jeudi 21 juillet 2011

Auto-entreprise et emploi de salariés


"Dans le domaine du salariat comme dans bien d'autres, les entreprises bénéficiant du régime de l'auto-entrepreneur sont des entreprises comme les autres. Si juridiquement rien n'interdit à une entreprise bénéficiant de ce régime d'employer un salarié, il n'est économiquement pas adapté aux employeurs en raison notamment de la non-déductibilité des charges." Dans un document publié en mars 2011, l'APCE - Agence pour la création d'entreprises - revenait sur la question de l'emploi de salariés par les auto-entreprises.

Alors que de nombreux professionnels considèrent que l'auto-entreprise ne peut pas être considérée comme une vraie entreprise parce qu'elle n'emploie pas de salariés, l'APCE oppose le fait que "lesalariat n'est pas généralisé à toutes les entreprises françaises." Et de donner les chiffres à l'appui : "Au 1er janvier 2009, la majorité des entreprises existantes (62 %) n'employait pas de salariés. Cela représente 1 928 796 unités. Par ailleurs, lorsqu'une entreprise se crée, il est rare qu'elle emploie un ou plusieurs salariés."

Bien avant la créaion du régime d'auto-entrepreneur, insiste donc l'APCE, "qu'elles soient immatriculées sous forme sociétale ou sous forme d'entreprise individuelle, les entreprises enployaient déjà peu de salariés au démarrage de leur activité" !


http://www.ac-franchise.com/fr/actualite-affaires-general-0_5623.html

mercredi 20 juillet 2011

Dans quels domaines exercent les auto-entrepreneurs ?


47% des créations d’entreprise dans les activités de services sont le fait d’auto-entrepreneurs. Détails.


Où trouve-t-on des auto-entrepreneurs ? Pas forcément où l’on croit. Beaucoup pensait, par exemple, que les créations d’auto-entreprisesseraient les plus nombreuses dans le secteur des services à la personne, activités en plein boom depuis quelques années.

Certes, les auto-entrepreneurs y ont leur place (13% des créations sous ce statut), notamment dans les métiers de maintenance informatique et de réparation des biens personnels (25%), des soins du visage et du corps (18%) et de coiffure (10%).
Mais, selon une récente étude de l’Agence pour la Création d’Entreprise (APCE), ils sont encore plus nombreux dans trois autres secteurs professionnels (en 2010).

Citons par exemple les activités scientifiques et techniques : elles regroupent 17% des créations d’auto-entreprises. Sont principalement concernés les services de conseil en gestion (43%) et les métiers liés au design.
On trouve ensuite le domaine du commerce au détail (16% des créations) avec une très forte présence (79%) dans les activités hors magasin (e-commerce, vente à distance, marchés, éventaires, vente à domicile etc…).

Enfin, 14% des créations d’entreprise dans le secteur de la construction sont le fait d’auto-entrepreneurs (maçonnerie, peinture etc...).



Publié le 19 juillet 2011 par Jérôme Albert


http://www.creation-entreprise.fr/domaines-exercent-auto-entrepreneurs-n51775.html

Créez votre logo d’entreprise en ligne sur designmylogo.org



Vous êtes à la recherche d’un logo pour votre entreprise ou pour votre site internet ?

Le site de création de logo en ligne designmylogo.org est fait pour vous ! Grâce à son logiciel de création de logo en temps réel, designmylogo.org va vous permettre de réaliser en quelques minutes le visuel de votre entreprise.

Le principe est très simple ! Il vous suffit d’écrire le nom de votre entreprise et éventuellement votre slogan puis de choisir dans un très large choix d’activités professionnelles. Vous lancer le programme et le logiciel s’occupe du reste.

Vous verrez s’afficher en quelques secondes plusieurs propositions de logos. Vous pourrez alors en modifier plusieurs paramètres tels que les couleurs, les polices ou encore la disposition afin que la création de votre logo vous convienne parfaitement.

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Le site designmylogo.org est sans inscription, vous pouvez essayer sans aucunes limitations le logiciel de création.

Essaimage : pour que les salariés deviennent entrepreneurs



L’essaimage, phénomène observé chez les abeilles lorsqu’une partie d’entre-elles quitte la ruche avec une reine et forme une nouvelle colonie… Mais quel rapport avec l’entrepreneuriat ?
L’essaimage, qu’est-ce que c’est ?
L’étymologie de ce mot nous informe pleinement sur cette pratique de l’essaimage, récurrente dans certaines entreprises : passer du salariat à l’entrepreneuriat ; en somme, devenir chef d’entreprise.

Une définition s’impose pour nous éclairer un peu plus sur cette pratique en plein essor : l’essaimage en entreprise consiste à apporter son soutien et à accompagner un salarié dans la création, ou la reprise d’une entreprise. Il existe ainsi différentes formes de soutien : informations, formations, accompagnement méthodologique et technique, appuis logistiques, ou encore « soutien financier au porteur du projet ou à l’entreprise nouvellement créée ».


Pourquoi choisir d’essaimer au sein de son entreprise ?
Mais quel est l’intérêt pour une entreprise de voir son salarié s’envoler vers de nouveaux horizons ? Tout simplement, il s’agit d’une stratégie professionnelle qui ouvre des opportunités nouvelles pour l’entreprise qui essaime : par exemple la possibilité d’externaliser une activité, de constituer un réseau d’entreprises autour d’elle, ou encore de faire évoluer la culture de l’entreprise, en valorisant la prise d’initiative. C’est donc une relation gagnant/gagnant qui s’inscrit dans une stratégie adaptée aux enjeux respectifs de l’entreprise source et du salarié entrepreneur, en plus d’être créateur d’emplois et de richesse entrepreneuriale.

Selon l’étude menée par l’INSEE en 2002 sur les nouvelles entreprises : « plus de 60% des créateurs et repreneurs en France sont des salariées ou d’anciens salariés ». De même, « 14% des dirigeants interrogés dans la cadre de cette étude ont déclaré que la création et le démarrage de leur entreprise ont été facilités par des relations avec leur ancien employeur ».





A noter, un outil a été créé dans le but d’illustrer chaque étape du processus d’essaimage, en partenariat avec Advancia, la grande école de management et d’entrepreneuriat de la CCIP et la DIESE, une association qui regroupe 12 entreprises pratiquant l’essaimage. Cet outil, lancé à l’initiative de Jérémie Renouf -conseiller à la création et expert en essaimage- se présente sous la forme d’un DVD interactif à l’usage des professionnels, afin d’appuyer leur savoir en la matière : témoignages de salariés-créateurs et rencontres avec des responsables de missions d’essaimage vous permettront de mieux cerner les pratiques en France et en Europe, ainsi que l’environnement réglementaire et les formes de transition professionnelles qu’implique l’essaimage.

Outil pédagogique, il est destiné aux conseillers essaimages, mais sera accessible également aux seuls professionnels de la création d’entreprise, qui souhaiteraient se former, ou s’informer.

vendredi 15 juillet 2011

Réussir sa création d’entreprise en toute confiance


Vous venez de créer votre propre entreprise recemment ? vous aviez une idée de création d’entreprise mais n’aviez jamais osé jusqu’à aujourd’hui créer et monter votre propre petite entreprise ? c’est chose faite, avez vous pensé à bâtir une stratégie efficace en terme de communication ? Une entreprise qui démarre à besoin d’une publicité pour trouver ses premiers clients.
1ère étape cruciale : la création de votre site internet
La première étape indispensable à toute entreprise en 2011: créer votre propre site internet. Il existe ainsi sur la toile des CMS gratuits qui vous permettront de créer gratuitement votre site internet vitrine pour présenter vos produits et services.

Cette vitrine commerciale est indispensable au lancement de votre business. En effet, depuis des années, les réseaux et internet se sont largement développés et les entreprises ont véritablement pris conscience de l’impact d’internet sur sa clientèle et la capacité pour celles ci de rapidement agrandir leur réseau de communication. Vous devez vous entourer de personnes et partenaires pour trouver plus de clients.

Votre site internet sera votre allié dans cette course au client et par cette occasion au chiffre d’affaire dégagé par celui ci.
2ème étape: populariser son entreprise et travailler sa marque
Votre nom d’entreprise est important. Il est véritablement enregistré par vos clients qui se souviendront de lui lorsqu’il seront passés par vos services. Travailler avec sérieux son nom de marque sur internet permet ainsi d’obtenir en retour un trafic ciblé et peut être générateur de clients.

Votre marque doit être protégée, avez vous pensé à déposer celle ci à l’INPI qui est l’institut qui protège et dépose les noms de marques des éventuelles copies. Votre logo et votre nom pourront être ainsi déposé à l’INPI pour éviter le désagrément qu’un jour une entreprise ou quelqu’un se serve à votre insu de votre nom commercial sans autorisation.
3ème étape: proposer des produits et prestations de services
Votre entreprise devra une fois lancée dans son marché proposer des produits si vous revendez de la marchandise ou proposer des prestations de services. Servez vous de vos concurrents pour analyser les produits phares qui fonctionnent bien et ceux un peu moins bien.

La concurrence emmène la clientèle, évaluez sur internet les éventuels mots clés qui peuvent être intéressants pour votre site internet. Bien identifier ceux ci vous permettra rapidement de mettre en place une excellente stratégie en visibilité ciblée. Ce ciblage reste primordial et réellement indispensable. Ne vous évadez pas et préférez cibler les requêtes précises qu’effectueront vos futurs clients.

Vos produits devront être également novateurs et si possible à des tarifs alléchants pour donner envie à vos futurs clients de venir les acheter. Soyez également commerçant en proposant des solutions de paiement en plusieurs fois, le pouvoir d’achat en baisse, les consommateurs seront ainsi ravis de pouvoir commander chez vous en allégeant leurs budgets.
4ème étape: identifier des niches intéressantes pour vos ventes
Déterminez également les éventuels produits qui peuvent être générateurs d’éventuelles ventes pour votre boutique e-commerce. En effet, parfois sur des comparateurs de produits vous pourrez ainsi identifier des mots clés générateurs de ventes et produits.

Une fois ces produits identifiés, ciblez ceux ci à l’aide d’une analyse sémantique précise sur les moteurs de recherches du web.

Toutes ces étapes sont donc ainsi primordiales à la bonne mise en route d’une stratégie commerciale efficace en visibilité et génératrice en retour clientèle.

L'entreprise de cet étudiant en informatique de 23 ans ne rame pas


À force de recevoir des demandes d'amis, puis d'amis d'amis, pour réparer les ordinateurs, Benoît Pluquet a décidé de se lancer en tant qu'autoentrepreneur. Il a déposé la marque « Tonton PC » en novembre 2010 et depuis janvier 2011, grâce au bouche-à-oreille, son nombre de clients a doublé.

Lorsque le portable de Benoît Pluquet, 23 ans, étudiant en DEUST informatique à l'université de Valenciennes, sonne pendant les cours, ce n'est pas une invitation à une soirée. Face à de nombreuses demandes de dépannage informatique, il a décidé de ne pas attendre la fin de ses études pour monter sa propre entreprise. Baptisée Tonton PC, elle propose des réparations, des créations de sites Internet et de la formation. « J'ai cherché un nom facile à retenir pour les jeunes et les personnes âgées », explique-t-il. Le Denaisien a aussi redécoré sa voiture, et choisi comme stratégie marketing d'oublier les parkings souterrains. Une technique qui, avec le bouche à oreille, lui a bien servi.


Pour l'instant, c'est la création de sites Internet qui fonctionne le mieux - près de 60 % de son activité. « J'ai vu qu'il y avait de la demande : beaucoup d'entreprises veulent en avoir un mais chez les professionnels, c'est cher. Je m'adresse plutôt aux autoentrepreneurs. » Il demande 600 à 1 500 E le site, référencement inclus. Celui de Tonton PC sert de carte de visite : une société de vente de matériel de cuisine pour la restauration collective en a voulu un sur le même modèle. La semaine prochaine, Benoît Pluquet s'embarquera dans un autre défi : bâtir la vitrine de deux DJ parisiens. « L'aspect artistique sera plus prononcé. » Forcément.

La semaine dernière, il devait distribuer des tracts dans Denain et ses environs pour faire connaître sa deuxième activité : la formation et la réparation. L'étudiant qui s'est passionné pour l'informatique dès l'âge de 12 ans et qui, à 14 ans, laissait des messages de mise en garde aux webmasters des sites mal protégés, se veut un parrain dans la découverte du monde de l'ordinateur. « Je vois des personnes âgées à qui on offre un PC pour Noël et qui veulent utiliser MSN, Facebook... Je vais aussi dans des familles apprendre aux parents comment fonctionne le contrôle parental. Celui qu'ils achètent au supermarché est configuré avec le minimum de protection. »

Il se défend d'utiliser un langage trop technique et veut aussi apprendre aux utilisateurs qu'un ordinateur qui ne fonctionne plus ne doit pas être mis au rebut. Il en a de belles à raconter sur le sujet : « Je suis allé chez une cliente qui avait trois PC. Le premier, au bout d'un an et demi, ne s'allumait plus, alors elle en a acheté un autre.

Qui, deux ans plus tard, a eu le même problème. Puis, le troisième a planté. Dans chaque cas, il suffisait de changer une pièce différente, de 25 à 90 E. »
Amiens et Strasbourg

Dans une ville connue pour les difficultés financières de ses habitants, l'autoentrepreneur veut proposer des prix bas. Une façon aussi de se démarquer de la concurrence. Conscient qu'informatique et business sont deux talents différents (même s'il s'est plutôt bien débrouillé jusque là...), il s'apprête à recruter un commercial. Un autoentrepreneur, comme lui. « Dans un an, estime-t-il, j'ambaucherai peut-être un technicien. »

En attendant, il propose, moyennant un pourcentage, la marque Tonton PC sur Amiens et Strasbourg. Cet été, il créera des sites Internet, s'accordant quand même une petite semaine de vacances. En espérant passer en 2e année à la rentrée. « Ensuite, je travaillerai à 100 % pour mon entreprise. Mais il faut avoir un bagage, on ne sait jamais. » Apparemment, la tête de Tonton PC tourne aussi bien que les ordinateurs dont il s'occupe.


ANNE-GAËLLE BESSE



http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Valenciennes/actualite/Autour_de_Valenciennes/Le_Denaisis/2011/07/10/article_l-entreprise-de-cet-etudiant-en-informat.shtml

Créer son Entreprise, rêve ou réalité ?

En ces temps de crise, de chômage et de remise en question, l’envie de créer sa propre activité pousse 250 000 personnes en France à se lancer chaque année dans l’aventure.

Pour réussir, avoir la bonne idée ne suffit pas, il est impératif de se faire accompagner. De nombreuses structures, à commencer par Pôle Emploi, la CCI ou la Chambre des Métiers peuvent mettre en place des aides à la création d’une entreprise, des filières souvent méconnues.
Véritable pépinière, le CIL (Centre d’Initiatives Locales) à Saint-Nazaire regroupe plusieurs organismes d’aides à la création comme BGE Atlantique Vendée (Boutique de Gestion pour Entreprendre). Une association nationale qui concentre des compétences humaines nécessaires à cette formation au métier de chef d’entreprise.
Plusieurs questions essentielles se posent au futur dirigeant : Suis-je la personne de la situation en matière de compétences, de personnalité et ai-je les fonds nécessaires ? Ce projet est-il réaliste ? Sera-t-il rentable ?
La Boutique de Gestion reçoit environ 800 porteurs de projets chaque année, la moitié sera accompagnée par des suivis et des aides personnalisées ou en groupes pour arriver au chiffre d’environ 200 créations d’entreprises chaque année.
76 % des créateurs de 2009 sont encore en activité trois ans plus tard, date considérée comme le cap à franchir pour perdurer. La bonne idée ou la recherche d’un second souffle dans sa vie professionnelle ne suffit pas. BGE a mis en place un « rouleau compresseur » sous forme de stages intensifs (gratuits sous conditions pour les demandeurs d’emplois) afin de concrétiser au mieux cette démarche d’entreprendre, la rendre réaliste ou faire redescendre sur terre les doux rêveurs.
4 modules sont accessibles deux fois l’an, dont : comment réaliser son étude de marché ? Le directeur de la structure la qualifie de juge de paix : « l’étude de marché révèle le vrai potentiel de l’activité souhaitée, c’est elle le véritable indicateur du potentiel d’une future activité ».
Le jeune et puéril futur créateur se voit confronter à des sujets très réalistes : Le diagnostic et la stratégie commerciale de son projet ainsi que le chiffre d’affaires prévisionnel qui fait l’objet d’un second module de formation. Les objectifs sont clairement définis : il faut apprendre à chiffrer son prévisionnel, découvrir les structures juridiques, assimile les régimes fiscaux, mais aussi connaître les différents statuts sociaux. Il faut ensuite définir un plan de communication et se préparer à se vendre, en effet, il ne suffit pas d’avoir trouvé le bon créneau, il faut se faire connaître.

Trouver sa place sur le marché

Exemple avec Michel Konig, basé à Blain qui a créé son activité (AGIR 5D) en mars dernier dans le domaine du nettoyage, de la désinfection, dératisation, désinsectisation, débarras et démoussage.
6 mois après le démarrage (investissements 31 000 euros, avec des aides), l’activité devait lui permettre de dégager 600 euros de revenus par mois, ce n’est pas le cas. Michel touche un complément Assedic qui va s’arrêter en janvier 2012. C’est loin d’être suffisant :« je suis à flux tendu sur l’achat des produits, impossible d’investir, mais, le gros problème est de se faire connaître et de trouver sa place sur le marché ».
Son entreprise, à peine sortie des cartons, connaît déjà la crise : « Après un bon début, mai et juin ont été difficiles ».
Ce n’est pas faute d’avoir envie de travailler dans un secteur pourtant assez rebutant de prime abord ; malgré des prix plus que compétitifs, le constat est simple : « La demande existe, mais les places sont chères » et notre jeune chef d’entreprise se heurte à la concurrence et l’ancienneté d’entreprises implantées depuis des années.
« Je dois mieux et encore communiquer, plus travailler et faire du chiffre, sinon, dans 6 mois, sans les Assedics, je devrais prendre une décision, un an, c’est trop juste pour se développer, trouver des clients et dégager assez de chiffre d’affaires ».
Si BGE permet des mises en situation réalistes et guide les créateurs sur des aides possibles comme avec l’ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Economique), les porteurs de projets se plaignent de difficultés inhérentes à la situation économique actuelle.
Lundi dernier, une réunion conviviale réunissait d’ex ou futurs stagiaires pour faire un tour d’horizon de leurs activités. BGE a mis en place un réseau (lOXYGENE) permettant des échanges entre créateurs qui se retrouvent souvent « seuls au monde » perdus entre l’administratif, la comptabilité, la gestion des stocks, la recherche de marchés et l’activité en elle-même.
La motivation et l’enthousiasme du départ s’émoussent ; puisque le chef d’entreprise, seul à bord se voit confronter à une dure réalité, faire fonctionner son entreprise et y travailler, tout cela, souvent, aux dépens de sa vie familiale et affective.

La bonne Idée qui fait rire les banques

Il existe pourtant des niches, comme l’idée développée par le Nazairien Patrick, ancien disquaire, qui après 6 mois de réflexions, de démarches administratives pour trouver du financement se lance aujourd’hui dans la vente sur Internet dans le segment du bon vieux disque vinyle d’occasion, un secteur d’activité qu’il connaît bien.
« Le projet abouti enfin, il a fallu pas mal convaincre, dossier à l’appui, les banques sont frileuses, en particulier sur ce genre de marché qu’elles maîtrisent pas vraiment ». Le créateur s’est tourné par le FONDES Pays de la Loire (Financeur Solidaire pour l’Emploi), autre structure d’aides qui s’est portée caution pour l’emprunt nécessaire à l’investissement dans un site internet professionnel « Mistervinyle.com » en cours actuellement de construction.
Autre exemple, celui d’Emmanuelle Houssin, qui tenait absolument à ouvrir une boutique de lingerie dans Guérande Intra Muros (A Fleur de Soi). Après avoir essuyé 4 refus des sièges des banques régionales, c’est une agence locale qui lui fait confiance. Ancienne salariée saisonnière dans le sous-vêtement, elle solde ses prestations Assedic et ouvre au printemps dernier, sans trop d’appréhension. Pourtant, l’investissement est conséquent (49 000 euros), les charges du magasin importantes ; entre les commandes à gérer, la clientèle à satisfaire et les ouvertures à rallonge, les nuits sont courtes pour la volontaire jeune femme.
« Le plus dur a été de trouver une banque qui est confiance, les organismes bancaires ont des statistiques sur tout, comme sur les boutiques de vêtements, les chiffres ne sont pas bons en ce moment. Ce qui a fait pencher la balance, c’est qu’il n’y avait de boutique de lingerie dans Guérande et que la banque locale connaît bien le tissu commercial guérandais, contrairement aux financiers dans leurs tours ».
L’autre difficulté pour les commerçants en magasin reste de trouver un lieu stratégique à juste prix « Il n’est pas évident de trouver un lieu, il faut avoir de la chance pour trouver le meilleur endroit au bon moment ».
Certains abandonnent, désabusés, des dettes à rembourser, mais d’autres arrivent sur le marché remplis d’espoirs d’être un jour leur propre patron et de se sentir maître de leur outil de travail, un rêve qui peut devenir réalité.

JRC

vendredi 8 juillet 2011

PME : comment grandir avec le capital-développement


Toute PME mature et rentable cherchant à financer un projet de croissance est susceptible d'intéresser un fonds de capital-développement. Mode d'emploi.

Lancement de nouveaux produits ou services, expansion géographique (sur le plan national et/ou international), croissance externe... Les acteurs du capital-développement financent - comme leur nom l'indique - des projets de développement. A l'instar des acteurs du capital-risque, ils accompagnent des chefs d'entreprise qui veulent propulser leur société à un échelon supérieur et qui ne peuvent (ou ne veulent) pas financer ce saut par des crédits bancaires.
Mais à l'inverse des capitaux-risqueurs, les capitaux-développeurs ciblent des entreprises matures et rentables.
Pour donner un ordre de grandeur, on peut citer le chiffre 5 : de nombreux fonds de capital-développement visent des sociétés ayant fêté leurs cinq années d'existence, réalisant au moins 5 millions d'euros de chiffre d'affaires et dégageant au minimum 5 % de bénéfice net.

Mutation du secteur
Ces seuils n'ont toutefois qu'une valeur indicative. Car ces derniers temps, ce marché s'est beaucoup étoffé et diversifié.
"Depuis deux ou trois ans, de nombreux acteurs du capital-risque se sont lancés dans le capital-développement, observe Patrick Vignaud, partenaire associé d'Aelios Finance, conseil en levée de fonds. Par ailleurs, les fonds régionaux de capital-développement se sont multipliés. Enfin, on a assisté dans ce domaine (comme dans le capital-risque) à l'apparition de fonds pilotés par des entrepreneurs." Conséquence de la mutation, soulignée à l'unisson par les professionnels : aujourd'hui, quelles que soient sa taille et son activité, une belle PME qui a un beau projet peut trouver à se financer en capital-développement...

20 fonds très actifs


Par Nathalie Mourlot pour LEntreprise.com, publié le 05/07/2011


http://www.lentreprise.com/levee-de-fonds/pme-comment-financer-une-entreprise-avec-le-capital-developpement_29942.html?xtor=EPR-11

280 mesures pour faciliter la vie des PME et des artisans

Le chef de l'État souhaite engager rapidement une consultation des partenaires sociaux et des ordres professionnels pour que des mesures soient adoptées avant la fin de l'année.


Des mesures sont en vue pour simplifier la vie des PME, des artisans, des commerçants, des professions libérales et des agriculteurs. Nicolas Sarkozy a reçu mercredi le rapport sur «La simplification du droit au service de la croissance et de l'emploi» rédigé par Jean-Luc Warsmann, député UMP des Ardennes et président de la commission des lois de l'Assemblée.

Le chef de l'État a dit vouloir engager «rapidement» une con-sultation des partenaires sociaux et des ordres professionnels «afin que des dispositions législatives et réglementaires puissent être adoptées avant la fin de l'année». Jean-Luc Warsmann va déposer un projet de loi qui devrait être examiné en octobre par les députés. D'autres mesures pourront être prises en compte dans les budgets de l'État ou de la Sécurité sociale.

Nicolas Sarkozy «a notamment marqué son intérêt» pour 11 des 280 propositions concrètes présentées dans le rapport. Ces mesures concernent notamment la simplification des bulletins de salaire, la mise en place de déclarations fiscales moins complexes pour les entreprises, «la dématérialisation d'une série de formalités» et un accès plus facile des PME aux marchés publics. Voici trois des recommandations phares du rapport.

• Réduire le nombre de lignes du bulletin de paie
Les 18 millions de salariés du privé qui travaillent chez 2 millions d'employeurs reçoivent actuellement une fiche de salaire «exceptionnellement longue, complexe et qui s'allonge au fil des ans». Jean-Luc Warsmann propose de réduire son nombre de lignes en regroupant les cotisations Pôle emploi, les cotisations de retraite complémentaire, certaines cotisations de Sécurité sociale ainsi qu'en simplifiant les aides à l'emploi et les exonérations de cotisations sociales. Cette mesure peut être opérationnelle en 2015.

• Simplifier les seuils dans les petites entreprises
Il existe actuellement une dizaine de seuils différents rien que pour les entreprises employant entre 1 et 51 salariés. La situation est également complexe pour les entreprises employant plusieurs centaines de salariés. Chaque seuil impose des obligations nouvelles. Le rapport propose de réduire le nombre des seuils applicables en droit du travail en fusionnant les seuils de 9 et 10 salariés et en rapprochant les seuils de 100, 150, 200 et 300 salariés pour adopter un seuil unique de 250 salariés.

• Les cotisations sociales des travailleurs indépendants
Le régime social des indépendants (RSI), qui a fusionné plusieurs caisses pour gérer la couverture sociale de 4 millions d'artisans, de commerçants et de professions libérales, fonctionne mal. Xavier Bertrand, ministre du Travail, a changé fin juin son directeur général. Si une des mesures est adoptée, les travailleurs indépendants choisiront la périodicité de leurs prélèvements sociaux. Ils pourront changer le rythme de paiement des cotisations sociales en cours d'année. Ils auront la possibilité de quitter le système de prélèvement mensuel pour revenir au paiement trimestriel.


Par
Yann Le Galès

Auto entrepreneur: un statut idéal pour créer son entreprise ?



Le statut d’auto entrepreneur crée en 2009 par le gouvernement pour relancer la création d’entreprises et les emplois en France à subit un grand succès auprès de nombreuses personnes qui ont pu ainsi créer très rapidement et facilement leur entreprise. L’inscription est ultra rapide et se réalise de part le site internet officiel. En quelques clics , l’internaute peut ainsi lancer son auto entreprise pour démarrer son business. Le plus souvent, des particuliers se lancent en étant conjointement salariés dans une entreprise pour tenter l’aventure et ainsi peut être créer leur propre emploi.

Mais l’auto entrepreneur est il vraiment un bon statut pour démarrer son entreprise et ainsi commencer à mettre un pied dans le monde cruel de l’entreprise et sa concurrence sévère ou tous les coups sont permis. En effet, l’avantage notoire qui intéresse de nombreuses personnes reste certainement les charges calculées selon le chiffre d’affaire réalisé par l’auto entrepreneur qui selon son secteur d’activité appliquera un pourcentage différent s’il vend des marchandises ou s’il propose des prestations de service.

L’auto entrepreneur qui se lance dans le monde de l’entreprise ne réalise pas tout le temps avant sa création une étude de marché complète pour identifier ces différents concurrents. Au résultat final, c’est souvent une clôture d’exercice assez rapide parce que celui ci n’a pas identifié son marché correctement ni sa clientèle, sa source principale de revenus.

Analyser et savoir qui sont ses principaux concurrents doit être automatique avant chaque début d’activité ou de création d’entreprise. C’est de cette façon qu’il sera intéressant d’évaluer la stratégie de ceux ci et peut être vous en imprégner directement par la même occasion. Mais l’auto entrepreneur est il vraiment pris au sérieux par les entreprises ? Bien souvent, un auto entrepreneur qui candidate pour un appel d’offres ou sur un projet ne passe pas souvent en priorité par rapport aux entreprises classiques. Un effet de statut temporaire et une certaine précarité prend souvent le dessus.

Le statut d’auto entrepreneur doit être véritablement un tremplin pour tester son idée business et son marché et évaluer ainsi s’il est possible par la suite d’évoluer en une structure plus importante avec des salariés par la même occasion. Ce statut reste donc dans certains cas et activités un bon plan pour démarrer en douceur sans prendre de gros risques par la même occasion. Pas de chiffre d’affaire égal pas de charges mais cette idée ne doit pas être non plus un échappatoire car une entreprise qui ne réalise pas de ventes, c’est un business non rentable au final…..

Beaucoup de plateformes spécialisées dans l’accompagnement du petit créateur auto entrepreneur proposent ainsi des services et réseaux sociaux pour développer plus rapidement sa notoriété mais également pour trouver d’autres créateurs en difficultés et ainsi répondre à ses propres questions.

Le statut d’auto entrepreneur à donc encore du chemin à parcourir pour véritablement dire au final qu’il est véritablement adapté à la création d’entreprise.


http://www.referencementdupro.com/communique-de-presse/20762-auto-entrepreneur-un-statut-ideal-pour-creer-son-entreprise.html