vendredi 23 septembre 2011

L'apprentissage a la cote dans les petites entreprises


L'apprentissage, que le gouvernement entend développer, a la cote dans les très petites entreprises dont 72% des patrons le jugent "adapté à leurs besoins", selon une étude réalisée par l'Ifop pour Fiducial.

A 84%, ces mêmes chefs d'entreprise estiment que l'apprentissage "facilite le recrutement", même si à peu près autant jugent aussi "difficile de trouver un bon apprenti", selon ce baromètre établi après une étude menée auprès un millier de TPE.

Les TPE (moins de dix salariés) sont de gros employeurs d'apprentis puisqu'une sur quatre -- représentant 41% des employeurs -- a eu recours à un contrat d'apprentissage au cours des trois ans précédant l'étude et 16% (soit 27% des employeurs) à un contrat de professionnalisation.

Ces contrats peuvent déboucher sur une embauche: quasiment quatre patrons de TPE sur dix ont déjà embauché un de leurs apprentis, une proportion qui monte à 66% dans les TPE de plus de cinq personnes.

Côté emploi, l'Ifop relève "une embellie, à l'inverse de la tendance observée sur le plan financier", avec une création nette d'emploi en hausse de 2% sur les trois derniers mois.

La création nette d'emploi prévue d'ici à fin septembre est aussi "en nette augmentation (+3,5%, soit +3 points), à son niveau le plus haut depuis début 2008".

Mais les embauches sont le plus souvent précaires: "parmi les 12% d'entreprises ayant embauché entre le 1er avril et le 30 juin, seuls 28% des contrats étaient des CDI, contre 54% au trimestre précédent", note l'étude.

En matière de formation professionnelle, une TPE sur deux déclare avoir formé tout ou partie de son personnel au cours des trois dernières années, soit "des pratiques proches de celles observées en moyenne dans les entreprises".

Mais qu'elles aient mené ou non des actions de formation, les TPE sont satisfaites de leurs salariés: leurs patrons estiment à 89% que les salariés sont bien formés.


16/09/2011
http://www.daily-bourse.fr/l-apprentissage-a-la-cote-dans-les-petites-entrepr-Feed-AFP110916000046.gi33v2fs.php

L'Insee constate une hausse des créations d'entreprise au mois d'août 2011

23 174 entreprises ont été créées au mois d'août. Un nombre de créations d'entreprises en forte hausse par rapport au mois de juillet 2011, sans compter les nouvelles immatriculations d'auto-entrepreneurs, selon les chiffres publiés par l'Insee.

Tandis que le nombre de créations d'entreprises avait marqué le pas au cours des douze derniers mois (-10 %), le mois d'août 2011 a connu une augmentation très significative, avec +27,8 % (hors auto-entreprises) par rapport au mois de juillet 2011.

23 174 entreprises ont ainsi été créées, chiffre auquel il faut ajouter les 18 523 créations d'auto-entreprises (en baisse régulière).

L'Insee a enregistré au mois d'août une hausse de +7,5 % lorsqu'on y rajoute les créations d'auto-entreprises.

Cependant, le nombre cumulé de créations au cours des mois de juin, juillet et août 2011 est en baisse par rapport aux mêmes mois un an auparavant (-9,1 %), et a diminué de 10% sur les 12 derniers mois, en particulier dans les secteurs du service aux entreprises et dans le commerce.

Les auto-entrepreneurs continuent à représenter un nombre important dans les nouvelles immatriculations : une création sur deux est une immatriculation d'auto-entreprise depuis début 2011.

Depuis janvier 2011, 190 845 demandes de création d'auto-entreprises ont été enregistrées.



Dominique Perez pour LEntreprise.com, publié le 16/09/2011

http://lentreprise.lexpress.fr/creation-entreprise/creation-d-entreprises-7-5-au-mois-d-aout-2011_30840.html

Statut d’auto entrepreneur : le statut qui rassure peu les entreprises




Le statut d’auto entrepreneur lancé en 2009 par le gouvernement continue aujourd’hui de susciter un certain engouement pour une création d’entreprise rapide et facile en deux coups de clics sur internet. Mais quels sont les profils de ces nouveaux créateurs d’entreprises. Pour certains, anciens demandeurs d’emplois et d’autres qui souhaitent compléter leur salaires et ainsi rendre les fins de mois plus agréables.

Le statut d’auto entrepreneur permet donc de créer son entreprise rapidement en prenant en plus le minimum de risques au passage. Le statut permet de payer ses charges uniquement au chiffre d’affaire réalisé et donc de pouvoir établir une trésorerie pour sa petite entreprise. Mais au final, de gros désavantages et des facteurs noirs ne permettent ainsi pas à un auto entrepreneur de paraître crédible aux yeux d’autres entreprises ou clients. Ce statut possède en effet une sulfureuse réputation. Un auto entrepreneur disparaît ainsi pour ces entreprises beaucoup trop rapidement. Ces mauvais comportements impliquent ainsi une méfiance accrue envers ce statut.

Le statut d’auto entrepreneur est de plus limité en chiffre d’affaire et ne permet pas d’évoluer correctement. Pire celui ci tant par un statut décrié par les entreprises traditionnelles, fait perdre des contrats et du chiffre d’affaire. Cependant, il est important de dire qu’il est bien crucial de démarrer une activité professionnelle indépendante en réalisant une étude de marché complète, le statut d’auto entrepreneur est une étude de marché en temps réel sur le terrain. Tester son marché, évaluer la clientèle et la possibilité d’évolution future en entreprise traditionnelle.

Beaucoup de ces auto entrepreneurs décident ainsi rapidement de quitter le statut pour devenir une entreprise à part entière. Récupérer également de la TVA pour surtout ceux qui exercent une activité de revente de marchandises sur internet.

Nous avons récolté le témoignage d’un jeune auto entrepreneur ayant crée son activité sur internet et présent depuis 2 ans en statut d’auto entrepreneur :

« Effectivement comme mentionne très bien cet article, le statut d’auto entrepreneur reste bien évidemment une étude de marché en réelle sur le terrain mais une étude totalement dépourvue d’accompagnement ou d’aides diverses. Lorsque j’ai parlé de mon projet au Pôle emploi de l’envie de créer ma propre entreprise, ceux ci m’ont rapidement accompagné pour faire les démarches pour créer celle ci et ainsi quitter rapidement le réseau de recherche d’emploi.

Suite à cela, plus rien, plus de messages ni contacts. Un créateur d’entreprise lorsqu’il crée son affaire à besoin d’accompagnement dans ses démarches ou pour tout simplement démarrer dans sa nouvelle vie professionnelle. De plus, les premières campagnes commerciales ne sont pas bonnes puisque les entreprises ne font pas confiance aux auto entrepreneurs, pire certaines me demandaient même de faire directement mes preuves sans être payé…. Résultat, démotivation au rendez vous et aberration complète.

Suite à mes deux années, j’ai décidé de sortir de ce statut qui réellement m’a permis de connaître mon marché mais pas d’être pris au sérieux. Aujourd’hui si ce statut doit fonctionner, l’état devrait le crédibiliser beaucoup plus pour que les échecs soient moins nombreux.

Je pense au final que ce statut reste seulement une étude de marché, sorte de mise en réelle de son propre modèle économique et rien de plus… "

Pour résumé et comme l’explique bien le témoignage de ce jeune auto entrepreneur, les efforts sont encore nombreux pour rassurer les entreprises sur un statut encore méconnu et trop décrié. Le statut d’auto entrepreneur connait bien encore des déboires depuis sa création et se doit d’évoluer pour être réellement pris au sérieux, principal source de transformation en clientèle: la confiance




http://www.referencementdupro.com/communique-de-presse/25012-statut-dauto-entrepreneur%C2%A0-le-statut-qui-rassure-peu-les-entreprises.html

Oséo : Les 5 grandes étapes pour lancer son projet de création d'entreprise



Depuis la création de l'aide à l'innovation en 1979, OSEO a développé une expertise en matière de processus d'innovation. Dans une plaquette publiée en juin 2008, OSEO présentait les cinq grandes étapes pour mieux manager le lancement d'un projet innovant. Un outil très utile pour les candidats à la création d'entreprise... dont bien sûr les franchisés.

Etape n° 1 : la formulation - Il s'agit de présenter un nouveau concept réalisable dans ses principes et crédible dans ses ambitions.

L'entrepreneur est amené ici à définir les besoins et les applications visés, à positionner le projet par rapport à la concurrence, à étudier le mode d'accès au marché. Il décrit les principes et/ou les technologies originales liées à son concept et précise l'état de l'art, les solutions de substitution. Il précise les contraintes juridiques, normatives, réglementaires... Il estime les coûts et les besoins de financement et identifie les partenaires financiers potentiels. Enfin, côté management et organisation, il ébauche le profil de l'équipe et des partenaires, estime les délais et identifie les facteurs clés de réussite ou d'échec.

Etape n° 2 : la faisabilité : Il s'agit d'analyser la faisabilité et la rentabilité de son projet et d'établir un premier plan d'affaires.

Concrètement, cette étape consiste à segmenter le marché à partir d'une approche des clients, l'entrepreneur choisit les cibles prioritaires et évalue les mode et coût de ces cibles. Il établit la définition fonctionnelle des produits et choisit les options techniques. Il vérifie la liberté d'exploitation et élabore la stratégie de propriété intellectuelle. D'un point de vue financier, il évalue les budgets et la rentabilité, précise les besoins et les ressources de financement, concrétise un premier tour de table. En matière de management et d'organisation, il élabore le planning du développement et constitue son équipe projet.

Etape n° 3 : le développement - Il s'agit de valider l'offre techniquement et commercialement, et affiner le plan d'affaires.

L'étape de développement consiste à vérifier l'accueil positif des prototypes par les clients et de préciser l'offre. Il s'agit ici de valider les cahiers des charges techniques, de conduire les tests jusqu'à la mise au point et de choisir les fournisseurs. Cette étape est également l'occasion de mettre en œuvre la stratégie de propriété intellectuelle, de formaliser les accords industriels et commerciaux, d'actualiser les prévisions de budgets et de rentabilité. Enfin, en termes de management et d'organisation, il s'agit alors d'animer l'équipe projet, d'actualiser le planning de lancement et de mobiliser les partenaires.

Etape n° 4 : le lancement - Il s'agit d'organiser l'industrialisation et la mise sur le marché.

Lors de cette étape, le créateur d'entreprise fixe la stratégie de mise sur le marché et les objectifs de vente. Il met en place l'action commerciale, qualifie les produits et l'outil de production au stade préséries. Il établit la nomenclature et les gammes de fabrication, il obtient les homologations et agréments. En matière juridique, il assure les droits d'exploitation sur l'ensemble des marchés potentiels. C'est ici aussi qu'il met en place les financements nécessaires au lancement industriel et commercial, ainsi que le contrôle de gestion. Enfin, côté management et organisation, il recrute et forme le personnel.

Etape n° 5 : la gestion - Il s'agit d'évaluer les résultats du lancement et gérer le cycle de vie des offres.

Lors de cette ultime étape, l'enjeu est de développer les ventes en volume et/ou valeur mais aussi d'observer le niveau de satisfaction du client et les reactions de la concurrence. Il est question ici d'optimiser les produits et l'outil de production ainsi que de surveiller l'évolution des marchés, des technologies et des normes. Sur la partie juridique, charge au créateur d'entreprise de gérer la valorisation et la défense des droits. Sur la partie financière, il s'agit d'analyser les résultats et les écarts par rapport aux prévisions, de mettre en place le financement de la croissance. Enfin, en termes de management et d'organisation, c'est le moment d'organiser le retour d'expérience et d'améliorer les produits, procédés et services associés pour prolonger le cycle de vie des offres.

jeudi 15 septembre 2011

Création d’entreprise : quels statuts juridiques s’offrent à vous ?

Sous quel type de sociétés allez-vous évoluer ? Le choix du statut juridique est une étape cruciale dans le processus de la création d’entreprise. Il n’est évidemment pas définitif.


Hors statut de l’auto-entrepreneur, le créateur d’entreprise a la possibilité d’opter pour diverses formes juridiques. Ce choix est important car, en fonction des statuts, la responsabilité juridique des associés et/ou des gérants diffère, et le régime fiscal et social auquel il est affilié n’est également pas le même.
Quelles possibilités s’offrent au créateur d’entreprise ?

La SARL (Société à responsabilité limitée)
C’est un peu la société type, en tout cas la plus prisée par les créateurs d’entreprise, aussi parce que c’est la plus simple et la plus claire d’un point de vue juridique. Pourquoi ? Le montant du capital n’est pas plafonné mais il doit être également réparti entre deux associés au moins. Après cela, la responsabilité des gérants varie en fonction de l’importance de leur apport respectif.

L’EURL (Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée)
Assez proche de la SARL, il n’en diffère que par son caractère individuel : un seul gérant détient la totalité du capital. Les bénéfices générés par l’activité de la SARL sont soumis à l’impôt sur le revenu.

L’EIRL (Entreprise individuelle à responsabilité limitée)
Instauré le 1er janvier 2011, c’est un statut récent qui n’a, pour l’instant, séduit que 3 500 entrepreneurs (chiffres arrêtés au 31 juillet 2011). Il est réputé moins risqué que l’EIRL car il permet au générant de ne pas engager son patrimoine personnel sur son activité. En cas de faillite, ses biens privés sont donc préservés.



2. Les sociétés par actions

La SA (Société anonyme)

C’est une société par actions : sept actionnaires au minimum sont requis pour constituer une société dite « anonyme », avec un apport individuel d’au moins 37 000 €. Une SA est en général dirigée par un président , assisté d’un directeur général (les deux fonctions peuvent être cumulées par la même personne, d’où l’existence du titre P-DG). L’entreprise doit également comporter d’un conseil d’administration composé d’au moins trois personnes.
Bien évidemment, toutes les activités ne sont pas adaptées à cette forme juridique : celles nécessitant un gros capital et un fort apport financier peuvent justifier la constitution d’une SA.

La SAS (Société par actions simplifiée)
Comme son nom l’indique, elle est proche mais aussi plus flexible que la SA. Pourquoi ? Depuis janvier 2009, le capital social d’une SAS n’est soumis à aucun apport minimal et la nomination d’un commissaire aux comptes n’est obligatoire que dans les entreprises d’une certaine taille.
La SASU (Société par actions simplifiée unipersonnelle)
Les règles sont très proches de la SAS, à part que cette catégorie s’applique aux entreprises qui ne disposent que d’un associé.

La SNC (société en nom collectif)
Cette forme juridique est la plus rare. Les associés (au moins deux) qui constituent une SNC ne sont pas protégés sur le plan de leur patrimoine : leurs biens personnels sont ainsi engagés indéfiniment.
Les associés d’une SNC ont également tous la qualité de commerçants.

jeudi 8 septembre 2011

Le vaste marché de la création d’entreprise


Près de 20 000 visiteurs sont attendus à Lille Grand Palais au salon Créer qui ouvre ses portes demain. Comme chaque année, les organisateurs ont mis en place un parcours pour faciliter les démarches des jeunes créateurs. Le salon, c’est aussi un grand rendez-vous pour tous les professionnels qui veulent développer leurs affaires.



Avec un peu plus de 10 500 sociétés créées durant les cinq premiers mois de l’année, la création d’entreprises reste à un niveau très soutenu dans la région. La politique d’encouragement et de soutien menée par les collectivités publiques, et plus particulièrement Lille Métropole (lire ci-dessous), en partenariat avec les organismes consulaires, porte ses fruits. Parmi les nombreuses manifestations de promotion organisées sur le territoire, le salon Créer est « le » grand rendez-vous annuel. Il attire chaque année près de 20 000 visiteurs. Fait unique en France, il réunit en un même lieu l’ensemble des acteurs professionnels (institutions, plateformes d’initiative, experts, financeurs…) qui aident à la création d’entreprises. C’est un gain de temps non négligeable pour les porteurs de projet qui devaient auparavant consacrer plusieurs journées, voire semaines, afin de rencontrer ces interlocuteurs.
Le salon est organisé de manière pratique sous forme de parcours en quatre étapes, à l’image du processus de création d’entreprise. La première est celle de l’envie. Le porteur de projet a la possibilité de confronter ses idées et son potentiel. C’est une phase test. La seconde étape est celle de la validation du projet. Les choses sérieuses commencent. L’idée est viable et le business plan tient la route. L’entreprise peut être créée. C’est la troisième étape. Celle-ci est plus que symbolique. Après avoir trouvé des financements, le porteur de projet se lance. La dernière étape est celle de la réussite. Il s’agit de promouvoir son activité afin de la développer. Cette dernière phase s’adresse à toutes les entreprises. Le salon Créer est en effet l’occasion de compléter son carnet d’adresses. Beaucoup y font des affaires et pas seulement avec les jeunes créateurs.
Le salon Créer, c’est aussi un véritable séminaire entrepreuneurial. Il y a de nombreuses conférences sur de nombreux thèmes et autres temps forts tout au long de ces trois jours.

Les 7, 8 et 9/09 à Lille Grand Palais, 1 boulevard des Cités-Unies à Lille. Entrée gratuite.

www.saloncreer.com

Une politique au service de la création
Depuis qu’elle est compétente en matière de développement économique, Lille Métropole a établi un programme d’aide à la création qui comprend plusieurs points. Outre un soutien financier aux dispositifs d’accompagnement tels que les plateformes d’initiative, les couveuses d’entreprises et autres organismes, l’établissement communautaire a créé des lieux d’hébergement sur chaque pôle d’excellence qu’elle a créé. L’objectif est d’offrir le meilleur accueil et accompagnement à tous les créateurs d’entreprises innovantes dans les filières du textile, de la biologie santé et des nouvelles technologies. D’autres structures d’accompagnement verront le jour dans les prochaines années. A travers sa politique de création de zones d’activités, Lille Métropole facilite également l’installation des jeunes entrepreneurs dans tous les secteurs d’activités.

http://www.lillemetropole.fr/index.php?p=1180&art_id=19995

Le statut EIRL au cœur d’une grosse campagne publicitaire

Une campagne de sensibilisation, lancée par le gouvernement, vise à convaincre les entrepreneurs individuels à opter pour le statut EIRL, réputé plus protecteur.


Le statut d’entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL) est encore récent (1er janvier 2011), aussi n’a-t-il pas encore séduit une frange des candidats à la création d’entreprises qui en ignore le mécanisme et les avantages.
Pour relancer l’information autour de ce régime juridique, le gouvernement a lancé une campagne de communication qui se traduit par des encarts publicitaires notamment vendus notamment dans les journaux de la presse écrite.

« Ce statut répond aux attentes des entrepreneurs, notamment des artisans, en leur apportant plus de protection » souligne l’annonce qui fait aussi intervenir Alain Belais, le directeur général de l’APCE (Agence pour la Création d’Entreprises), sous la forme d’une interview.
Rappelons que L’EIRL, qui identifie deux patrimoines distincts, permet à l’entrepreneur de ne plus être redevable de ses dettes professionnelles sur la totalité de son patrimoine, en cas de faillite : si des difficultés surviennent, « seuls les biens affectés au patrimoine professionnel pourront être saisis par les créanciers. L’entrepreneur va ainsi pouvoir protéger sa famille » souligne Alain Belais.

Au chapitre fiscal, un entrepreneur qui opte pour l’EIRL peut, « s’il le souhaite, choisir l’impôt sur les sociétés » ajoute Alain Belais.

La constitution du patrimoine affecté résultera du dépôt d’une déclaration effectuée :

- au registre de publicité légale auquel l’entrepreneur a l'obligation de s’immatriculer,

- à un registre tenu au greffe du tribunal statuant en matière commerciale du lieu du principal établissement pour les personnes physiques qui ne sont pas tenues de s’immatriculer à un registre de publicité légale ou pour les exploitants agricoles.





Publié le 06 septembre 2011 par Jérôme Albert


http://www.creation-entreprise.fr/statut-eirl-coeur-grosse-campagne-n56127.html

Transformer une entreprise individuelle en EIRL devient moins coûteux !


La loi de finances rectificative pour 2011 aménage positivement le régime fiscal de l'entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL).


Sur le plan fiscal, l'EIRL (entreprise individuelle à responsabilité limitée) relevant d'un régime réel d'imposition était jusqu'alors systématiquement assimilée à l'EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée). En conséquence, la transformation d'une entreprise individuelle en EIRL entraînait les conséquences fiscales d'une cessation d'activité parmi lesquelles l'imposition des plus-values sur les éléments d'actif apportés.
Attention : ces conséquences fiscales ne s'appliquent pas si l'EIRL relève d'un régime forfaitaire d'imposition (régime des micro-entreprises y compris celui de l'auto-entrepreneur).


Assimilation optionnelle au régime de l'EURL

Le législateur vient de supprimer l'assimilation automatique de l'EIRL soumise au régime réel d'imposition à l'EURL. Désormais, cette assimilation ne pourra résulter que d'une option de l'entrepreneur et vaudra également assujettissement, obligatoire et irrévocable, à l'impôt sur les sociétés (IS). À défaut d'une telle option, les EIRL relèveront de plein de droit de l'impôt sur le revenu (IR) et seront imposées comme des entreprises individuelles. La création d'une EIRL par transformation d'une entreprise individuelle sera donc fiscalement neutre à l'instar de la création d'une EIRL soumise au régime forfaitaire d'imposition.
Précision : lorsque les biens inscrits au bilan de l'entreprise individuelle ne sont pas affectés au patrimoine de l'EIRL, ils intègrent le patrimoine privé de l'entrepreneur. La constatation d'une plus-value de retrait d'actif est alors imposée selon le régime des plus-values professionnelles.


Extension du régime des « biens migrants »

Toutefois, si le bien apporté lors de la création de l’EIRL provient du patrimoine privé de l'entrepreneur, la plus-value acquise par le bien durant sa période d'appartenance au patrimoine privé n'est pas exonérée du fait de l'apport. En effet, elle sera imposée lors de la cession du bien concerné. À cette occasion, deux plus-values distinctes seront constatées, l'une relevant du régime des plus-values privées (celle acquise avant l'apport à l'EIRL) et l'autre relevant du régime des plus-values professionnelles (celle acquise depuis l'affectation à l'EIRL). Ce régime dit "des biens migrants" s'appliquera également aux plus-values relatives à certains biens faisant partie du patrimoine privé de l'entrepreneur, apportés à l'EIRL ayant opté pour l'IS. Il s'agit des biens qui sont nécessaires à l'activité professionnelle (exemple : matériel spécifique). Les plus-values d'apport des autres biens provenant du patrimoine privé, utilisés pour l'exploitation de l'EIRL mais non nécessaires à celle-ci (exemple : les immeubles), resteront quant à elles imposées immédiatement lors de l'apport selon le régime des plus-values privées.
Attention : ces mesures n'étant pas rétroactives, elles s'appliquent aux EIRL constituées à partir du 31 juillet 2011 et aux biens affectés à compter de cette date aux EIRL déjà constituées.

Article 15, loi n° 2011-900 du 29 juillet 2011, JO du 30

Marion Beurel

http://entrepreneur.lesechos.fr/entreprise/fiscal/actualites/transformer-une-entreprise-individuelle-en-eirl-devient-moins-couteux-114956.php

les propositions du Medef pour promouvoir la création d’entreprise auprès des jeunes

Le Medef s’apprête à publier, à la mi-septembre 2011, un livre blanc sur la création d’entreprise qui concerne en partie le système éducatif. Educpros en donne, en exclusivité, les principales propositions, alors que s’achève, vendredi 2 septembre 2011, l’université d’été du syndicat patronal avec une rencontre sur le thème : « L’entrepreneuriat : dynamique d’insertion et d’innovation pour l’université ».
Charles Beigbeder, président de la commission Entrepreneuriat du Medef, revient sur les relations entre les mondes de l’éducation et de l’entreprise, et la manière dont il souhaite les voir évoluer.



Comment est né ce livre blanc sur la création d’entreprise, initié par la commission Entrepreneuriat du Medef ?

Les déficits publics et le montant de notre dette sont aujourd’hui tels qu’on ne peut plus reculer : nous avons besoin de les réduire. Or, ce sont les entreprises qui créent de la richesse. Il y a ainsi une obligation économique de développer les entreprises et d’en créer de nouvelles.
En outre, les entreprises sont un moyen de s’épanouir, et de plus en plus de jeunes, on le voit dans les sondages, ont envie de créer leur propre entreprise : ce n’est plus réservé à une élite. Nous voulons participer à ce mouvement et susciter des vocations d’entrepreneur, notamment chez les jeunes.

De quelle manière ?

En renforçant les liens entre les mondes de l’éducation et de l’entreprise. Nous souhaitons que l’entreprise soit un vrai partenaire des enseignants.
Depuis plusieurs années, le Medef s’est rapproché des établissements, via des initiatives comme le Challenge Education-Entreprise lancé en 2007. Il faut aussi continuer à développer les témoignages comme nous l’avons mis en place dans une vingtaine d’universités, dans le cadre du plan « Etudiants entrepreneurs ».
D’autre part, nous avons soutenu dès sa création le concept de « mini-entreprises » qui permettent à des collégiens et lycéens de se confronter à l’écosystème de l’entreprise. Nous sommes favorables à sa généralisation dans tous les établissements.

Outre l’élargissement de ces actions que vous avez déjà mises en place, que proposez-vous de nouveau ?

Nous souhaitons que s’instaure un réel dialogue, régulier, entre les enseignants et les chefs d’entreprise, notamment au sein de la Commission des programmes : contre la vision négative de l’entreprise qui transparaît dans certains manuels, il est important de rappeler que l’immense majorité des entreprises et de leurs dirigeants contribuent à la création de richesse et au bien commun. Il faut aussi arrêter d’exagérer les risques qu’on peut connaître dans l’entreprise. C’est en définitive une véritable révolution culturelle que nous demandons aujourd’hui.

Que va devenir ce livre blanc ?

Présenté lors d’une conférence de presse, le livre blanc sera diffusé auprès de tous les réseaux et de tous les adhérents du Medef. Il sera aussi porté auprès des parlementaires et des ministères concernés. En cette année d’élections présidentielles, nous espérons qu’une partie de ces propositions sera reprise par différents candidats.




Livre blanc du Medef : 7 propositions en lien avec l’éducation

1. Enseigner, tout au long de la scolarité, les vertus de l’échec surmonté, notamment à travers l’idée que créer, c’est prendre un risque.
2. Témoigner de la réalité de l’entreprise en classe, ce qui nécessite une remise à jour urgente des manuels scolaires et un travail régulier entre les enseignants et les entreprises, à travers une participation active du Medef dans la Commission des programmes.
3. Valoriser l’approche par compétences en complément de l’approche par connaissances et faire savoir, par exemple, aux élèves que manifester du leadership dans une activité extrascolaire est un atout pour les futurs créateurs d’entreprises.
4. Sensibiliser les enseignants eux-mêmes à l’entreprise et à la création d’entreprise par des modules de formation spécifiques.
5. Déployer des « mini-entreprises » dans tous les collèges et lycées de France.
6. Développer les témoignages d’entrepreneurs dans les collèges et les lycées, à l’aide notamment d’un guide d’entretien coproduit avec les enseignants pour préparer ces rencontres.
7. Sensibiliser tous les étudiants à la création d’entreprise, en élargissant à toutes les universités et toutes les écoles le plan « Etudiants entrepreneurs » lancé en 2009 avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et qui est actuellement mis en place dans une vingtaine d’universités. Un référentiel de formation auto-entrepreneuriale va être mis à la disposition des établissements, pour que les enseignants puissent l’utiliser en cours.

Sophie Blitman

01.09.11

http://www.educpros.fr/detail-article/h/c94769a2f2/a/exclusif-les-propositions-du-medef-pour-promouvoir-la-creation-dentreprise-aupres-des-jeunes.html

Créer un site internet avec Simplewebsite

Nouvelle entreprise internet, la société Simplewebsite est spécialisée dans la création de site en ligne à destination des petites sociétés.

Simplewebsite présente une grande sélection de designs prêt à l'usage permettant aux petites sociétés de d'offrir une image positive de leur activité.

En proposant une solution qui s’adapte aux attentes et au budget des entreprises , Simplewebsite se positionne sur le marché de la création de site web sur le marché français.

Peu importe son secteur, une société peut de nos jours, difficilement se passer des avantages d'internet. La solution de création de site de Simplewebsite permet aux entreprises de choisir le thème de leur site web afin qu’il corresponde au plus près à leur image.

L'actuel catalogue propose environ 100 modèles de sites couvrant tous les secteurs d’activités.

La solution développée par Simplewebsite est simple et rapide à mettre en place. Il suffit de se rendre sur Simplewebsite.fr et de créer un site en ligne directement, en renseignant son e-mail et le nom désiré pour son site web et le tour est joué, aussitôt , le site est diffusé et prêt à accueillir ses premiers cybernautes.

Simplewebsite prend en charge la gestion, l'hébergement, la maintenance… l'internaute peut modifier son site internet tout simplement depuis son accès personnel et privé.

Sébastien Haziza : "Avec Copy Campus, on a inventé un nouveau support publicitaire"


Permettre aux étudiants de photocopier à l’infini sans débourser un centime. Pour concrétiser cette idée, Sébastien Haziza, a co-fondé en 2008 Dopad Média, avec Malik Brachémi. Leur offre Copy Campus se finance grâce à la publicité imprimée au verso des documents. 3 ans plus tard et avec quelque 60 universités "investies", ces deux trentenaires reviennent sur leurs débuts de jeunes entrepreneurs.

Sébastien Haziza et Malik Brachémi, aujourd’hui 35 et 34 ans, se rencontrent à la fin de 2007. Le premier, salarié depuis 10 ans, rêve de créer une entreprise, le second en dirige une dans le recyclage de cartouches d’encre et recherche un partenaire pour en monter une nouvelle. Son idée : proposer aux étudiants des photocopies gratuites financées par la publicité. Simple et original.

Le démarrage du projet

"L’idée m’est venue en 2004, raconte Malik Brachémi. A l’époque, j’étais directement en contact avec les étudiants et j’ai pris conscience, en les voyant faire beaucoup de photocopies à 10 centimes l’unité, du potentiel que recelait une entreprise qui leur proposerait d’en réaliser gratuitement."Sébastien et Malik planchent pendant plus de 6 mois sur le projet. En août 2008, ils créent l’agence Dopad Média (SARL), spécialisée dans la communication auprès du public étudiant, et achètent leurs premiers photocopieurs. "Nous avons inventé un nouveau support publicitaire, explique Sébastien Haziza. Les étudiants sont généralement réfractaires à la publicité et les annonceurs ont du mal à les toucher. Notre offre leur permet de cibler directement les 18-25 ans dont la préoccupation première est de dépenser moins."

Les deux associés installent les photocopieurs dans les facs et se chargent de la maintenance. Leur regret : ne pas avoir levé suffisamment d’argent dès le départ pour installer plus de photocopieurs dans plus d’universités. Ils auraient pu construire tout de suite un réseau dense et se concentrer sur le commercial. "Au cours des premiers mois d’activité, nous avons perdu beaucoup de temps à alterner implantation de photocopieurs et démarchage d’annonceurs", confie Sébastien Haziza.

Le financement

Au départ Sébastien et Malik mettent sur la table 100.000 euros, dont 35.000 euros d’apport personnel, pour acheter 25 photocopieurs. Ils contractent plusieurs prêts bancaires et un prêt d’honneur de 20.000 euros auprès du réseau Entreprendre 93. "Notre projet, sans être révolutionnaire, n’a pas d’équivalent en France. Par conséquent, les banquiers étaient un peu réticents au départ" se souvient Sébastien Haziza. Conscients que leur mise de départ est insuffisante, les deux hommes lèvent 200.000 euros supplémentaires en juillet 2009, dont 90.000 euros auprès de FinanCités (groupe PlaNet Finance), une société de capital-risque solidaire dédiée au financement des très petites entreprises des quartiers, le reste auprès de business angels. Ce qui permet aux deux entrepreneurs d’acheter 35 photocopieurs supplémentaires pour densifier leur maillage. Aujourd’hui Copy Campus est présente dans 60 des 83 universités françaises. En 2010, 7 millions de photocopies ont été réalisées sur ces machines et chaque mois la jeune pousse négocie des campagnes publicitaires avec 3 à 5 annonceurs. Les tarifs : "Au minimum 10.000 euros pour une à trois semaines de diffusion des visuels sur 100.000 à 300.000 photocopies." Parmi les premiers clients, des banques (Société Générale, BNP Paribas), mais aussi l’Armée de l’air ou encore des acteurs de la téléphonie mobile comme Simyo.

Bilan chiffré ? Mystère. Sébastien et Malik ne veulent révéler pour l’instant ni leur chiffre d’affaires ni leurs salaires respectifs. "Une entreprise ne pouvant être jugée sur ses résultats qu’à partir de 5 ans d’activité, nous ne communiquerons ces chiffres que dans 2 ans. Ce que je peux vous dire, c’est que nous sommes actuellement bénéficiaires, ce qui n’était pas le cas lors de notre première année d’activité", confie toutefois Sébastien Haziza.

Les premières galères

Sébastien et Malik, confiants dans leur projet, s’attendaient à installer rapidement leurs photocopieurs dans toutes les universités françaises. Ils ont très vite déchanté. "Avec les universités, nous nous sommes souvent retrouvés face à un mur, déplore Sébastien Haziza. Nombre de nos interlocuteurs ne voyaient pas l’intérêt de notre démarche. A les entendre, les étudiants n’avaient pas de problèmes d’argent. Si nous avons réussi à nous y implanter, c’est souvent grâce aux étudiants eux-mêmes qui ont mis la pression sur leurs administrations !" Les premiers mois sont donc difficiles."Alors que nous pensions aller très vite pour créer le réseau, il nous a finalement fallu beaucoup de temps. Nous n’avons atteint un nombre d’implantations satisfaisant, soit plus d’une cinquantaine de sites, qu’il y a seulement 6 ou 7 mois." Autre difficulté : convaincre les annonceurs. "Du coup, nous avons dû imprimer sans publicité pendant les deux premiers mois de notre activité. Sur certaines périodes creuses, cela nous arrive d’ailleurs encore", reconnaît Sébastien Haziza.

Aujourd’hui, 3 ans après le démarrage de leur entreprise, les deux associés veulent boucler la boucle en achevant de s’implanter dans toutes les universités hexagonales avant de viser les marchés espagnol et anglais.

DopadMedia à la loupe

Lancement : août 2008
Activité : photocopies gratuites en libre service pour les étudiants
Statut : SARL
Budget de départ : 100.000 euros
Chiffre d’affaires 2010 : NC


Kevin Bertrand
Juillet 2011