mercredi 30 janvier 2013

Création : où trouver de l'argent ?


 
Par  le 
Au chômage ou en situation précaire, vous voulez emprunter de l'argent pour créer votre entreprise ? Adressez-vous à l'Association pour le droit à l'initiative économique (Adie).
 
 
• Qu'est-ce que l'Adie ?
Créée en 1989, cette association apporte son soutien aux personnes qui ont besoin de formation, de conseils et d'un petit budget pour créer leur emploi (leur entreprise), en leur ouvrant l'accès au crédit alors qu'elles sont en situation précaire.

 
• Qui peut bénéficier des prêts de l'Adie ?
Les personnes au chômage, les allocataires du RMI, les travailleurs indépendants en situation précaire… Tous les porteurs de projets qui n'ont pas accès aux prêts bancaires. 

 
• Pour quels types de projets ?
La majorité des créations s'effectue dans le secteur des services, du petit commerce et de l'artisanat (fleuristes, coiffeurs à domicile, vendeurs sur les marchés…). Le taux de pérennité des entreprises financées est identique à celui constaté au niveau national pour les entreprises individuelles. Depuis sa création, l'Adie a permis la création de 42 900 entreprises qui ont généré 51 500 emplois. 

 
• Combien peut-on emprunter ?
Jusqu'à 10 500 € sous plusieurs formes : un microcrédit de 5 500 euros maximum pour démarrer ou développer une entreprise existante ; des aides complémentaires : prêt d'honneur (sans taux d'intérêts), prime à la création d'entreprise, etc. ; éventuellement, un prêt de matériel. Comptez environ trois semaines pour débloquer les fonds.

 
• Quelles sont les conditions des prêts ?
Il y en a quatre : taux d'intérêt : 7,98 % (1er juillet 2007) ; caution solidaire à hauteur de 50% du prêt ; durée des remboursements : 24 mois maximum ; contribution de solidarité : 5% du montant du prêt (celle-ci alimente le fonds de solidarité de l'Adie).
• Comment contacter l'Adie ?
L'association dispose de 119 antennes dans toutes les régions. Pour les connaître, consultez son site Internet : adie.org ou composez le 0 800 800 566 (appel gratuit depuis un poste fixe). Vous serez automatiquement réorienté vers l'antenne la plus proche de chez vous. Après un préentretien, si votre projet n'est pas complètement abouti, on vous dirigera vers un partenaire de l'Adie, comme les boutiques de gestion ou le réseau national d'accompagnement à la création d'entreprise (voir ci-dessous). Si votre plan de financement est prêt, un conseiller vous fixera un rendez-vous. 


 
• Comment les dossiers sont-ils retenus ?
Les microcrédits sont accordés par un comité de crédit composé de bénévoles (chefs d'entreprise, expertscomptables ou banquiers) et de représentants de partenaires bancaires. Ses critères de décision : la viabilité du projet, la capacité de la personne à entreprendre, son cv, son histoire personnelle…


 
• Comment préparer votre dossier ? 
En vous posant impérativement les questions suivantes : quels sont mes clients ? quelle sera ma zone géographique de vente ? à quel prix vais-je vendre mon produit ou mes services et quel bénéfice en tirerai-je ? est-ce que j'ai besoin de stocks ou est-ce que je peux commander au fur et à mesure ? où en sont mes connaissances en comptabilité ? quels seront mes fournisseurs et quelles sont leurs pratiques de vente et de négociation ? qui peut se porter caution pour moi ? quel est le montant estimé dont j'ai besoin ?

 
• Comment clarifier votre projet ?
Vous avez besoin de mieux connaître le marché sur lequel vous voulez vous placer ? Vous avez besoin d'étudier la rentabilité économique de votre projet ? Vous vous demandez quelle forme juridique, quel statut social et fiscal choisir pour votre entreprise ? Adressez-vous à la boutique de gestion de votre région. Celle-ci vous accompagnera à chaque étape de votre parcours de création d'entreprise, quel que soit l'état d'avancement de vos démarches. Pour obtenir la liste des boutiques de gestion, consultez leur site : boutique-de-gestion.com 

 
• En savoir plus 
www.apce.com : vous trouverez sur le site de l'Agence pour la création d'entreprise (Apce) toutes les aides à la création d'entreprise proposées par l'état et les collectivités locales.


Les Français et l'esprit d'entreprise

29/01/2013 - Les Français et l'esprit d'entreprise / Les entrepreneurs français et leur accompagnement

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A l'occasion du 20ème Salon des entrepreneurs de Paris qui se tiendra les 6 et 7 février 2013 au Palais des Congrès de Paris, l'APCE, CER France et le Salon des entrepreneurs présentent les résultats d'un sondage exclusif mené par l'Institut Think :

Partie 1 - «Les Français et l'esprit d'entreprise» 
Partie 2 - «Les entrepreneurs français et leur accompagnement»

15 millions de Français aimeraient créer un jour une entreprise
2,5 millions ont même déjà un projet précis à mettre en oeuvre dans les 2 ans

LES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS DU SONDAGE…

PARTIE 1 - Les Français et l'esprit d'entreprise

• 30% des Français disent avoir envie de créer ou reprendre un jour une entreprise 
Soit un vivier de 15 millions d'entrepreneurs potentiels (un pourcentage qui grimpe même à 51% chez les 18-24 ans) 
• 2,5 millions de Français ont même déjà préparé leur projet et envisagent de créer d'ici 2 ans 
Un réservoir important au regard des 550 000 créations d'entreprises enregistrées chaque année depuis 2011 
• Parmi les Français qui envisagent de créer un jour :
- 1 sur 2 compte innover en créant de nouveaux produits, services, procédés de fabrication, marketing… (49 %)
- près d'1 sur 2 envisage une activité différente de son métier actuel (44 %)
- près d'1 sur 2 prévoit la forme sociétale (44 %) et seul 1 sur 4 l'auto entreprise( 28 %)
- près de 2 sur 3 projettent d'embaucher au moins une personne dans les 3 ans (60 %)
PARTIE 2 - Les entrepreneurs français et leur accompagnement
• Près de 40 % des entrepreneurs français ont fait appel à un réseau d'accompagnement lors de la création... 
• ... et près de 90 % d'entre eux en ont été satisfaits ! 
• Plus d'1 entrepreneur sur 3 pense que la période d'accompagnement idéale est après la création (38%)
En matière d'accompagnement, ceux qui ont envie de créer n'ont pas la même priorité que ceux qui sont déjà établis : les 
appuis comptables et juridiques sont davantage plébiscités par les entrepreneurs confirmés.

Télécharger le fichier correspondant

http://www.apce.com/cid126502/les-francais-et-l-esprit-d-entreprise-les-entrepreneurs-francais-et-leur-accompagnement.html

mercredi 23 janvier 2013

Bulletins de paye : les changements à partir de ce mois de janvier 2013

SOCIAL / 

Bulletins de paye : les changements à partir de ce mois de janvier 2013

Publié le 22 janvier 2013
PASS, SMIC, GMP, réduction Fillon et autres : tant pour les Gérants que pour leurs salariés, plusieurs changements doivent être pris en compte pour l'établissement des fiches de paye de ce mois de janvier 2013.

Nouveau plafond de la Sécurité sociale

Pour toute l’année 2013, le plafond de la Sécurité sociale est fixé à 3086 €par mois, soit 37.032 € par an. Ce relèvement entraîne une augmentation mécanique de 2,66 % des cotisations calculées par référence à ce plafond.
Pour l’établissement des bulletins de paye, la tranche A est désormais égale à 3086 €. La tranche B représente la part du salaire compriseentre 3086 € et 12.344 €, et la tranche C celle comprise entre 12.344 € et 24.688 €.
Nota : le plafond horaire n'ayant pas changé (23 €), la gratification minimale obligatoire dont doivent bénéficier certains stagiaires reste fixée à 436,05 €. Pour plus de détails à ce sujet, voir la fiche Stagiaires ou jobs d'été : doit-on payer des cotisations sociales ?

Nouveau SMIC

Tant en métropole que dans les départements et collectivités d'outre-mer, le SMIC horaire a été porté à 9,43 € de l'heure (au lieu de 9,40 €auparavant), à compter du 1er janvier dernier. En fonction de l'horaire hebdomadaire, son montant brut mensuel s'établit donc comme suit :

Smic mensuel brut en fonction de l'horaire hebdomadaire

Horaire hebdomadaireNombre d'heures par moisSMIC MENSUEL BRUT
35 H151,67 H1 430,22 €
36 H156 H1 481,30 €
37 H160,33 H1 532,35 €
38 H164,67 H1 583,52 €
39 H169 H1 634,57 €
40 H173,33 H1 685,62 €
41 H177,67 H1 736,79 €
42 H182 H1 787,84 €
43 H186,33 H1 838,89 €
44 H190,671 900,30 €
NB : dans ce tableau, la rémunération des 8 premières heures supplémentaires (de la 36e à la 43e incluse) est majorée de 25 % (y compris dans les entreprises de 20 salariés et moins). À partir de la 44e heure, elle est majorée de 50 %.

Jeunes travailleurs de moins 18 ans

Compte tenu de cette revalorisation du SMIC, le salaire horaire minimum légal des jeunes travailleurs de moins de 18 ans (autres que les apprentis) est lui-même revalorisé et porté aux montants suivants :
  • 7,54 € pour ceux de moins de 17 ans ;
  • 8,49 € pour ceux ayant entre 17 et 18 ans
Ces salaires minorés ne s'appliquent que lorsque le jeune a moins de 6 mois d'expérience professionnelle dans la branche d'activité. Au-delà, aucune minoration ne doit être appliquée.

Apprentis

Pour les apprentis de moins de 18 ans, le salaire horaire minimum légal applicable depuis le 1er janvier 2013 s’élève à :
  • 1re année : 2,36 € (25 % du SMIC) ;
  • 2e année : 3,49 € (37 % du SMIC) ;
  • 3e année : 5,00 € (53 % du SMIC)
Certaines conventions collectives, notamment celles du bâtiment, prévoient des barèmes plus favorables. Par ailleurs, les pourcentages du SMIC à appliquer sont majorés à partir de 18 ans, puis à partir de 21 ans (voir à cet égard notre fiche Le contrat d'apprentissage). Enfin, pour les apprentis d’au moins 21 ans, ces pourcentages s’appliquent au salaire minimum conventionnel de l’emploi occupé si celui-ci est plus élevé que le SMIC.

Nouveaux paramètres de calcul de la GMP

Pour le moment, le montant de cette cotisation reste inchangé (65,64 €par mois, dont 40,74 € à la charge de votre société et 24,90 € au titre de la part salariale).
Cependant, le salaire en dessous duquel cette cotisation s’applique (« salaire charnière ») est relevé. Il passe en effet de 3347,22 € l’année dernière à 3409,33 € à partir du 1er janvier 2013.
Nota : concernant le mode de calcul de cette cotisation, voir la fiche Le calcul de la GMP pour les Gérants de SARL.

Majoration de la Réduction Fillon

Nous rappelons que, à partir de ce mois de janvier 2013, la majoration de la Réduction Fillon ne peut s'appliquer qu'aux employeurs qui comptaient moins de 20 salariés au 31 décembre 2012, ainsi qu'à ceux qui, pour la première fois, ont atteint ou dépassé ce seuil au 31 décembre 2012, 31 décembre 2011 ou 31 décembre 2010. Vous trouverez plus d'infos sur le mode de calcul de cette réduction dans notre fiche pratique La réduction de charges sur les bas salaires (dite Réduction Fillon).

Avantages en nature et frais professionnels

Pour les salariés dont les repas sont pris en charge par l'employeur, l'avantage en nature correspondant est réévalué à 4,55 € par repas(avec un maximum de 9,10 € par journée), à l'exception toutefois des salariés des hôtels,cafés, restaurants, pour lesquels cet avantage est maintenu à 3,49 € par repas (avec un maximum de 6,98 € par journée).
Par ailleurs, sont également réévalués :

Cotisations modifiées

Dans le cas général, on ne constate aucune modification sur les cotisations, tant salariales que patronales, par rapport au mois de décembre dernier.
Mais au cas particulier par contre, sont susceptibles d'être modifiées, à partir de ce 1er janvier, la cotisation accident du travail (le nouveau taux a dû vous être signifié par courrier), ainsi que le versement transport le cas échéant.
Nota : le versement transport n'est dû que dans certaines communes et uniquement par les entreprises qui compte plus de 9 salariés. Pour connaître le taux applicable dans votre commune, l'URSSAF propose désormais un module de recherche sur son sitewww.urssaf.fr.
Enfin, est également modifié le taux cumulé des cotisations patronales plafonnées d'assurance vieillesse et FNAL dues au titre des VRP multicartes. Ce taux est passé de 6,22 % auparavant à 6,55 % à partir du 1er janvier 2013.

Autres modifications

Nous rappelons également que c'est à partir de ce mois de janvier que les nouveautés suivantes entrent en vigueur :
  • le doublement de la contribution patronale spécifique sur les régimes de retraite chapeau. La contribution de l’employeur s’établit donc désormais à 32 % en cas d'option pour la cotisation sur les rentes liquidées, à 24 % sur les primes versées, ou à 48 % sur les dotations aux provisions.;
  • l'assujetissement au forfait social de 20 % des indemnités de rupture conventionnelle ;
  • le nouveau barème de la taxe sur les salaires.
En revanche, ne sont pas modifiés :
  • l'avantage en nature nourriture pour le personnel des cafés, hôtels, restaurant (3,49 € par repas, 6,98 € par journée) ;
  • le seuil d'exonération des titres-restaurants ;
  • la cotisation supplémentaire maladie en Alsace-Moselle (toujours 1,50 %) ;
  • le barème des saisies-arrêts sur salaires, le nouveau barème 2013ne prenant effet qu'à compter du 1er février 2013.

Tableaux des cotisations et modèles pour un salarié non Gérant

S'agissant des cotisations sociales applicables aux salaires de ce mois dejanvier 2013, voir nos tableaux
ainsi que nos modèles de bulletins de paye, actualisés de tous les changements ci-dessus :

Tableaux des cotisations et modèles pour un Gérant



Documents utiles


Muriel Giraud









































































































































































































source : http://www.gerantdesarl.com/?utm_source=Newsletter&utm_medium=Email&utm_content=actualite_1536_bulletins-de-paye-les-changements-a-partir-de-ce-mois-de-janvier-2013&utm_campaign=n-281-prospects-24-01-2013

mardi 22 janvier 2013

Auto-entrepreneurs, vos nouvelles cotisations en 2013

Auto-entrepreneurs, vos nouvelles cotisations en 2013

Auto-entrepreneurs, vos nouvelles cotisations en 2013
Les auto-entrepreneurs vont payer plus de charges en 2013. Voici en détail les nouveaux taux de cotisations par type d’activités et organismes de recouvrement.
Annoncée en octobre dernier, la nouvelle a été mal encaissée par les auto-entrepreneurs. De son coté, le gouvernement avait justifié cette mesure par une volonté d’équité : aligner les charges sociales payées par les auto-entrepreneurs sur celles des travailleurs indépendants exerçant sous un statut classique.

Trois types d'activités pour les auto-entrepreneurs

Le nouveau barème de prélèvement est vigueur depuis le 1er janvier 2013 :
il porte de 12 à 14% les charges pesant les activités d’achat-vente (dont le montant du chiffre d’affaires ne doit, rappelons-le pas dépasser 81 500 € dans la cadre d’une auto-entreprise, NDLR). Un restaurateur, un vendeur de chaussures ou de vêtements entrent dans cette catégorie.

Les auto-entrepreneurs exerçant une activité classée « profession libérale » (consultant, journaliste, architecte, magnétiseur…),  relevant de la CIPAV (Caisse Interprofessionnelle de Prévoyance et d’Assurance Vieillesse), ont vu leurs parts de cotisations passer de 18,3% à 21,30 % (dans ce cas, le plafond du chiffre d’affaires est fixé à 32 600 €).

Enfin, la dernière catégorie regroupe toutes les prestations de services dans un cadre artisanal ou commercial (revenus annuels limités à 32 600 € soumis au régime BIC ou BNC). On y trouve des coiffeurs à domicile, des commerciaux, des plombiers, des peintres en bâtiment etc... Depuis le 1er janvier 2013,  leurs cotisations ont grimpé de plus de trois points, de 21,3% à 24,60 %.

Vos cotisations sociales financent quoi ?

Vers quels services publics sont reversées vos cotisations ? Elles financent l’assurance maladie maternité, les allocations familiales, le régime d’invalidité-décès, et le droit à des indemnités journalières en cas d’arrêt pour maladie non professionnelle. Vous versez également votre quote-part à la CSG et CRDS et contribuez à votre caisse de retraite de base et complémentaires obligatoires.

Pour un auto-entrepreneur exerçant une activité libérale et enregistrant, au titre de cette activité, un chiffre d'affaires égale au plafond autorisé (32 600 €) devrait payer en 2013 jusqu’à 1 000 € de charges supplémentaires. La hausse pourrait dépasser 1 500 € pour un auto-entrepreneur qui fait dans l’achat-vente de marchandises (pour un CA égal à 81 500 €).

source : http://www.creation-entreprise.fr/auto-entrepreneurs-vos-nouvelles-cotisations-n100595.html