mercredi 29 mai 2013

SARL : le statut juridique pour la création d’entreprise à plusieurs

SARL : le statut juridique pour la création d’entreprise à plusieurs


© Thinkstock
Comme l'indique l'Agence pour la création d’entreprise (APCE), la SARL est le type de société commerciale le plus répandu en France. Alors quelles sont les modalités pour que votre future entreprise bénéficie de ce statut ? Quel capital de départ faut-il pour créer sa société sous ce statut ? Terrafemina fait le point sur toutes les informations relatives à ce statut juridique.

Qu’est-ce que la SARL ?

La société à responsabilité limitée est un statut réservé aux entreprises commerciales. La responsabilité de ses dirigeants se cantonne aux limites de leurs apports. Les sociétés disposant de ce statut doivent être composées d’au moins deux associés et il est possible d'aller jusqu'à 100 associés. possibilité d’aller jusqu’à 100 associés).

SARL, un statut pour qui ?

La SARL est faite pour des personnes qui savent travailler en étroite collaboration. Les personnes qui préfèrent l’indépendance opteront plutôt pour un statut d’entreprise individuelle ou de société unipersonnelle type EURL ou SASU, comme le précise le site Internet spécialisé dans l’information juridique, droitissimo. Ce statut s’adresse, entre autres, à ceux qui ne disposeraient pas d’énormes moyens pour se lancer. En effet, depuis 2003, grâce à la loi Dutreil, vous pouvez créer votre entreprise sous ce statut, avec pour capital initial la modique somme d'1 euro.

Quel capital pour créer une SARL ?

Comme indiqué précédemment, 1 euro symbolique suffit pour créer son entreprise avec ce statut juridique. Mais il paraît évident qu’un capital plus important est nécessaire pour la viabilité de votre future entreprise. Un manque de trésorerie peut en effet être lourd de conséquences. Droitissimo n’hésite pas à le rappeler : l’état du capital d’une société est significatif par à rapport à l’activité de cette dernière. C’est ce capital lui-même qui est censé rassurer les associés ainsi que les salariés.

Quelle fiscalité pour la SARL ?

En termes de fiscalité, la SARL est soumise à l’impôt sur les sociétés. Cependant, si l’entreprise est composée d’associés d’une même famille, il sera possible de faire appliquer une imposition sur le revenu. Les SARL de moins de cinq ans peuvent elles aussi opter pour l’impôt sur le revenu si elles remplissent les conditions suivantes : avoir moins de 50 salariés, avoir un chiffre d’affaires annuel ou un total de bénéfice n’excédant pas 10 millions d’euros, les droits de vote doivent être détenus à 50% au moins par une personne physique et à hauteur de minimum 34% par le dirigeant ou des membres de son foyer fiscal. Enfin, la décision de soumettre la SARL à cet impôt doit être prise par l’ensemble des associés.

Avantages et inconvénients d’une SARL

Ce statut juridique a de nombreux avantages, et c’est certainement pour cela qu’il remporte un grand succès auprès des entrepreneurs. Tout d’abord, ce statut permet d’avoir des coûts de fonctionnement peu onéreux et une gestion facilitée. Avec ce statut, le patrimoine personnel est dissocié du patrimoine de l’entreprise. Si l’entreprise est sous le régime de l’impôt sur les sociétés, la fiscalité est plus avantageuse et les investissements, moins taxés, sont mieux rentabilisés. Il est également possible de réinvestir les bénéfices dégagés dans l’entreprise. Pour faire participer sa famille, si au moins un quart des parts de l’entreprise sont cédées à un membre de votre famille ou à votre conjoint, celui-ci verra la plus-value de ses parts exonérées d’impôts (à condition de conserver ces parts pendant au moins cinq ans). Le gérant a la possibilité de bénéficier du régime social des salariés s’il n’est pas majoritaire, c'est-à-dire, s’il détient moins de 50% du capital social de l’entreprise. Pour passer le flambeau, la succession d’entreprise est facilitée, avec par exemple, la possibilité en cas de non reprise par un membre de la famille, de s’associer avec un repreneur extérieur pour pouvoir continuer à travailler. 

Les quelques inconvénients de ce statut sont les suivants : manque de souplesse pour accueillir des investisseurs, des frais de gestion plus élevés que pour d’autres statuts juridiques, la consultation de tous les associés en vue de prises de décisions est obligatoire. Les sociétés avec le statut SARL ne peuvent pas être cotées en bourse.

Camille Coutant
source : lentreprise.fr

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Auto-entrepreneur: Sylvia Pinel veut créer des entreprises pérennes

Auto-entrepreneur: Sylvia Pinel veut créer des entreprises pérennes

Le gouvernement envisage de limiter à deux ans le statut d’auto-entrepreneur dans le cadre d’une activité principale. Un projet qui fait vivement débat mais qu’a défendu la ministre de l’Artisanat sur BFM Business ce mercredi 29 mai.

BFM Business.com
Le 29/05/2013 à 11:54
"L’objectif du gouvernement c’est de créer des entreprises qui souhaitent se développer". Le message de Sylvia Pinel, ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, est sans détour. Interrogée dans l’émission Good Morning Business, ce mercredi 29 mai, elle a défendu la très controversée réforme du statut d’auto-entrepreneur.
Le gouvernement présentera, à la rentrée, une série de mesures pour encadrer ce régime,qui concerne près de 900.000 personnes. Parmi les propositions, on retrouve la limitation à deux ans de ce statut dans le cadre d’une activité principale. Les auto-entrepreneurs dont le revenu n’est que complémentaire pourront, eux, poursuivre leur activité.
Parmi les personnes concernées, Claudia Jarocki, 35 ans, est auto-entrepreneur depuis quatre ans à Luynes, près de Tours. Pour elle, impossible de créer une entreprise classique: "Si je devais passer sous un autre statut, je pourrais à peine payer mes charges avec mon chiffre d’affaires".
Si la réforme est validée, elle risque donc de devoir mettre la clé sous la porte. "Concrètement, je me retrouverai avec le RSA, à la charge de la société, alors que j’avais créé mon propre emploi et que j’étais complètement indépendante", déplore-t-elle.

> Favoriser des entreprises pérennes et donc l'embauche

Sur BFM Business, Sylvia Pinel a expliqué ne vouloir "menacer personne", juste "réconcilier les entrepreneurs entre eux". L’objectif du gouvernement, c’est avant tout de développer un tissu d’entreprises solides et qui embauchent, a rappelé la ministre. La limite de deux ans serait suffisante "pour démarrer et être accompagné", selon Sylvia Pinel.
"Il faut accompagner la création d’une entreprise pour lui permettre de se stabiliser, qu’elle ait ou non des salariés (…) et pour cela, nous mettons en place l’accompagnement, avec un certain nombre de points d’étapes pour leur permettre de basculer ensuite vers le régime classique", a-t-elle expliqué.

> Pas de concurrence déloyale

Beaucoup d’auto-entrepreneurs ont l’impression que la ministre a cédé au lobby des artisans. D’après un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), l’éventuelle "distorsion de concurrence" a été largement corrigée en 2013 et "les différences sont résiduelles" concernant les chiffres d’affaires entre artisans et auto-entrepreneurs.
Reste que Sylvia Pinel veut, qu’à terme, ces derniers basculent "dans le régime classique, comme toutes les autres entreprises de notre pays". La ministre a également rappelé que  "le gouvernement n’est pas tenu par un rapport d’inspecteur."

> Moins de précarité pour les auto-entrepreneurs

Les auto-entrepreneurs sont, il est vrai, essentiellement des travailleurs précaires. D’après Sylvia Pinel, 90% des auto-entreprises dégagent un chiffre d’affaires inférieur au Smic, et la moitié, soit 450.000 auto-entreprises sur 900.000, ne dégagerait pas de revenus du tout.
"On ne peut pas se réjouir de voir que beaucoup d’entre eux ne valident même pas une année pleine de cotisations sociales, ce qui les pénalisera pour leurs retraites. C’est une question de protection sociale et de lutte contre la précarité", a martelé la ministre de l’Artisanat.
A LIRE AUSSI:

source : http://www.bfmtv.com/economie/auto-entrepreneur-sylvia-pinel-veut-creer-entreprises-perennes-525144.html

L’auto-entrepreneur limité à deux ans

L’auto-entrepreneur limité à deux ans

L’auto-entrepreneur limité à deux ans
On savait que le gouvernement souhaitait limiter dans le temps le statut d’auto-entrepreneur. On connaît désormais la durée : la ministre Sylvia Pinel, en charge du Commerce et de l’Artisanat, aurait opté pour deux ans.
C’est presque officiel : le statut d’auto-entrepreneur ne sera bientôt accordé que pour une période de deux ans.
Aujourd’hui, ce régime est accessible à tous ceux qui souhaitent créer une entreprise pour exercer une activité de service, commerciale ou artisanale. Demain, ces auto-entreprises devront basculer sous un statut classique au bout de deux ans (EIRL, SA, EURL etc…), ou alors cesser leur activité.

Deux ans pour les activités principales

Tous les auto-entrepreneurs seront-ils logés à la même enseigne ? Non. Le délai de deux ans ne s’appliquera qu’à ceux qui tirent la majorité de leur revenu de leur auto-entreprise (30% environ des auto-entrepreneurs). Pour les activités secondaires, le statut restera à durée indéterminée.
Selon La Tribune, l’objectif recherché par la ministre Sylvia Pinel vise à renforcer contrôle des créations d’entreprise afin notamment d’améliorer la transparence des qualifications professionnelles vis-à-vis du consommateur. Les auto-entrepreneurs devraient ainsi être soumis à de nouvelles obligations d’assurance et de formation lorsque que leurs revenus dépassent la barre des 15 000 euros.

Concurrence déloyale envers les artisans ?

Selon l'Assemblée permanente des chambres de métiers et de l'artisanat (APCM), ces « mesures ne répondent pas totalement à la situation de concurrence déloyale » dont s’estiment victimes certains artisans. Rappelons qu’un auto-entrepreneur peut exercer une activité de typer artisanal sans payer de TVA. Il est également exonéré de charges tant que son chiffre d’affaires ne décolle pas.
Depuis 2009, les instances professionnelles représentatives des artisans demandent que ces métiers de l’artisanat soient exclus du régime de l’auto-entreprise.
Rappelons qu’aujourd’hui 900 000 auto-entrepreneurs sont en activité en France. Seule la moitié d’entre eux réalisent un chiffre d’affaires.

source : http://www.creation-entreprise.fr/auto-entrepreneur-limite-ans-n104995.html

Un nouveau protocole pour le dispositif NACRE

Un nouveau protocole pour le dispositif NACRE


Le préfet Jean-Luc Marx, Olivier Camau, directeur de la Caisse des Dépôts et les représentants des établissements bancaires ont signé, ce lundi 27 mai 2013, un nouveau protocole de partenariat dans le cadre du dispositif NACRE (nouvel accompagnement pour la création et la reprise d'entreprise). Mis en place en 2009, NACRE permet à des personnes sans emploi ou rencontrant des difficultés à s'insérer de créer ou de reprendre une entreprise.



Selon la préfecture, ce nouveau protocole prévoit la réduction des délais d’instruction bancaires des demandes de prêts à 15 jours ouvrés à compter de la réception du dossier complet ainsi qu'une collaboration accentuée entre opérateurs du dispositif et professionnels de la banque. "Les établissements bancaires volontaires s’engagent, par ailleurs, à proposer aux porteurs de projet NACRE des services à des conditions privilégiées", précise-t-elle.

À noter que depuis 2009, le dispositif NACRE a permis de créer 650 entreprises qui ont bénéficié de plus de 3,8 millions d’euros de prêts à taux zéro et de plus de 10,2 millions d’euros de prêts bancaires ou assimilés complémentaires.
source : http://www.ipreunion.com/actualites/reportage/2013/05/27/creation-d-entreprise-un-nouveau-protocole-pour-le-dispositif-nacre,20467.html

10 règles pour trouver une idée géniale afin de créer votre entreprise

10 règles pour trouver une idée géniale afin de créer votre entreprise

source BITREBELS
 - Par Marina Mesany
À l'heure de l'épanouissement des Start-up, il est préférable de connaître quelques solides règles qui viendront à parfaire vos perspectives professionnelles.
Devenir entrepreneur : Voilà là toute la subtilité ! Le terme d'entrepreneuriat cache bien des facettes de ce métier... Il faut créer, prendre des risques, manager... Pour cela, il faut une préparation adéquate, un style qui vous est propre mais aussi une idée.
D'après Founder Institutele succès d'une entreprise provient du fondement de cette idée. Voici quelques règles d'or qui pourront permettre de valider la vôtre :

1. Votre passion vous engagerez

Si vous êtes sur le point d'avancer des idées uniquement pour vous faire de l'argent, il est conseillé de vous arrêter tout de suite. L'argent peut être une réelle source de motivation, mais il n'est d'aucune utilité durant les périodes obscures dans le monde de  l'entrepreneuriat. Il serait peut-être mieux de se demander où est-ce que vous vous voyez dans 10 ans, et pour quelle cause particulièrement.

2. Les choses simples vous suivrez

Les grandes idées se soulèvent, elle ne naissent pas du jour au lendemain. S'agissant de Mark Zuckerberg, il ne s'est pas levé un matin en se disant "Ça y est ! Je vais créer un super réseau social !"... Il a vécu des hauts et des bas, pour enfin trouver une idée originale et l'appliquer. Les grandes idées partent de choses simples. Les problèmes dans notre société ne sont pas ce qui manque, essayez d'en trouver les solutions en développant un produit ou un service qui y répond.

3. Se limiter d'abord à une seule source de revenus vous devrez

L'entreprise que vous allez créer dépend aussi des ressources que vous lui administrez. Il est plus facile de disposer de son propre revenu pour débuter sa création d'entreprise plutôt que de voir pour 3 ou 4 collaborateurs. C'est votre idée avant tout.

4. Petit à petit vers votre chiffre d'affaire vous avancerez

Faites-vous un business plan (pas plus de 3 étapes) de ce qu'il faudra à votre entreprise pour parvenir à réaliser du profit. Vous serez à même de dénombrer quelles en seront vos parties prenantes et d'évaluer le financement de votre idée.

5. Le client vous apprendrez à connaître

Vous avez besoin de connaître le client pour concevoir le produit ou créer un service qui conviendra le mieux à ses besoins. Sans cela : Une offre inintéressante, pas de demande et pas de consommation. Pour ce faire, faites le portrait-robot de la cible que vous visez. Ces consommateurs doivent être obligatoirement intéressés.

6. Le marché vous évaluerez

On ne peut pas vraiment avoir une vision significative du marché du futur quand on n'est pas un expert de en domaine. Vous devez connaître le marché sous cet angle, car vous êtes un nouvel entrant. Il est donc temps de se mettre au travail !

7. Dans un marché approprié vous entrerez

Votre activité doit tenir compte des variations du marché. Il est judicieux de ne pas entrer dans un marché démesuré par rapport à votre petite structure. Soyez assez rentable pour ne pas perdre du temps, ni de l'argent à votre future entreprise...

8. Des autres vous vous démarquerez

Faites-vous quelque chose d'unique ou faites-vous quelque chose de mieux que les autres ? Connaissez-vous des secrets que personne ne connaît ? Si vous avez votre recette secrète, usez de son charme pour vous démarquer des autres entreprises. 

9. Votre idée vous détruirez

Vous avez besoin de connaître toutes les failles de votre idée avant de pouvoir l'appliquer en bonne et due forme. C'est une étape impérative pour pouvoir corriger les erreurs avant de l'exécuter et éviter toutes sortes de réclamations potentielles. Comme on dit souvent, "Il vaut mieux prévenir que guérir".

10. Votre idée vous partagerez

Statistiquement, les chances pour que quelqu'un vous pique une idée jusqu'à vouer toute sa vie pour l'exécuter sont minces voire nulles. Cette idée provient de votre tête, elle est réfléchie et ne prendra vie correctement que si vous seul la faites fonctionner. Vous avez l'opportunité d'en parler autour de vous et il est toujours bon d'avoir de nouvelles recommandations.
D'après cette étude, pour que l'idée soit couronnée de succès, il est important de bien la planifier, de lui donner de sa créativité et de son dévouement. C'est souvent la réflexion même de l'idée qui se révèle être une phase très longue et difficile... C'est exactement comme pour les jeux vidéo, le plus dur est de créer son personnage et de lui faire un nom. Il n'est pas si difficile de créer son entreprise tant que votre idée de départ est menée à bien.
On espère que cet article vous a inspiré sur ces démarches et que vos idées ne restent pas simplement des idées, mais des créations d'entreprises dans la pérennité. :)

source : http://dailygeekshow.com/2013/05/28/10-regles-pour-trouver-une-idee-geniale-afin-de-creer-votre-entreprise/

mardi 28 mai 2013

Spécial « 5 jours pour entreprendre » : Gare aux arnaques !


Spécial « 5 jours pour entreprendre ». Gare aux arnaques!

Parcours créateur

Immersion pendant une semaine parmi les inscrits du stage « 5 jours pour entreprendre » de la CCI. Destinée aux futurs chefs d’entreprises, cette formation intense tient-elle toutes ses promesses ? Compte-rendu. 

Lors du troisième jour du stage « 5 jours pour entreprendre », l’expert-comptable, Vanessa Bakkalian, nous met en garde contre les arnaques rencontrées dès l’immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS).
A la création de son entreprise, l’entrepreneur sera pris d’assaut par des publicités faussement officielles. Lors du stage « 5 jours pour entreprendre », l’expert-comptable Vanessa Bakkalian averti les futurs chefs d’entreprises contre ces arnaques bien ficelées. 
« Le numéro de TVA intracommunautaire est gratuit »
L’immatriculation à peine établie, l’entrepreneur reçoit de nombreuses publicités faussement officielles. La plus courante concerne le numéro de TVA intracommunautaire, identification fiscale possédée par chaque entreprise membre de l’U.E. « Vous recevrez une publicité qui paraitra officielle. Munie d’un coupon réponse, celle-ci stipule que vous devez payer 400 euros pour obtenir ce numéro, explique-t-elle : Ne payez surtout pas. Son obtention se fait gratuitement auprès du centre des impôts. » En somme, vous payez pour un service inexistant…
« Si cela ne vient pas de votre fournisseur, ne payez pas ! »
Autre arnaque répandue, l’affiliation dite obligatoire à une caisse de prévoyance retraite. Tant que l’entreprise ne possède pas de salariés, rien n’oblige le chef d’entreprise à cotiser. A contrario, dès la première embauche, le comptable se doit d’affilier les employés à la bonne caisse de retraite.  
Enfin, Vanessa Bakkalian met en garde sur les publicités vantant l’achat de registres obligatoires. « Pour le moment, le seul registre qui vous sera utile est un registre unique du personnel, et seulement si vous employez des salariés. » explique-t-elle. Disponible dans n’importe quelle librairie, ce registre peut également être informatisé. Dans tous les cas, doivent y apparaître le nom, le poste ainsi que de la date d’entrée et de sortie de chaque employé.
L’expert-comptable ne manque pas de rappeler aux stagiaires qu’« au moindre doute, en recevant un courrier, il faut s’adresser à son comptable », ajoutant un ultime conseil : « Si cela ne vient pas de votre fournisseur, ne payez pas ! ».
La suite demain : « L’assurance chômage finance-t-elle les entreprises ?». 
Pour en savoir plus : découvrez le portrait Françoise Luc, inscrit au stage cette semaine, dans notre rubrique Portrait d'entrepreneurs.
Camille Boulate
source : http://entrepreneur.lesechos.fr/entreprise/creation/actualites/special-5-jours-pour-entreprendre-gare-aux-arnaques-10029197.php

lundi 27 mai 2013

Les "mompreneurs" en 5 chiffres

Les "mompreneurs" en 5 chiffres

Pour célébrer la fête des mères, l'association CCI Entreprendre publie un sondage sur les motivations de celles qui sont à la fois mères de famille et chefs d'entreprise. Leur portrait-robot en 5 chiffres clés.

Par Tiphaine Thuillier pour LEntreprise.com, publié le 
Les "mompreneurs", femmes qui sont à la fois mères de famille et créatrices d'entreprise se lancent, en moyenne, à 38 ans.
Les "mompreneurs", femmes qui sont à la fois mères de famille et créatrices d'entreprise se lancent, en moyenne, à 38 ans.
istock
38 ans : c'est l'âge moyen des femmes - mères de famille - qui se lancent dans l'entrepreneuriat. Les hommes sautent le pas au même âge.
54% des "mompreneurs" ou mamans-chefs d'entreprise sont d'anciennes employées et 12%, d'anciennes cadres. Les femmes au foyer ne représentent que 8% d'entre elles.
31% des mères de famille qui créent des entreprises espèrent en vivre. 25% sont mues par un besoin d'indépendance. Seulement 9% des femmes interrogées se lancent dans cette aventure pour gagner plus d'argent.
57% des mamans qui montent leur boîte ont le sentiment de prendre un risque. Mais elles sont aussi 64% à se sentir soutenues par leur entourage.
82% des femmes mères et créatrices souhaitent créer une entreprise dans le secteur des services à la personne. Cependant, des différences existent selon le niveau de diplôme des entrepreneuses. Ainsi, les femmes issues de l'enseignement supérieur investissent également dans le commerce (18%) ou l'hôtellerie (9%).

En savoir plus sur http://lentreprise.lexpress.fr/creation-entreprise/les-mompreneurs-en-5-chiffres_41060.html#PHKlHpRrLlFvsdTS.99 


source : http://lentreprise.lexpress.fr/creation-entreprise/les-mompreneurs-en-5-chiffres_41060.html