htm

Un business qui roule pour l'Entrepreneur de l'année !


Chauffeur privé : un business qui roule pour l'Entrepreneur de l'année !

Yann Hascoet, Omar Benmoussa, Othmane Bouhlal

Yan Hascoet, le créateur de Chauffeur Privé, vient de se voir décerner le prix BFM Academy. Une belle récompense pour ce jeune chef d’entreprise et ses deux associés. Décryptage des points forts de ce business émergent sur un segment qui fait grincer des dents les chauffeurs de taxi.

Créer sa boîte sur un créneau a priori fermé, renouveler les codes du secteur et conquérir une nouvelle clientèle : un rêve pour un créateur ? C’est en tout cas le défi relevé par Yan Hascoet, un jeune chef d’entreprise qui, avec Chauffeur Privé, vient de remporter le prix BFM Academy de « l’Entrepreneur de l’année 2013".Ingénieur de formation, il est passé par le domaine  du conseil en stratégie (McKinsey) avant de sentir naître en lui l’envie de créer son entreprise. Après avoir co-fondé en 2010 Oh My Deal (plateforme web gratuite qui répertorie les offres dʼachat groupé et de ventes flash), qu’il a depuis revendu à ses associés de l'époque, il se lance dans un nouveau défi. Chauffeur privé, en 2011, avec un lancement du service en avril 2012.
Le concept ? Proposer une solution de transport de personnes suite à la dérégulation du marché des taxis et des véhicules de tourisme.La start-up prend la forme d'une centrale de réservation de véhicules avec chauffeurs en Ile-de-France.


"Sur la chaîne du transport business, il manquait une offre élaborée"
Une idée qui a germé en lui progressivement : « Je n’ai pas eu un moment « Eureka ! » pour lancer cette idée. C’est plutôt un cheminent en plusieurs étapes, confie Yan Hascoet. Tout d’abord, j’étais vraiment surpris que le marché du taxi soit si peu sophistiqué, comparativement à l’hôtellerie, à l’aviation. Sur la chaine du transport business, il manquait une offre plus élaborée pour les déplacements urbains. De plus, quand j’étais à l’étranger, j’utilisais assez souvent des services de taxis alternatifs, mais tout se passait via un numéro de téléphone pour trouver un chauffeur. Assez archaïque, là encore ! A mon retour à Paris, j’ai été frappé par le vrai manque d’offre : Paris compte 3 taxis pour 1000 habitants, très peu par rapport aux autres grandes villes dans le monde. » Trois constats qui auraient pu rester sans suite si la législation n’avait pas donné un coup de pouce au créateur.



Quand la législation débouche sur une opportunité de business

Le marché s’est ouvert  à la faveur d'un changement de réglementation en 2010, avec la loi sur la modernisation des services touristiques, créant le statut de «véhicule de tourisme avec chauffeur» (VTC).
Contrairement aux taxis, les VTC n'ont pas le droit d'embarquer un client qui les hèle, mais doivent obligatoirement être réservés à l'avance et présenter un véhicule de bonnes dimensions, équivalentes au moins à une grosse berline. Ici, pas besoin d'une licence ou de compteur, comme les taxis...
A noter : une nouvelle grève des taxis est prévue le 27 juin prochain, suite à la manifestation du 10 janvier 2013.  Parmi leurs revendications,  une hausse de la TVA et l’instauration d’une obligation d’un délai de 2 h entre la réservation d’un véhicule et la course.


Afin de bien comprendre le fonctionnement de ce marché, Yan Hascoet contacte un spécialiste Richard Darbéra, chercheur au CNRS et auteur d’une étude sur le sujet. « J’ai aussi rencontré des chauffeurs, car avec les usagers, c’est notre seconde clientèle, explique le créateur. »


Un business model basé sur le prélèvement d'une commission
Avec deux associés, Omar Benmoussa et Othmane Bouhlal, il bâtit son offre en 2012. Chauffeur Privé se lance donc sur le marché du transport VTC («véhicule de tourisme avec chauffeur»), avec une offre Premium, une offre dédiée aux entreprises et, dans quelques semaines, une offre « entrée de gamme » afin d’être également présent sur un marché plus large et plus compétitif. Ce service s’appuie sur une application mobile propriétaire permettant en quelques clics de commander une voiture avec chauffeur.
Pas de chauffeurs salariés : ces derniers interviennent pour le compte de l’entreprise. Pour se rémunérer, l’entreprise prélève une commission de 20 % sur le tarif des courses. Côté financement, les créateurs cassent leurs tirelires et lèvent des fonds, sans vouloir communiquer sur le montant exact investi.

Découvrir Yan Hascoet en vidéo :




De 3 à 5 millions d'euros de chiffre d'affaires
Aujourd’hui, les résultats sont là, avec un volume de chiffre d’affaires prévisionnel qui devrait être compris entre 3 et 5 millions d’euros cette année, et une activité en croissance de 20 à 30 % par mois. Ce service compte 40 000 inscrits et détient désormais la plus grosse flotte de chauffeurs indépendants avec près de 200 chauffeurs.
Des chiffres qui montrent le dynamisme de ce secteur en pleine construction. Un secteur qui attise les convoitises : sur ce créneau ce sont en effet lancés d’autres acteurs. Le Cab, SnappCar et Uber figurent ainsi parmi les autres nouveaux entrants du secteur. Les raisons de ce succès ? Sans nul doute parce qu’après des années de monopoles des taxis, l’attente des consommateurs était forte pour une offre futée sachant contourner le « numérus clausus » de la profession.
Découvrir l'interview de  Benjamin Cardoso, PDG de Le Cab (en podcast).



De leurs côtés, certaines grandes compagnies de taxi tentent de riposter. Ainsi, la compagnie G7, leader en Ile-de-France avec ses 6.500 taxis, a lancé il y a quelques mois le WeCab, le taxi collectif, à prix cassés, pour les aéroports parisiens.
« Certes, nous ne sommes pas seuls, mais nous étions avec Uber les premiers à investir le marché, analyse Yan Hascoet.  Cela nous a permis de prendre de l’avance et surtout de nous différencier avec une offre spécifique pour la clientèle d’entreprise. Et surtout, nous sommes sur un métier de service. C’est sur ce terrain que nous ferons la différence. »


Une levée de fonds pour se déployer en France et en Europe
"Le VTC est très développé dans les capitales mondiales comme à Londres ou à New York, où il y a environ 50 000 voitures de ce type, pour environ 15 000 taxis,  explique Yan Hascoet. A Paris, il y a 17 000 taxis pour seulement 2 000 VTC, soit une proportion dix fois moindre. " La marge de progression est donc bien là.
Pour assurer son développement, Chauffeur Privé prépare actuellement une levée de fonds. Prochains objectifs ? Le lancement du service dans d’autres grandes villes en France, mais aussi en Europe… et pourquoi pas même au-delà.


Valérie Talmon

         

source : http://entrepreneur.lesechos.fr/entreprise/creation/actualites/chauffeur-prive-un-business-qui-roule-pour-l-entrepreneur-de-l-annee-10030494.php

Création d'entreprise : les incubateurs qui peuvent vous aider

Création d'entreprise : les incubateurs qui peuvent vous aider

Par Marie Pierre, publié le 

Rejoindre un incubateur, c'est donner des fondations solides à son projet d'entreprise. Voici les principales structures qui peuvent vous accueillir, bien en amont du lancement de votre société. 

L'incubateur, c'est un peu le 'ventre maternel' de l'entreprise en gestation. Ces structures accueillent le porteur de projet et l'accompagnent dans la réalisation du business plan et dans la finalisation de son projet. Ils offrent locaux et conseils jusqu'à la création effective de l'entreprise, et parfois pendant les premiers mois qui suivent le lancement.  
Si les incubateurs n'apportent généralement pas de soutien financier aux créateurs, ils peuvent en revanche les accompagner dans la recherche de financement et leur ouvrir leurs réseaux. 
Il existe de nombreux incubateurs en France, qui se distinguent en fonction de l'éventail de services proposés et de leur finalité : incubateurs liés à la recherche publique, incubateurs d'écoles, incubateurs privés. Voici les principaux.  
Les plus nombreux : les incubateurs de la recherche publique 
- Les incubateurs issus de la recherche publique : ils accueillent les projets issus des établissements publics de recherche ainsi que des projets extérieurs mais en lien avec la recherche publique. Les plus connus sont Agoranov, Incuballiance. Ces incubateurs bénéficient du soutien financier du ministère de la recherche, qui les recense sur son site internet.  
- Les incubateurs des écoles d'ingénieurs accompagnent leurs anciens élèves dans leurs projets de création. Les plus connus : l'Incubateur de Centrale Paris, Telecom Paritech, Telecom & Management Sud Paris, l'incubateur de l'X, de l'école des Mines, de l'Ensam et de Supelec.  
- Du côté des écoles de commerce, on peut citer HEC Incubateur, ESSEC Ventures, EDHEC Young entrepreneurs. L'ESCP Europe propose quant à elle deux incubateurs, ou encore Novancia (école de la CCIP).  
- Sciences Po Paris a aussi créé un incubateur, tout comme la Sorbonne ! 
Incubateurs régionaux, d'entreprise et incubateurs privés 
- Des incubateurs fleurissent aussi en régions, soutenus par les conseils régionaux ainsi que les CCI locales. Certaines municipalités ont aussi leur incubateur, comme Neuilly-sur-Seine avec le Neuilly Lab. 
- Quelques grandes entreprises proposent des incubateurs destinés à des projets portés par leurs salariés. Beaucoup de groupes américains, bien sûr, mais aussi quelques français.  
- Les incubateurs privés, enfin, se caractérisent par leur recherche de rentabilité. Nombreux avant l'éclatement de la bulle Internet, ils ne sont rares aujourd'hui. Parmi eux, Alambik, créé par La Cuvée des startups, ou Le Camping. 

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/creation-d-entreprise-les-incubateurs-qui-peuvent-vous-aider_1261420.html#9DZVFUZMhkisKYZb.99 


source : http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/creation-d-entreprise-les-incubateurs-qui-peuvent-vous-aider_1261420.html

jeudi 20 juin 2013

À 20 ans, ils ont créé leur entreprise

Saint-Brieuc. À 20 ans, ils ont créé leur entreprise

Économiesamedi 15 juin 2013

Marie Burlot a créé sa marque d’accessoires pour furets « Ferret Dream » à l’âge de 16 anset Sébastien Mahé a monté sa première boîte à 20 ans. Ils racontent tous deux leur parcours.
« Ne croyez pas que ces deux-là soient des Martiens. Créer son entreprise à l’âge de 20 ans, c’est possible », assurait, jeudi soir, Jean-Erick Blochet, de Zoopôle développement, devant un public d’étudiants dans l’amphi de l’IUT. Face à eux, Marie, 18 ans et Stéphane, 28 ans, se dressent comme la preuve vivante de cette affirmation… Et tout paraît si simple à les écouter.
Avant de se lancer de l’aventure de la création d’entreprise, Marie Burlot a baigné depuis sa plus tendre enfance dans un environnement propice, entre deux parents entrepreneurs. Quant à Sébastien Mahé, en étudiant normal mais « gentil rebelle », il avait une furieuse envie de faire les choses à sa manière en dehors des sentiers tout tracés et vend ses premiers tee-shirts à 16 ans. À l’aube de leurs 20 ans, voire avant, ils ont créé leur première entreprise.
À 28 ans, Sébastien Mahé, est aujourd’hui gérant d’une agence web, Loesys, spécialisée dans la création de sites internet, l’e-commerce et la création d’applis mobiles.
« Bien entouré »
D’ici la fin de l’année, il envisage de recruter un 4e salarié et de franchir les 200 000 € de chiffre d’affaires.
Sa première boîte, Adhoc Mediaweb, il l’a créée dans la foulée d’un stage à la sortie de l’IUT, en proposant à l’agence de communication qui le recevait de s’occuper de la partie web de l’entreprise. « J’ai eu la chance d’être soutenu par cette entreprise, et d’être bien entouré pour me lancer », reconnaît-il aujourd’hui.
Pour Sébastien Mahé, l’art de savoir s’entourer est aussi important.« Parfois, je me dis bien que j’aurais pu être plus attentif en cours, notamment en ce qui concerne la compta », déclare-t-il franchement.
Mais ce qu’il n’a pas acquis par les études, il le compense par le réseau relationnel qu’il tisse chaque jour, auprès des professionnels qu’il côtoie, et la formation en continu que lui apporte la gestion de sa propre entreprise.
À 18 ans, Marie Burlot est encore étudiante en licence d’économie. Mais elle est déjà connue du public pour l’originalité de sa démarche, la conception de produits (sacs, coussins, hamacs…) pour les furets de compagnie. La petite société lancée avec 3 000 € de capital au départ, ne cesse de progresser depuis deux ans. Son chiffre d’affaires de 45 000 € environ est réinvesti chaque année.
« Il faut semer pour récolter. Je ne fais pas ça pour l’argent, c’est l’avantage d’être jeune. Et j’ai déjà d’autres projets dans les cartons », explique en souriant cette jeune fille tout de même assez unique, qui avoue passer la plus grande partie de ses soirées en « net-working ».
Alain BIHEL.
Contact. Sébastien Mahé : « Loesys », tél. 02 90 90 70 54, www.loesys.fr. Marie Burlot : « Ferret Dream », 07 70 02 97 11, www.ferretdream.com

source : http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Saint-Brieuc.-a-20-ans-ils-ont-cree-leur-entreprise_40771-2202786-pere-bre_filDMA.Htm

Ces secteurs dans lesquels il faut créer sa boîte

Ces secteurs dans lesquels il faut créer sa boîte

Les créations d'entreprises, autoentreprises comprises, continuent d'enregistrer reculs sur reculs (-2,1% en mai). Pourtant des secteurs offrent des opportunités pour qui veut lancer sa propre affaire, à condition de bien s'y prendre.

A la recherche des marchés

Publié le 18 juin 2013
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Les technologies vertes pour réduire les dépenses d’énergie sont un secteur d'activité en pleine explosion.
Les technologies vertes pour réduire les dépenses d’énergie sont un secteur d'activité en pleine explosion.

Atlantico : Les créations d’entreprises sont en recul de 2,1% en mai par rapport à avril, selon les derniers chiffres de l’Insee. Même si l’heure est à la morosité, a-t-on identifié des secteurs en particulier qui offriraient des opportunités à qui voudrait créer sa propre entreprise ? Quels sont-ils ? Quelles demandes attendent d’être satisfaites ?

Philippe Hayat : Tous les secteurs d’activité offrent des opportunités, même les plus traditionnels. Tout d’abord parce que les habitudes de consommation évoluent, il faut inventer de nouvelles manières de les satisfaire. Ensuite parce que les nouvelles technologies permettent de faciliter la diffusion de ces produits et services.
De nombreux secteurs d’activité sont en pleine explosion. Parmi exemple, les services à la personne, tirés par l’allongement de la durée de vie, qui fait naître de nouveaux besoins d’assistance, de divertissement, de technologies de soin à distance, etc. Mais aussi les technologies vertes pour réduire les dépenses d’énergie. Ou encore les contenus de la connaissance, puisque le savoir évolue si vite qu’on a besoin de se former à chaque période de la vie. Les exemples de secteurs porteurs sont innombrables…

Quand on parle de création d’entreprise, on pense souvent à internet. Les start-up créant des applications ou proposant toutes sortes de services web ont-elles tendance à occulter tous ces domaines dans lesquels il est possible de lancer sa propre affaire ? Les « bons vieux » commerces ont-ils été ringardisés par le net ?

Les « vieux » secteurs offrent de belles perspectives. Les nouvelles technologies et les réseaux sociaux permettent de démultiplier les débouchés commerciaux de toute entreprise, sans avoir à recruter une armée de représentants (même si les coûts de marketing en ligne sont coûteux également). L’innovation n’est pas uniquement technologique, elle consiste à mieux servir le client sur ses besoins les plus traditionnels. Dans les dix prochaines années, 800.000 pme seront à vendre. Elles constituent de belles opportunités pour qui sait les faire bénéficier des nouvelles technologies pour les rendre innovantes.
Internet n’est qu’un moyen de faire connaître et commercialiser une offre. L’outil ne justifie pas l’objet de l’entreprise, il ne fait que l’enrichir et l’accélérer. Par exemple, le modèle économique du commerce électronique est en train d’être redéfini. Il y a quelques années, les entrepreneurs se disaient que n’importe quel produit (les fleurs, les voyages, les chaussures, etc.) pouvait justifier la création d’un site de commerce en ligne, dans la foulée d’Amazon. Aujourd’hui, on sait que le modèle n’est pas tenable. Si le produit n’est pas différencié par rapport à la concurrence, le site de commerce électronique subit une guerre des prix qui rogne ses marges et les amène sous les 30%. Il n’arrive plus à supporter le coût de recrutement et de fidélisation des clients et ne peut pas survivre. On en revient donc à des fondamentaux traditionnels : mon produit doit être unique afin d’être commercialisé au bon niveau de prix, permettant d’afficher une marge brute de 50% au moins. Mes clients doivent être fidèles et fréquenter mon site pour les produits qu’il offre, pas pour leur prix. De plus en plus d’entreprises de commerce en ligne souhaitent ouvrir des magasins physiques et créer des cartes d’abonnement pour fidéliser leurs clients. On en revient à des recettes vieilles comme le monde…

Quelles sont les exigences aujourd’hui pour réussir à lancer et pérenniser sa propre activité ? N’a-t-on d’autre choix pour se démarquer et attirer la clientèle que de faire de « l’ultra qualité », à un prix restant modéré ? Faut-il faire une croix sur des marges importantes ?

Tout modèle qui consisterait à se différencier par le prix et la baisse des marges est voué à disparaître, car il y aura toujours un concurrent plus astucieux, ou plus fou, qui vendra moins cher que les autres. Il faut rechercher l’offre qui se différencie par la technicité ou le service qu’elle propose. Celle qu’on est prêt à payer parce qu’elle n’a pas d’équivalent. Il faut construire une récurrence de revenus (modèles d’abonnement par exemple), afin de construire une activité pérenne et un portefeuille de clients fidèles. Il ne faut pas hésiter à se lancer sur une niche et vouloir en être le leader, afin de créer un avantage concurrentiel indiscutable. Et ces niches se trouvent souvent dans des secteurs traditionnels, loin des modes. Comment savoir que l’on tient la bonne idée ? Elle n’est jamais bonne du premier coup, elle se travaille, s’affine, se forme d’échec en déception. Interroger sans cesse de futurs clients… Eux seuls savent décrire leurs besoins, leurs contraintes, leurs envies.

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source : http://www.atlantico.fr/decryptage/ces-secteurs-dans-lesquels-faut-creer-boite-philippe-hayat-759387.html

lundi 17 juin 2013

Créer une entreprise sur le Web : les recettes qui marchent


13 juin 2013 | Création
         

Créer une entreprise sur le Web : les recettes qui marchent/ Spécial Salon des Entrepreneurs Lyon

Guilhem Bertholet

Se lancer sur la Toile reste relativement simple. Y développer un vrai business rentable est une autre affaire. Les conseils de Guilhem Bertholet, ex-responsable de l’incubateur de start-up HEC et serial entrepreneur. 

Pour réussir sur le web, quelles sont les clés du succès ?

Guilhem Bertholet : Le secteur est devenu suffisamment mature et important pour qu’on puisse identifier les recettes qui fonctionnent, du moins avec des modèles de business classiques. D’abord, il faut coller à son époque et surfer sur un courant porteur. Lorsque Groupon, le site spécialisé dans les achats groupés est arrivé, plusieurs concurrents se sont vite placés dans son sillage. Il y avait une vague de places à prendre. Aujourd’hui, la porte s’est refermée. Choisir le bon timing, c’est crucial.

Sur votre blog, vous dîtes que l’entrepreneur du Web doit aimer les chiffres …
G.B. : L’époque romantique où l’on pouvait se lancer la fleur au fusil est révolue. Aujourd’hui, il y a de très nombreux entrants sur le marché. Pour avoir une chance d’émerger, il faut établir un tableau de bord de son business, savoir modéliser sa croissance sur plusieurs années, avoir réfléchi à un modèle de développement commercial. Le plus gros enjeu, c’est l’acquisition clients et la transformation visiteur-client. Il est impératif d’avoir une vision claire de sa stratégie, avec des objectifs chiffrés.

Quelle est l’erreur que font souvent les créateurs du Web ? 
G.B. Penser qu’un business sur Internet demande peu de moyens. C’est souvent vrai au départ : créer une plateforme de e-commerce à moindre coût est relativement facile. Mais pour développer son projet, aller au bout de sa démarche et commencer à être rentable, il faut consacrer des moyens importants en compétences et en marketing, quitte à les externaliser. Maitriser le référencement, le trafic payant, l’e-mailing … tout cela se paye pour devenir un professionnel reconnu ou une marque référence sur Internet. A moins de se concentrer sur une niche très spécialisée, la taille critique est un élément clé. 
Pour en savoir plus

Retrouvez les conseils de Guilhem Bertholet et le témoignage de créateurs lors de la conférence « Se lancer dans le Web : les modèles qui marchent » - Jeudi 13 juin de 16h à 17h15, à l’occasion du Salon des Entrepreneurs Lyon Rhône-Alpes.

Propos recueillis par Bruno Askenazi

         

source : http://entrepreneur.lesechos.fr/entreprise/creation/actualites/creer-une-entreprise-sur-le-web-les-recettes-qui-marchent-special-salon-des-entrepreneurs-lyon-10030032.php