mardi 24 décembre 2013

Plus de 25.000 entreprises créées en France par des étrangers

Plus de 25.000 entreprises créées en France par des étrangers

Ils embauchent plus que la moyenne. La moitié des sociétés sont dans la construction et le commerce de détail.
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Angolais arrivé en France à l'âge de 6 ans, Héritier Luwawa a créé en 2010, son bac en poche et après une première expérience en entreprise, Be Eco Service, une société de ménage écologique et de repassage à domicile. Il emploie 25 personnes. Arrivée du Maroc en 2001, Rachida Maziane a quant à elle lancé aussi en 2010 Sénart Services, une société de services à la personne et emploie 13 salariés. «Je voulais montrer à ce pays, qui m'a accueillie à bras ouverts, que je ne suis pas là que pour consommer mais que je peux aussi participer à la vie économique», explique-t-elle.
Deux parcours, deux réussites symboliques de ces 25.000 étrangers, venant de pays hors Union européenne, qui deviennent chaque année entrepreneurs, révèle une étude publiée récemment par l'Agence pour la création d'entreprises (APCE) et le ministère de l'Intérieur. Un chiffre minime comparé aux 550.000 créations recensées tous les ans dans l'Hexagone, mais «leur apport à la création d'activité vaut d'être souligné tant il est synonyme de la volonté d'insertion professionnelle et d'intégration de ceux qui ont osé entreprendre».
Ces entrepreneurs étrangers sont surtout des hommes de 30-39 ans, peu diplômés (41 % ont un diplôme inférieur au bac ou aucun diplôme). «Ce sont majoritairement des étrangers venant du Maghreb et d'Afrique», indique Alain Belais, directeur général de l'APCE, mais sans pouvoir donner plus de précision, en raison de l'absence de statistiques sur l'origine des entrepreneurs.
Dans la plupart des cas, la création d'entreprise est leur activité principale, pas une activité secondaire. Et les sociétés lancées par des étrangers sont des entreprises traditionnelles, par opposition à des entreprises individuelles dans le numérique, par exemple. Ainsi, elles se concentrent pour 30 % dans le secteur de la construction et pour 20 % dans le commerce de détail. Résultat, les patrons étrangers embauchent plus que la moyenne: 22 % dès le démarrage de l'activité, contre 12 % des créateurs français.

Finance islamique

Côté financement, ces créateurs étrangers mobilisent peu de capitaux au démarrage. Leur financement provient essentiellement de leurs ressources propres (57 % investissent moins de 8000 euros, contre 46 % pour les Français) et fait peu appel à des financements externes (37 %, contre 56 % des Français). «Les banques sont assez frileuses pour investir dans certains projets type kebab ou snack, relève Radeda Kerboudj, consultante à l'APCE. La difficulté d'accès au financement tient aussi à des raisons culturelles, notamment au refus de recourir à des prêts bancaires pour les créateurs d'entreprise pratiquant la religion musulmane».
Résultat, les accompagnateurs à la création d'entreprise préconisent des solutions de financement adaptées, telles que la finance islamique, c'est-à-dire conforme aux principes de la charia qui supposent l'interdiction de l'intérêt, de l'incertitude, de la spéculation, l'interdiction d'investir dans des secteurs considérés comme illicites (tabac, alcool, paris, etc.), ainsi que le respect du principe de partage des pertes et profits. Certaines grandes écoles ont d'ailleurs ouvert des cursus spécialisés en finance islamique, comme Dauphine ou l'EM-Strasbourg qui a, dès 2008, créé un executive MBA dédié.

source : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/12/23/20002-20131223ARTFIG00209-plus-de-25000entreprises-creees-en-france-par-des-etrangers.php

vendredi 20 décembre 2013

Déclaration CFE 2014: Est-ce obligatoire si je suis auto-entrepreneur? Comment la remplir?

Déclaration CFE 2014: Est-ce obligatoire si je suis auto-entrepreneur? Comment la remplir?

cfe 2014 auto-entrepreneur
Vous venez d’ouvrir votre entreprise, sous le régime auto-entrepreneur ou non, il est donc tout à fait normal que l’administration vous interroge dans le but de disposer d’éléments concernant votre ou vos locaux professionnels.Explications.

Vous bénéficiez d’une exonération de la taxe CFE (contribution foncières des entreprises), si vous exercez sous le régime auto-entrepreneur, cela pour une période de deux ans à compter de l’année qui suit celle de la création d’activité. Pour autant cela ne vous dispense pas de répondre à la « LA DÉCLARATION INITIALE N° 1447 C » concernant la CFE.
CFE2014

Si vous l’avez reçu il faut donc la renvoyer, voici quelques éléments qui peuvent vous aider :

Cadre A1 : Il s’agit d’éléments basiques concernant votre entreprise, vérifiez l’exactitude des informations pré-remplies, (Nom, activité, adresse, etc.). A la moindre erreur indiquez-le simplement dans le cadre vide, face aux champs qui comporte la mauvaise information pré-indiquée.
Cadre A2 : Si vous venez de créer votre entreprise, et qu’il ne s’agit donc pas d’une reprise ou d’une fusion, il faut le faire savoir à l’administration, pour cela cochez « Création d’établissement » et « Début d’activité ».
Cadre A3 : Ne vous concerne pas dès lors que vous créez une nouvelle entreprise, il n’y a  donc pas d’ancien exploitant à indiquer.
Cadre B1 : Indiquez la date de création de votre entreprise, votre effectif en cours (cet effectif est de 0 dès lors que vous auto-entrepreneur sans employé) puis précisez votre chiffre d’affaires pour l’année en cours (en fonction de ce que vous avez déjà réalisé et de ce que vous envisagez d’ici à la fin de l’année indiquée). Arrêtez vous la pour le cadre B1.
Cadre B2 : Si votre activité est strictement saisonnière indiquez le nombre de semaines d’exploitation : combien de semaines allez vous entreprendre ? Ensuite cochez « Auto-entrepreneur (…) l’exonération CFE », cependant vous devez respecter la règle suivante, pour bénéficier de cette exonération non négligeable :L’exploitant, son conjoint, le partenaire auquel il est lié par un pacte civil de solidarité, ses ascendants et descendants ne doivent pas avoir exercés, au cours des trois années qui précèdent la création une activité similaire à celle de l’entreprise nouvellement créée. Pour finir, si vous êtes diffuseur de presse (codes APE 46.18Z, 46.49Z ou 47.62Z) sélectionnez la case 5 de cette catégorie. 
Cadre C: Le cadre le plus complet mais aussi le plus évident puisqu’il s’agit simplement de donner des détails sur votre adresse professionnelle. Le plus souvent cette adresse est celle du domicile personnel, il s’agit alors de préciser l’espace utilisé à des fins professionnels. Dans le détail :
Nature du bien : Appartement d’habitation dans un immeuble ? Maison d’habitation individuelle ? Local commercial ? Local industriel ? Etc. L’adresse déclarée (de votre entreprise) correspond à quel type de bien ? Vous pouvez avoir plusieurs biens professionnels. Si la place pour répondre ne suffit pas, utilisez un papier libre ;
Adresse du bien : confirmez votre adresse professionnelle (le plus souvent, pour une large partie des auto-entrepreneurs, le domicile personnel.) ;
Situation du bien : Donnez le plus de détail pour identifier le bien, si nécessaire, par exemple si votre adresse professionnelle est au sein d’un immeuble : bâtiment, étage, escalier.
Numéro de lot dans la copropriété : Concerne les propriétaires, vous trouverez cette information sur l’acte de propriété délivré par le notaire, ou bien en contactant le syndic de copropriété.
Identité de l’occupant précédent : Indiquez le nom et prénom du précédent locataire ou propriétaire si vous le connaissez ;
Date de début d’occupation et superficie total ;
Détail de l’affectation : il s’agit désormais de détailler l’espace utilisé pour chaque fonction : Pro, industriel, commercial (vente), habitation. Le plus souvent, pour les auto-entrepreneurs, une petite partie est occupée par le professionnel, et une partie principale par l’habitation ;
Détail de l’utilisation pro : Il convient de détailler l’utilisation professionnelle, en effet, vous pouvez utiliser l’espace professionnel de votre bien pour soit un bureau (large majorité des cas), un magasin, un entrepôt (stockage), etc. ;
Vous êtes : Propriétaire du bien, locataire, sous locataire, logé à titre gratuit ? Précisez simplement ;
Partage des locaux : Peut-être que vous allégez les frais vous partagez votre espace professionnel avec d’autres professionnels ? Si oui, précisez lesquels ;
Membre d’une SCM : ne concerne pas les auto-entrepreneurs ;
Loueur en meublé : Seul l’activité de location courte durée (location touristique) est éligible au régime auto-entrepreneur. Vous n’avez donc qu’à sélectionner « meublé de tourisme », s’il s’agit de votre activité.
Cadre D  : Pour finir, il est désormais important de préciser si vous bénéficiez d’une exonération CFE. La réponse est oui si vous êtes à l’origine de la création d’une entreprise nouvelle. C’est le cas d’une majorité d’auto-entrepreneurs. Il faut donc cocher « Entreprises nouvelles – art 1464 B du CGI », pour CFE et CVAE (cochez bien les 2 choix). Nous vous invitons à écrire « Auto-entrepreneur », s’il s’agit de votre statut, dans la7 case face à « soit au régime de l’articel 44 sexies du CGI (création d’entreprises nouvelles).
Et voila, c’est terminé ! Il est vrai que cette déclaration est difficile à comprendre. Elle est d’avantage destinée aux créateurs accompagnés par un spécialiste, tel qu’un comptable, que pour les entrepreneurs novices et non aidés, à l’image de beaucoup d’auto-entrepreneurs.
Il existe pourtant des services qui accompagnent les auto-entrepreneurs administrativement, à l’image d’evoportail.fr, qui, moyennant un petit forfait mensuel, propose la mise à disposition par messagerie et par téléphone, de spécialistes de l’auto-entreprise.
L’équipe evoportail, le 19 Décembre 2013

source : http://www.evoportail.fr/actualites/2013/12/19/declaration-cfe-2014-auto-entrepreneur/

mercredi 18 décembre 2013

Les étrangers non européens créent 25 000 entreprises par an en France

Les étrangers non européens créent 25 000 entreprises par an en France

L'Expansion.com avec AFP - publié le 13/12/2013 à 20:18

Une étude publiée vendredi met en avant la création d'entreprises par des étrangers non ressortissants de l'Union Européenne. Selon ces chiffres, qui remontent à 2010, il s'agit d'auto-entreprises à 94%.

Les étrangers non européens créent 25 000 entreprises par an en France
Chaque année en France, 25 000 entreprises seraient créées par des étrangers hors UE.
Getty Images
Plus de 25.000 entreprises ont été créées en France en 2010 par des étrangers non ressortissants de l'Union européenne, selon une étude de l'Agence pour la création d'emplois (APCE) et d'une agence du ministère de l'Intérieur publiée vendredi. Leurs créateurs sont "plus dans une logique de développement de l'entreprise", a expliqué au cours d'un point de presse un des principaux auteurs de l'enquête, Radeda Kerboudj. 34% d'entre eux disent avoir l'intention de développer leur masse salariale dans les mois à venir (contre 24% parmi les Français).
Si les français ont tendance à créer des auto-entreprises, avec un rapport de 138 pour 100 entreprises traditionelles, les extra-communautaires ont une logique inverse. Les chiffres avancés sont de 94 auto-entreprises pour 100 traditionnelles. Cette étude est fondée sur des estimations effectuées à partir des statistiques officielles et des informations recueillies auprès des professionnels de l'accompagnement et des entrepreneurs. Une cinquantaine de personnes ont ainsi été auditionnées.
Mais "le seul outil statistique sur lequel on puisse se reposer pour obtenir des chiffres ce sont des dossiers qui concernent les étrangers", a déploré le directeur général de l'APCE, Alain Belais. "Evidemment ce n'est qu'une part de la réalité. La diversité, les quartiers c'est un ensemble beaucoup plus vaste", a-t-il expliqué. En France, "il n'est pas autorisé à ce jour de collecter des données susceptibles de révéler l'origine raciale ou l'ethnie", rappelle l'étude.

source :

mercredi 11 décembre 2013

Création d'entreprise: les personnes handicapées sont désavantagées

Création d'entreprise: les personnes handicapées sont désavantagées

| Réactions (1)
Adnane Maalaoui, professeur associé en entrepreneuriat à l'ESG Management School, Rony Germon, professeur associé en entrepreneuriat à l'ESG Management et Julie Mallet, assistante de recherche en entrepreneuriat, chaire entrepreneurship and sustainable business à l'ESG management School, regrettent que  les pouvoirs publics et les associations ne soutiennent pas lespersonnes handicapées qui créent leur entreprise. Ils proposent la création de fonds d'amorçage et d'incubateurs qui leur soient dédiés. 
"La discrimination des personnes atteintes d’un handicap a longuement alimenté les débats les plus ardents. Cette passion est forcément animée par l’importance que prend cette frange de la population en France puisque nous dénombrons en 2007 plus d’un 1.8 million d’handicapés déclarés. 
Mais ce chiffre prend une autre proportion dès lors que nous intégrons les malades de plus de six mois et ce qui nous amène à plus de 9.6 millions de personnes atteintes d’un handicap selon les statistiques établies par l’INSEE et beaucoup moins important en 2013 puisque l’INSEE recense plus de 5.5 millions de personnes atteintes d’un handicap. Cette discrimination est principalement vécue dans le milieu professionnel et sur le marché de l’emploi. 
D’après la lettre de l’INSEE datée de Juillet 2010,  il s’avère que 41% des jeunes (15-24 ans) sont victimes de discriminations à cause de leur état de santé (Bouvier et Niel, 2010). Cette tendance est moins subie pour les plus de 25 ans mais plus perceptible chez les demandeurs d’emplois par rapport aux personnes handicapées en activités (1/4 des handicapés en situation d’emploi déclarent être ou avoir fait l’objet de discrimination). Il faut savoir par ailleurs que les handicaps sensoriels et cognitifs sont les plus touchés par l’exclusion du marché du travail. 
A la suite de ces constats et malgré la promulgation de la loi « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées» du 11 février 2005 appelée par ailleurs loi handicap, l’employabilité des personnes atteintes d’un handicap reste fragile puisque nous dénombrons pas moins de 387107 demandeurs d’emplois et donc 21.6% de la population handicap est déclarée sans travail. Un constat alarmant puisqu’il est deux fois plus élevé que celui des personnes dites « ordinaires ».  
Pour faire face à ce problème d’employabilité, plusieurs personnes atteintes d’un handicap se lancent dans un processus de création d’entreprise mais qui est malheureusement loin d’être aisé. Ces entrepreneurs d’un nouveau genre se retrouvent encore une fois considérés comme un public désavantagé dans le paysage de création d’entreprise.
 Les handipreneurs et la création d’entreprise. Les handipreneurs font partie de ce que l’on appelle la diversité entrepreneuriale au même titre que les seniorpreneurs, les femmes entrepreneures, les immigrés entrepreneurs, les Indigènes entrepreneur etc. Comme leur semblables, ils proposent une singularité et des caractéristiques qui leurs sont propres. Les handipreneurs sont les personnes atteintes d’un handicap qui s’engagent dans un parcours de création d’entreprise. Leur action est conditionnée par des motivations intrinsèques (désir de se socialiser, s’accomplir, s’épanouir, autonomie, indépendance) et extrinsèques (employabilité, revenus, …). 
La nature de leur handicap ne conditionne en aucun cas leur capacité à entreprendre car nous pouvons retrouver des entrepreneurs atteints d’un handicap aussi bien physique, sensoriel ou même polyhandicap. Les handipreneurs ne sont pas limités dans leurs activités et ne sont  pas restreints dans leur participation à la vie sociale en raison uniquement de leur handicap. Une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions ne décourage absolument pas ces entrepreneurs d’un nouveau genre. 
Loin de là, ils créent, reprennent, développent des activités et influencent favorablement l’écosystème dans lequel ils évoluent. Cependant, comme tout créateur d’entreprise, l’handipreneur a besoin de solliciter les différentes parties prenantes pour mener à bien son processus entrepreneurial. Toutefois, Il est important de souligner que pour des problématiques différentes, ces derniers ont besoin d’un soutien plus ou moins important en fonction de leur handicap.
Un accompagnement et financement quasi inexistants. Les handipreneurs se voient proposer le même type d’accompagnement classique que pour les autres catégories d’entrepreneurs et notamment les dispositifs traditionnels en matière d’accompagnement à savoir : l'ACCRE (Aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d'entreprises), le dispositif NACRE (nouvel accompagnement à la création ou la reprise d'entreprise), les Boutiques de gestion,les  Chambre de commerce et de l’industrie. 
Pour ce qui est du financement, nous noterons la possibilité de faire appel au PCE (prêt à la création d’entreprise). Une Aide à la création d'entreprise par des personnes handicapées demandeurs d'emploi. L'aide est d'un montant maximum  de 12 000 euros versé en complément d'un apport minimum de 1 525 euros. Cette subvention s’est vue réajustée à 6000 euros pour 1500 euros d’apport, (Source : APCE et AGEFIPH). 
Pour disposer et bénéficier de la subvention AGEFIPH, l’handipreneurs doit disposer d’une prescription CAP EMPLOI. Une fois validée, l’AGEFIPH oriente ce dernier vers un prestataire de son choix et généralement ce sont les boutiques de gestion qui assurent le suivi. Il faut savoir par ailleurs que l’AGEFIPH accompagne pas moins de 3000 handipreneurs dans leur parcours de création d’entreprise. 
Aussi, l’UPTIH (Union Professionnelles des Travailleurs Indépendants Handicapés)association crée par Didier Roche co-fondateur du fond d'investissement Ethik Investment et plus connu pour sa création des restaurants et SPA dans le noir, propose un programme d’accompagnement via des mentors bénévoles. L’UPTIH encourage l’ambition et le goût du challenge des personnes en situation de handicap qui ont fait le choix de l’indépendance professionnelle. 
Le peu de moyens mis à disposition pour les handipreneurs reflètent une quasi absence et un manque d’implication des différentes parties prenantes principalement des pouvoirs publics pour proposer des solutions adaptés à cette catégories d’entrepreneurs. 
Nous noterons au passage que l’AGEFIPH a diminué ses subventions de moitié. Aussi, certaines conditions pour bénéficier de cette dotation laissent à penser que la discrimination à l’emploi se maintient même au niveau des aides à la création d’entreprise puisqu’il est demandé à l’handipreneur de bénéficier d'une "Micro-Assurance" incluant les garanties multirisques professionnelles, prévoyance et santé. Aussi, on demande aux porteurs de projets handipreneurs d’être inscrits comme demandeurs d'emploi, d'être dirigeants de la société à créer ou à reprendre, de détenir au moins 50% du capital (seul ou en famille) dont plus de 30% à titre personnel.
 Proposer des fonds d’amorçage et incubateurs dédiés aux Handipreneurs. Force est de constater une quasi absence des aides et structures d’appui à la création d’entreprise pour les personnes atteintes d’un handicap souhaitant s’impliquer dans un parcours entrepreneurial. Les handipreneurs ne doivent-ils pas se voir proposer une structure d’accompagnement qui leur serait dédiée ? L’état n’a-t-il pas mis en place des incubateurs pour les femmes, les étudiants et plus récemment pour les seniors ? Il devient urgent de se poser les bonnes questions et de mettre fin à la discrimination observée au niveau du faible nombre de dispositifs en place. 
L’handipreneur fait partie du paysage entrepreneurial et à ce titre il doit bénéficier d’une structure d’incubation qui lui est propre proposant des services et une accessibilité adaptée aux personnes atteintes d’un handicap. Aussi, il est important de proposer des dotations et fonds d’amorçage plus importants car avec toute la bonne volonté du monde nous ne sommes pas sûr que 6000 euros soit suffisants pour un projet d’innovation. 
Les handipreneurs innovateurs en terme de services et d’autant plus de produits se retrouvent alors dans des situations bloquantes. Il s’agit là de créer des antennes régionales : des incubateurs qui permettrait un accompagnement singulier pour des handipreneurs, véritables acteurs économiques. Démocratisons l’expérience de l’handipreneuriat qui est loin d’être un simple phénomène de mode mais une action qui s’inscrit dans la durée." 

Création d’entreprise : rebondir avec l’association « Second souffle

Création d’entreprise : rebondir avec l’association « Second souffle »

Création d’entreprise : rebondir avec l’association « Second souffle »
L’association Second Souffle accompagne les entrepreneurs à remettre le pied à l’étrier de la création d’entreprise après un échec.
Les crises augmentent mécaniquement le taux de mortalité des entreprises. Il n’empêche que les patrons qui subissent une faillite le vivent, pour certains, comme un échec insurmontable. Un sentiment de culpabilité qui les ralentit, ensuite, dans leur volonté de rebondir.
C’est à ce type de profils que s’intéresse l’association « Second Souffle ». Créée en 2012, en pleine crise, elle s’appuie sur une équipe d’animateurs, composé de chefs d’entreprise, de salariés, de bénévoles et même d’élus locaux qui s’emploient à redonner confiance aux entrepreneurs qui restent – psychologiquement- sur un échec.

Des réunions, des conseils, des conférences

Comment ? En organisant des rencontres d’abord sous forme de réunions baptisées « Afterfail ». Ces rendez-vous se déroulent chaque jeudi dans les agences gérées par Second Souffle, à Paris, Lyon et Rennes. Les entrepreneurs échaudés par un accident de parcours viennent y exposer leur expérience, analyser leurs éventuelles erreurs et recevoir des conseils d’experts aptes à les remettre sur la bonne rampe de lancement.
Parallèlement, les membres de l’association valorisent leur mission à travers des conférences thématiques. Par exemple, une équipe de « Second Souffle » est récemment intervenue à l’Institut supérieur de Commerce de Paris pour parler de « l’échec utile ».
L’association a défini une charte qui se résume en quelques concepts très lisibles : « démarginaliser l’échec entrepreneurial et réhabiliter » ceux qui se sont trompés « auprès des recruteurs et des partenaires financiers ». Mais aussi « promouvoir l’esprit d’entreprendre et mette en valeur les initiatives individuelles » comme des leviers potentiels d’emplois et d’ascension sociale.
Autant de discours qui devraient trouver loeur public alors que le nombre de faillites culmine en France (60 000 cette année).

Liens :


source : http://www.aide-creation-entreprise.net/creation-entreprise-rebondir-association-second-n111147.html

mercredi 4 décembre 2013

Le microcrédit sera à l’honneur du 3 au 7 février dans toute la France

Le microcrédit sera à l’honneur du 3 au 7 février dans toute la France

Adie microcrédit entrepreneur création entreprise réinsertion artisan
L’Adie, association spécialiste du microcrédit, aide les personnes éloignées de l’emploi et n’ayant pas accès au système bancaire à créer leur entreprise. Vous pourrez retrouver ses initiatives lors de la 10e Semaine du microcrédit qui se déroulera dans toute la France, du 3 au 7 février.

Du 3 au 7 février, l’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique) se mobilisera pour sa 10e Semaine du microcrédit et le 25e anniversaire de sa création. Différents événements se dérouleront dans toute la France.

Forums d’information, journées portes ouvertes…
Des forums d’information seront organisés à Paris et dans toutes les grandes villes de province, ainsi que des journées portes ouvertes dans les antennes Adie. Des équipes de l’association seront également présentes chez différents partenaires comme Pôle emploi, les missions locales, des banques, bureaux de postes, etc.

42 % sortent des dispositifs des minima sociaux
À noter que 42 % des personnes financées par l’Adie étaient au RSA ou en ASS lors de leur premier contact avec l’association. Tandis que plus de 25 % étaient au chômage indemnisé. L’étude d’impact menée par CSA au 2e trimestre 2013 montre que le taux d’insertion de ces personnes atteint 84 % (contre 79 % lors de la dernière enquête en 2010). Et, 42 % sortent des dispositifs des minima sociaux.

 
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