mercredi 31 octobre 2012

Le Département Formalités de Richelieu Domiciliation vous accompagne. Pour toute demande, contactez-nous !

Formalités de création, le faire seul ou se faire accompagner ?


http://www.lecoindesentrepreneurs.fr/formalites-de-creation-d-une-societe/

image76 Formalités de création, le faire seul ou se faire accompagner ?Les formalités de création d’une société constituent une étape très importante pour les entrepreneurs.
Un dossier de création d’une société mal monté ou incomplet peut avoir des répercussions ennuyeuses.
Le Coin des Entrepreneurs vous sensibilise donc, à travers cet article rédigé par un de nos partenaires, sur les formalités de création d’une société et vous invite à vous poser la question suivante : dois-je le faire moi-même ou me faire accompagner ?

1. Les formalités de création de la société

Les formalités de création sont devenues plus simples avec la mise en place des centres de formalités des entreprises (CFE), « guichets uniques » auprès desquels sont déposées les demandes d’immatriculation. C’est également auprès des CFE que se font ensuite les éventuelles modifications ou cessations d’activité des entreprises,
L’entrepreneur a le choix de procéder lui-même aux formalités de créationou de se faire accompagner par un professionnel spécialisé, qui est très généralement un avocat ou un expert-comptable.

2. Un premier risque : le dossier incomplet

Procéder aux formalités de création d’une société, cela signifie établir un dossier qui comporte un nombre important de documents. Au-delà du document central que sont les statuts, il faut ajouter la déclaration de non condamnation, le document MO, éventuellement TNS… et plusieurs autres documents ou pièces justificatives.
Si l’entrepreneur souhaite procéder lui-même aux formalités de création et souhaite se prémunir contre le risque d’un dossier incomplet, il peut prendre rendez-vous avec un conseiller du CFE qui revoit le dossier et lui signale les documents manquants.
Il est donc possible pour l’entrepreneur de procéder lui-même aux formalités de création et transmettre un dossier complet, tout en sachant que cela va probablement lui demander un temps important.

3. Un deuxième risque : le dossier mal monté

Procéder aux formalités de création d’une société, cela signifie également avoir étudié tous les aspects du projet de l’entrepreneur pour procéder au meilleurs choix juridiques, fiscaux et sociaux. En effet, le véritable enjeu et le plus difficile dans la création de la société, ce ne sont pas les formalités à établir mais c’est d’abord de faire les bons choix pour l’entrepreneur.
Pour cette raison, un dossier peut être transmis complet et une société valablement immatriculée avec pourtant le vrai risque que le dossier ait été mal monté.
Il n’est évidemment pas possible de résumer ici l’ensemble des points qui doivent être passés en revue, mais rien que le choix entre une SAS ou une SARL à gérance majoritaire (ou en cas d’associé unique entre une SASU ou une EURL) a pour conséquence un statut social différent avec des impacts très significatifs en termes de charges sociales, cotisations et prestations.
Autre exemple, la création d’une société dans le cadre du régime Pole Emploi des créateurs d’entreprises répond également à une articulation bien précise.
Enfin, des statuts mal ajustés en cas de pluralité d’associés peuvent leur être à terme très dommageables.
Il y a donc un véritable risque que l’entrepreneur se lance avec un dossier mal monté. Les impacts juridiques ou financiers peuvent être très importants.
EN CONCLUSION, il apparait que si des entrepreneurs choisissent et réussissent à procéder eux-mêmes aux formalités de constitution, il est très difficile sans être accompagné de faire les meilleurs choix juridiques, fiscaux et sociaux qui doivent prévaloir lors de la création de la société.


CIMG0595 Formalités de création, le faire seul ou se faire accompagner ?Jérôme Willard
Expert-Comptable Associé

Cap'Jeunes, le programme d'aide à la création d'entreprise des moins de 26 ans

Publié par MediaEtudiant.fr, dans Vie étudiante, le 24/10/2012
Cap’Jeunes, le programme d’aide à la création d’entreprise des moins de 26 ans
A partir d’aujourd’hui, le réseau de financement solidaire de la création d’entreprise, France Active, lance Cap’Jeunes France Active, un programme d’aide à la création d’entreprise par les jeunes de moins de 26 ans.

Devenir entrepreneur

Le programme Cap’Jeunes lancé par France Active vise à favoriser la création de 1 000 entreprise dans les 18 mois à venir par des jeunes demandeurs d’emploi. Dans un contexte actuel où 22% des moins de 26 ans sont au chômage, créer son propre emploi représente une réelle opportunité. Pourtant, devenir entrepreneur est un parcours semé d’embûches. En effet, les deux difficultés principales sont les faibles ressources financières des jeunes et un manque d’accompagnement de leurs projets.
Ce programme est destiné aux jeunes de moins de 26 ans, en situation de précarité au regard de l’emploi, qui veulent créer une entreprise et qui présentent un plan de financement de moins de 50 000 euros.


Le « kit de survie » du jeune entrepreneur

C’est pour ces raisons que France Active a décidé de se mobiliser auprès des jeunes entrepreneurs en créant un programme qui leur permet de bénéficier :
  • D’un accompagnement renforcé : Cet accompagnement est réalisé en groupe ouindividuellement, en amont ou en aval du projet. Il est adapté aux besoins de chacun des entrepreneurs et vise à rendre viable son projet d’entreprise, à l’accompagner dans ses démarches, à faciliter sa relation avec le banquier pour mieux obtenir des financements...
  • D’une prime au démarrage de 2 000 euros : cette aide permet de renforcer les apports personnels et fait ainsi levier sur les autres financements.
Afin d’aider ces jeunes créateurs d’entreprise, un guide a été édité par France Active. Il apporte un éclairage sur le métier de banquier et contient de nombreuses astuces et des conseils pour faciliter une relation partenariale avec sa banque.
Ce guide est disponible et téléchargeable sur le site : http://franceactive.org
Crédit photo: © Fotowerk - Fotolia.com


Semaine nationale de la création/reprise d’entreprises artisanales, du 16 au 23 novembre 2012

La semaine nationale de la création reprise d´entreprise artisanale se déroulera du 16 au 23 novembre, avec pour thème «L´EIRL», statut qui offre des conditions favorables au développement et à l´investissement tout en réduisant la prise de risques personnels.
La Rédaction | RMC.fr | 26/10/2012
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L’Assemblée Permanente des Chambres de Métiers et de l’Artisanat (APCMA) et les chambres de métiers et de l’artisanat (CMA) profiteront de cette édition pour promouvoir l´EIRL auprès des chefs d´entreprise artisanale et de tous ceux qui ont le projet de créer une entreprise artisanale A l’occasion de cette semaine, les CMA souhaitent aussi attirer l´attention sur les nombreuses opportunités offertes par les secteurs de l´artisanat et répondre aux futurs créateurs ou repreneurs d´entreprise artisanale sur les questions concrètes qu´ils se posent pour matérialiser leur projet.

source : http://www.rmc.fr/editorial/313368/semaine-nationale-de-la-creation-reprise-d-entreprises-artisanales-du-16-au-23-novembre-2012/

Les frais à prévoir pour la création d’une entreprise

Bien identifier l’ensemble des frais nécessaires à la création de votre entreprise est indispensable afin que vous puissiez construire un prévisionnel cohérent et calculer précisément le besoin de financement de votre projet.
C’est pourquoi Le Coin des Entrepreneurs vous propose cet article dont l’objectif est de vous indiquer quels sont les principaux frais que vous risquez de supporter pour la création de votre entreprise.
Rz 40 Les frais à prévoir pour la création dune entreprise

1. Les frais préalable à la création de l’entreprise

Préalablement à la création de l’entreprise, il est courant que l’entrepreneur supporte les frais suivants :
  • réalisation d’une étude de marché : le prix dépend de l’étude demandée et peut être très élevé,
  • montage d’un business plan : généralement entre 150 à 600 euros HT. Parfois, un expert comptable peut le réaliser à moitié prix lorsque vous vous engagez également avec lui pour la mission comptable.
  • frais de déplacements pour rencontrer vos futurs partenaires (fournisseurs, clients, investisseurs…) : budget variable en fonction des déplacements,
  • dépenses de communication si vous souhaitez commencer à vous faire connaitre préalablement au lancement de l’activité : plaquette commerciale, publicité pour annoncer le lancement imminent de votre activité, campagne adwords… Là-encore, il est difficile de fixer une fourchette de prix,
  • dépôt d’une marque : pour le dépôt d’une marque auprès de l’INPI, il faut prévoir 225 euros HT,
  • dépôt d’un brevet : il faut ici prévoir 50 à 500 euros HT en fonction du brevet,
  • dépôt d’un dessin ou d’un modèle : enfin, pour les dessins et modèles, il faut prévoir un budget de 30 à 150 euros HT,
  • conception d’un site internet : le coût dépendra notamment du type de site dont vous avez besoin (site vitrine, site e-commerce…),
  • stage obligatoire d’initiation à la gestion pour les créateurs d’entreprises qui vont s’inscrire à la chambre des métiers : environ 200 euros HT. Ce stage peut également être suivi par les autres créateurs d’entreprises.
  • l’acquisition d’une éventuelle licence obligatoire pour exercer son activité, comme par exemple la licence de 4ème catégorie pour vendre des boissons alcoolisées.

2. Les frais relatifs à la création de l’entreprise

Pour créer son entreprise, il faut généralement prévoir les frais suivants :
  • frais de publication dans un journal d’annonces légales : 150 à 350 euros HT suivant la taille de l’annonce (le plus court possible pour pouvoir payer moins cher),
  • frais de greffe pour créer l’entreprise : il faut prévoir 85 euros HT pour la création d’une société et 75 euros HT pour la création d’uneentreprise individuelle. Lorsqu’il s’agit d’un rachat ou d’une location gérance, les frais sont plus importants,
  • honoraires d’avocat, de notaire ou d’expert comptable pour la création de l’entreprise ou simplement la rédaction des statuts : généralement entre 500 et 3000 euros HT suivant la forme juridiqueet l’ampleur du projet,
  • honoraires de l’éventuel commissaire aux apports : prévoir 1000 à 2000 euros HT.

3. Les frais de démarrage de l’entreprise

  • réalisation de tous les investissements nécessaires à l’exercice de l’activité : machines, véhicules, outillage, matériel informatique…
  • l’acquisition d’un stock de marchandises ou de produits de départ pour les activités de négoce,
  • ou l’acquisition d’un stock de matières premières de départ pour les activités de production ou de travaux,
  • éventuellement les dépenses de communication (qui ont été exposées dans le premier paragraphe) lorsqu’elles sont réalisées un peu plus tardivement,
  • les frais liés au recrutement des premiers salariés si vous devez embauchez immédiatement : honoraires des recruteurs, dépenses de publication d’offres d’emploi…
CONCLUSION : l’ensemble de ces frais ne vous concernent pas tous et il s’agit ici d’en lister les plus courants. Estimer avec précision ces coûts, c’est vous permettre de réaliser un business plan réaliste et de mesurer efficacement votre besoin de trésorerie pour le lancement de votre activité.

mardi 30 octobre 2012


Un français sur quatre a envie de créer son entreprise

Un français sur quatre a envie de créer son entreprise
Malgré la crise du marché de l’emploi, les français conserve un goût modéré pour la création d’entreprise. Selon un sondage Ifop publié par le JDD, 26% ont envie de créer ou de reprendre une affaire.
Crise du marché du travail ou pas, les français hésitent encore à monter leur propre entreprise, même à en racheter une. D’après un sondage Ifop publié par le Journal du Dimanche (JDD), la tendance n’est pas catastrophique mais elle n’est pas ascendante.
En 2008, soit avant la crise, 31% des français se disaient prêts à franchir le pas. Trois ans plus tard, ils ne sont plus 26 % (un peu plus qu’en 2010 tout de même, 25%), dont 12% se disent « certains » de le faire (pour les autres, « probable »).

Les grands patrons souffrent d'une mauvaise image

A l’inverse, une majorité écrasante (56%) affirme ne pas avoir tout envie de créer ou de reprendre une entreprise. Si on y ajoute la catégorie des incertains, cette proportion monte à 74%.
Autre sujet : l’image des patrons. Sans surprise, le sondage confirme que les dirigeants des grandes entreprises ne suscitent pas l’adhésion : 50% des sondés disent avoir une mauvaise opinion d’eux. Ce désamour est plus sensible chez les électeur de gauche. En revanche,  seuls 12% pensent la même chose des patrons de Petites et Moyennes Entreprises (PME).

lundi 29 octobre 2012


CRÉATION D'ENTREPRISE

 

26 octobre 2012 | Création
         

Création : les Français aiment les entrepreneurs, mais ont trop peur d’échouer pour se lancer (video)

Contrairement aux idées reçues, la France est un pays où l’image de l’entrepreneur est plutôt positive. Le Centre d’analyse stratégique fait deux propositions pour aider les nombreux Français qui pensent à créer leur entreprise sans pour autant passer à l’action.



Meilleurs que les Américains ! Dans deux notes consacrées à l’entrepreneuriat en France, le Centre d’analyse stratégique (Cas), placé sous la tutelle du Premier ministre, rappelle qu’en 2011, 18 % des Français déclaraient vouloir créer une entreprise dans les trois prochaines années, contre 11 % des Américains et 6 % des Allemands. Mais confrontés à une peur de l’échec plus forte qu’ailleurs et s’estimant désarmés en terme de compétences nécessaires au démarrage d’une activité, peu osent se lancer en indépendant. « Les Français doutent », assure Vincent Chriqui, directeur général du Cas.  

Pour mieux accompagner la création d’entreprise et rassurer les entrepreneurs novices, le Cas propose de promouvoir auprès des micro-entrepreneurs le régime simplifié d’imposition des bénéfices et de leur donner accès des avances remboursables. Les travaux du Cas seront prochainement remis au Premier ministre.
  
Des "coupons comptabilité" pour subventionner le recours à un expert-comptable

Aujourd’hui, nombre de créateurs d’entreprises optent pour le régime fiscal de la micro-entreprise. Peu exigeant au niveau comptable, sa simplicité séduit. Mais il n’oblige pas l’entrepreneur à tenir à jour son bilan comptable, véritable indice de bonne santé économique. En choisissant le régime réel simplifié d’imposition des bénéfices, le créateur d’entreprise sera contraint de faire l’effort de mettre à plat l’ensemble de ses recettes et de ses dépenses. Voire de contacter un expert-comptable. « Cela lui permettra d’être sûr que son entreprise est viable et d’aller voir des banques pour obtenir de l’argent », assure Vincent Chriqui. Pour aider les micro-entrepreneurs à assumer leurs obligations comptables, le Centre d’analyse stratégique propose aussi de subventionner le recours à un expert-comptable via des « coupons comptabilité ».

Encourager les contrats d’avances remboursables

Parfois, les créateurs d’entreprises manquent d’ambition au regard des ressources qu’ils pourraient mobiliser. Ce frein à leur développement, le Centre d’analyse stratégique propose de le débloquer en leur donnant accès à des contrats d’avances remboursables. Ces prêts consentis par l’Etat ou les collectivités locales seront conditionnés à un objectif de développement précis et accompagnés de contraintes afin de valoriser les entreprises les plus viables dans le temps (par exemple, le montant des avances sera croissant au fil des mois). Ce dispositif pourrait être réservé aux entreprises de plus d’un an. « L’objectif est de favoriser l’embauche d’un nouveau salarié en CDI, de créer une nouvelle fonction dans l’entreprise », détaille Vincent Chriqui.

Quels types d’entrepreneurs êtes-vous ?
Dans son analyse sur l’entrepreneuriat en France, le Centre d’analyse stratégique établit une typologie des entrepreneurs en fonction de leur niveau d’éducation et de leur poste précédent la création d’entreprise. Le Cas distingue l’entrepreneur « par nécessité", l’entrepreneur « par adaptation », l’entrepreneur « par opportunité » et l’entrepreneur « par vocation ». Les contrats d’avances remboursables seraient particulièrement adaptés aux entrepreneurs « par opportunité » et « par vocation », plus prudents.



Les notes publiées par le Centre d'analyse stratégique : 



Florian Dèbes

         

vendredi 26 octobre 2012


Entrepreneuriat : les Français ont du mal à conclure

Dans deux notes sur l'Entrepreneuriat en France, le Centre d'Analyse Stratégique dirigé par Vincent Chriqui souligne l'image très positive qu'ont les Français des entrepreneurs. Et fait deux propositions pour mieux accompagner la prise de risque des créateurs d'entreprise.

Par Etienne Gless pour LEntreprise.com, publié le 
La France est souvent présentée comme un pays avec un faible esprit d'entreprise mais l'image des entrepreneurs dans la société est globalement positive"/Italique, observe Vincent Chriqui directeur général du Centre d'Analyse Stratégique (dépendant du Premier ministre et chargé d'apporter son expertise pour éclairer les choix stratégiques du gouvernement)









Halte aux idées reçues ! "La France est souvent présentée comme un pays avec un faible esprit d'entreprise mais l'image des entrepreneurs dans la société est globalement positive", observe Vincent Chriqui directeur général du Centre d'Analyse Stratégique (dépendant du Premier ministre et chargé d'apporter son expertise pour éclairer les choix stratégiques du gouvernement).

Du désir d'entreprendre et de créer...

S'appuyant sur les études qualitatives menées par la Commission européenne et le Global Entrepreneurship Monitor (un consortium international de recherche), le CAS livre des chiffres assez flatteurs : 90% des Français considèrent que les entrepreneurs créent des emplois, 73% qu'ils sont innovants. Les deux tiers (65% exactement) plébiscitent même le métier d'entrepreneur, un chiffre équivalent à celui des Américains ! Et supérieur à celui des Anglais et des Allemands (50%).
Au niveau des intentions, nos compatriotes sont même très forts. En 2011, 18% des Français interrogés déclaraient vouloir créer une entreprise dans les trois prochaines années contre seulement 11% des Américains, 9% des Britanniqus et 6% des Allemands.

...mais du mal à concrétiser et à conclure!

Las, au niveau du passage à l'acte malgré le succès du récent statut d'auto-entrepreneur qui a dopé les statistiques de la création d'entreprise en France ces dernières années, les Français témoignent d'un manque de confiance en eux et redoutent des difficultés à créer leur affaire.
La peur de l'échec est un gros frein à la création pour 37% d'entre eux, une peur qui est cependant moindre qu'en Allemagne et qui a diminué depuis 5 ans (52% en 2008). Mais le gros obstacle qui dissuade de créer sa boite reste le manque de soutien financier, mentionné par 86% des personnes interrogés. La complexité adminsitrative, réelle ou ressentie, suit de près ( 72%).
Bref conclut le CAS, "l'entrepreneuriat en France en 2012 se caractérise par l'écart existant entre les intentions entrepreneuriales (très élevées) et le taux d'activité entrepeneuriale (relativement modeste)". Autre particularité française, le faible taux de conversion des entreprises nouvelles en entreprises pérennes.
Pour remédier à ce taux élevé de mortalité infantile des entreprises nouvellement nées, le CAS propose deux mesures :
1) Promouvoir auprès des micro-entrepreneurs le régime réél simplifié d'imposition des bénéfices :
Selon le CAS, le réel simplifié serait plus adapté pour les entreprises en développement; les obligations comptables qu'il impose permettraient une gestion plus précise qui plairait davantage aux banques. Le CAS propose d'inverser le régime de référence des micro entreprises en faisant du régime par défaut celui du bénéfice réél simplifié, le régime de la micro-entreprisedevenant optionnel.
2) Offrir des contrats d'avances remboursables pour booster le développement des projets ambitieux.
Le CAS suggère pour les entreprises à potentiel qui adoptent souvent un comportement trop prudent en termes d'embauches, d'innovations ou d'actions commerciales, de les encourager à se lancer dans des projets plus ambiteux. "Ces contrats d'avances remboursables seraient bien sûr conditionnés à des objectifs de développement précis pour limiter les effets d'aubaine", précise la note du CAS.















































































source : http://lentreprise.lexpress.fr/creation-entreprise/entrepreneuriat-les-francais-ont-du-mal-a-conclure_36207.html