mardi 28 juin 2011

Karim Saouri : "Comment nous avons trouvé l’idée d’Auto Cleaner et démarré notre activité"


Karim Saouri et ses 3 amis et associés ont conçu Auto Cleaner, leur société de nettoyage automobile écologique dans le cadre d'un projet de fin d'études en 2009. Ils étaient encore étudiants et apprentis en licence pro management et commercialisation des services en alternance à l'IUT de Cergy-Pontoise. 3 ans après, en pleine croissance, l'entreprise qui emploie 5 personnes en réinsertion prévoit de se développer à travers un concept de franchise.


"Même si cela a commencé un peu comme un jeu, nous sommes vraiment allés au bout de la démarche de création", explique Karim Saouri, 26 ans, dirigeant d'Auto Cleaner. "J'étais en contrat d'apprentissage chez OTIS, où l'on me proposait un poste d'ingénieur commercial. Mais je ne me sentais pas en accord avec les valeurs de l'entreprise concernant la gestion du personnel et du management. Alors, avec 3 camarades de la licence pro, nous avons décidé de faire de notre projet de fin d'études un projet de création d'entreprise". Bien lui en a pris puisqu'Auto Cleaner possède aujourd'hui4 stations de lavage fixes implantées dans des magasins Ikea et Super U, ainsi qu'une station mobile (camionnette) qui se déplace dans les entreprises et chez les particuliers.

À la recherche d’un marché novateur
"Nos études nous ont appris qu'il était important, sur le plan commercial et marketing, d'être sur unmarché novateur où nous pourrions apporter quelque chose de plus. En parallèle, nous souhaitions une activité qui n'imposerait pas d'embaucher du personnel, ce qui représentait pour nous une trop grande prise de risques". Après avoir écarté le marché du nettoyage de locaux, déjà trop ancien et trop bien établi, les 4 amis se lancent donc dans le nettoyage automobile à domicile.

"Nous avons commencé par une étude de la concurrence", explique Karim. Après une étude de marché approfondie et une étude des solutions techniques, l'équipe décide de faire l'acquisition d'une machine à vapeur qu'ils testent sur leurs propres véhicules et ceux de leur entourage. "Bluffés par le résultat, nous avons tout de suite lancé l'activité, sans base clients et grâce au bouche-à-oreille". Commence ensuite l'étape cruciale de la prospection client à laquelle leurs études les avaient bien préparés. Les associés proposent des démonstrations (nettoyages gratuits) aux entreprises.

Miser sur Internet
En parallèle, la société est créée officiellement en décembre 2009, avec un capital de 20.000 €, chaque associé apportant 5.000 € sur ses fonds propres, et sous forme de SARL. Elle s'implante physiquement dans les locaux d'une pépinière d'entreprises à Sannois (95), ce qui leur permet aussi de bénéficier d'un accompagnement. "Au début, les quelques nettoyages que nous effectuions partaient dans ce loyer. Tout a changé quand nous avons décidé de tout miser sur notre site Internet", se souvient Karim. "Nous sommes sur un marché où le client vient vers nous lorsqu'il a un besoin plutôt que suite à un démarchage commercial". Ils investissent donc 8.000 € dans ce site. "C'était une somme importante pour nous, mais nous avions deux personnes chargées du référencement".

Et si c'était à refaire ?
"Je ne regrette pas du tout d'avoir investi une telle somme dans notre site Internet plutôt que d'essayer de le bricoler nous-mêmes. Cela nous a permis d'obtenir un excellent taux de retour et donc d'attirer de nombreux clients. Je pense qu'il est important de s'entourer de prestataires compétents dans les domaines qui ne sont pas liés au coeur de l'activité de l'entreprise. C'est aussi très important dans des domaines essentiels à la pérennité de l'entreprise comme la comptabilité ou les aspects juridiques".


Est-on bien reçu par les banques quand on vient de Sarcelles ?

"Au démarrage ça peut être compliqué rien que pour ouvrir un compte bancaire", sourit Karim Saouri. "Le plus important est de venir avec un projet viable et équipé d'un dossier complet avec étude de marché, budget prévisionnel... Ensuite, c'est un peu une question de temps, mais on finit toujours par tomber sur une personne qui va s'intéresser et croire au projet. Quand nous sommes venus solliciter l'emprunt pour ouvrir notre première station de lavage, nous n'avons pas rencontré de difficultés car notre entreprise existait déjà et prospérait".


Gabrielle Blanchout-Busson

L'ex-Saupiquet est devenue réflexologue

Voici un an, la conserverie fermait ses portes. Patricia Lemoine était parmi les 90 licenciés. Aujourd'hui, elle a changé de vie, en ayant créé son entreprise dans le domaine du bien-être.

L'histoire

Cet été, Patricia Lemoine n'aura guère le temps de prendre des vacances. Elle vient de créer sa propre entreprise, après de longs mois entre doutes et espoirs. En effet, voici exactement un an, le 30 juin 2010, tout son univers professionnel s'écroulait avec la fermeture définitive de l'usine Saupiquet.

« Parce que j'étais technicienne de gestion de production, j'avais vu venir cette fin bien avant l'annonce du plan social. Mais ça a été très difficile à vivre. Je ne pouvais pas effacer comme ça vingt-tois années de ma vie. Je n'ai connu que cette usine où il y avait une bonne ambiance. Je n'ai jamais cherché à aller voir ailleurs parce que c'était une société où on pouvait évoluer. »
À l'abattement a rapidement succédé, chez cette femme volontaire, l'envie de concrétiser ce à quoi elle rêvait depuis longtemps. « J'ai toujours voulu travailler pour moi. C'était l'occasion de me lancer. Mais c'est compliqué de changer de voie à 45 ans. En 2008, j'avais rencontré une réflexologue plantaire qui avait su me soulager de mon stress. À cette occasion, j'avais ressenti comme une vocation pour cette profession qui m'était jusqu'alors inconnue. »
Dépasser les préjugés
Début septembre, Patricia Lemoine rencontre les animateurs de la cellule de reclassement, mise en place pour tenter de retrouver un emploi aux ex-Saupiquet.« J'avais déjà ce projet de création d'entreprise en tête, mais il m'a fallu dépasser les préjugés que j'entendais autour de moi. On me disait «Tu ne vas pas gagner ta vie en massant des pieds !» ou encore «C'est sale de toucher les pieds des autres»... Mais j'avais besoin de contacts humains et je savais que je pouvais apporter du bien-être. »
Avant de choisir définitivement sa nouvelle voie, Patricia Lemoine tente néanmoins un dernier essai pour retrouver un emploi dans son métier initial. « J'ai souhaité me tester en répondant à une offre. J'ai alors pu mesurer toute la précarité du marché, alors que je n'étais pourtant pas une débutante... »
À l'automne, sa décision est prise : elle s'éloigne de son mari et de ses enfants pour suivre, pendant plusieurs semaines, une formation à l'Institut supérieur de réflexologie à Romorantin, au sud d'Orléans. Elle en enchaînera une autre dans le Finistère.
« Dans cette profession, tout le monde peut s'installer. Mais j'avais envie de faire autre chose que des papouilles. C'est la raison pour laquelle j'ai choisi des études sérieuses, sanctionnées par un concours et un diplôme. Mais c'est difficile de se remettre à suivre des cours à mon âge, de retrouver un rythme et une méthodologie de travail. »
Un reflet du corps
Si Patricia Lemoine a aménagé un cabinet sous son propre toit, c'est davantage au domicile de ses clients qu'elle a décidé de se déplacer pour l'instant. « Ma première consultation a été un moment fort. Désormais, ma campagne d'affichage et le bouche-à-oreille commencent à porter leurs fruits.
« On me contacte pour soulager du stress, des problèmes de dos. »
Patricia Lemoine a, aujourd'hui, tourné la page Saupiquet. « Je conserve des contacts avec mes anciennes collègues de travail, mais je n'ai aucun regret. Car j'ai trouvé une passion qui me correspond. »

Patrick CERTAIN



http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-L-ex-Saupiquet-est-devenue-reflexologue-_-1850281------56260-aud_actu.Htm

lundi 27 juin 2011

Noms de domaine : l'Icann autorise de nouvelles extensions génériques


Réuni à Singapour, le conseil d'administration de l'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (Icann) a autorisé, lundi 20 juin, l'utilisation de nouveaux suffixes dans les adresses Web. Les observateurs du secteur estiment que les entreprises et les municipalités devraient être les premières à profiter de cette possibilité.

Les noms de domaine génériques (GTLD en anglais, pour "generic top-level domain names") sont actuellement au nombre d'une vingtaine, auxquels s'ajoutent environ 250 extensions correspondant chacune à un pays. Une fois cette réforme lancée, plusieurs centaines de nouveaux GTLD devraient faire leur apparition. Au lieu de se terminer par .com, .org ou .net, les adresses Internet pourront donc désormais se terminer par le nom d'une entreprise ou d'une institution.

"Il s'agit du plus grand changement concernant les noms de domaine depuis la création de dotcom (.com) il y a vingt-six ans", a assuré Theo Hnarakis, directeur de Melbourne IT Digital Brand Services, société spécialisée dans les services Internet basée en Californie.

PRIORITÉ AUX MARQUES

De grands groupes, comme Apple, Toyota ou BMW pourront, dès le 12 janvier 2012, lancer des procédures pour obtenir, contre paiement, des extensions à leur nom. Les entreprises qui en profiteront le plus sont "les grandes marques avec un marketing clair et une stratégie orientée vers le client leur permettant d'exploiter leur nom de façon compétitive", a ajouté M. Hnarakis.

"Les marques doivent agir maintenant afin de se porter candidates pour utiliser ces noms de domaine dans la mesure où le processus n'est pas aussi simple que pour une adresse en .com. C'est un processus complexe qui nécessite un investissement", a-t-il ajouté.

Au mois d'avril, après plus de dix ans de débats houleux, les premiers sites en .xxx, le nom de domaine destiné aux sites pornographiques, ont été intégrés dans la racine gérée par l'Icann.


LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 20.06.11 | 10h06 • Mis à jour le 20.06.11 | 10h35

Les marques autorisées sur l'internet comme noms de domaine

SINGAPOUR — L'organisation chargée de coordonner l'internet a autorisé lundi à Singapour les entreprises à utiliser leur marque à la place de .org ou .com pour leurs noms de domaine, l'une des évolutions majeures de ce secteur depuis des années.

Le conseil d?administration de l'Icann a approuvé à sa grande majorité le lancement des noms de domaine utilisant des noms d'entreprise ou des marques.

Cette réforme est également ouverts aux collectivités, comme les régions ou les villes qui pourront utiliser leur nom comme une "marque".
De grands groupes, comme Apple, Toyota et BMW pourront ainsi, contre paiement, lancer des sites à leur nom se terminant par ".apple" ou ".toyota".

Il s'agit du plus grand changement concernant les noms de domaine depuis la création de dotcom (.com) il y a 26 ans", a assuré Theo Hnarakis, directeur de Melbourne IT Digital Brand Services, société spécialisée dans les services internet, basée en Californie.

Les entreprises vont pouvoir soumettre leur demande à partir du 12 janvier 2012, pendant un délai de 90 jours, a indiqué Rod Beckstrom, directeur général de l'Icann. Elles devront y joindre un chèque de 185.000 dollars (130.200 euros).

"Les premiers dossiers pourraient être acceptés à la fin 2012", a-t-il ajouté. Selon lui, environ 120 entreprises ou collectivités ont déjà manifesté publiquement leur intérêt.

"On y trouve les propriétaires de grandes marques, quelques grandes sociétés internationales, de grandes marques, des villes, des régions et d'autres types de communautés", a ajouté M. Beckstrom. Les dossiers déposés par des particuliers ne seront pas pris en considération, a précisé l'Icann.

Pour le président de l'Icann, Peter Trush, c'est "une énorme occasion pour les gens de prendre le contrôle de leur marque et de la développer à leur façon".

Le conseil d'administration de l'Icann a voté à 13 voix pour et 1 contre en faveur de cette réforme, deux membres s'étant abstenus, a indiqué un porte-parole.

Pour George Sadowsky, le seul membre ayant voté contre ce changement, "ce n'est pas la mission de l'Icann d'influencer le choix de vainqueurs ou de perdants dans de telles compétitions, et c'est implicitement ce que nous faisons".

Les entreprises qui en bénéficieront le plus sont "les grandes marques avec un marketing clair et une stratégie orientée vers le client leur permettant d'exploiter leur nom de façon compétitive", a ajouté M. Hnarakis.

"Les marques doivent agir maintenant afin de se porter candidates pour utiliser ces noms de domaine dans la mesure où le processus n'est pas aussi simple que pour une adresse en .com. C'est un processus complexe qui nécessite un investissement", a-t-il ajouté.

Selon Adrian Kinderis, directeur général de AusRegistry International, chargée d'enregistrer les noms de domaine, cette réforme va permettre aux entreprises de protéger leur marque déposée dans le cyberespace.

Sébastien Bachollet, l'un des membres du conseil d'administration, qui était favorable à la proposition, estime cependant que "des gens vont trouver que les nouveaux noms de domaine peuvent porter à confusion".

"Je suis sûr que nous avons les moyens pour que cette période d'inquiétude soit la plus courte possible", a-t-il cependant ajouté.


De Bernice HAN (AFP)


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http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5h5ni-m0TZNnAJdJcY6p9RaBeEK1g?docId=CNG.5d97a5ade1afe324f5408b67bc3ab16c.01

François Fillon s'engage en faveur des PME


Reconduction de France Investissement, création d'un nouveau fonds pour les PME cotées, suivi des petits crédits... Le Premier ministre a dévoilé plusieurs mesures pour accompagner le développement des PME françaises, lors du Salon Planète PME à Paris, le 16 juin.



En introduction du Salon Planète PME, le premier ministre François Fillon a prononcé un discours devant une assemblée (attentive) de chefs d'entreprise, et en présence de Jean François Roubaud, président de la CGPME, organisatrice du Salon. Le Premier ministre a dans un premier temps évoqué les efforts du gouvernement pour restaurer la compétitivité de la France, en énumérant les initiatives mises en place depuis 2007 : réforme de l'impôt sur les sociétés, de la représentativité syndicale, des Universités, des heures supplémentaires... " Nous avons engagé le pays sur la voie des réformes, des réformes de structure, lourdes, et dont les résultats ne sont pas immédiats ", a-t-il déclaré. Et d'évoquer " le tryptique gagnant " pour développer les PME françaises : l'aide au financement, l'aide à l'export, et l'innovation.

Dans un deuxième temps, François Fillon a annoncé plusieurs mesures destinées à accélérer le développement des PME en France. Voici les trois principales.

-La reconduction pour 8 ans, à compter de 2012, de France Investissement, un fonds public crée en 2006 qui renforce le financement en fonds propres et accompagne les PME à fort potentiel. Cette reconduction est assortie d'une enveloppe de 5 milliards d'euros, fournie par l'Etat. Sur la période 2012 - 2020, France Investissement devrait pouvoir drainer 20 milliards d'euros vers les PME. " Que l'argent aille ou il est nécessaire : vers le capital risque et le capital développement ! ", a ajouté le Premier Ministre.

-La création d'un nouveau fonds, d'ici la fin de l'année, destiné à investir dans les PME et les ETI (Entreprises de taille intermédiaire) cotées en Bourse. Ce fonds sera doté de 200 millions d'euros et devrait être géré par la Caisse des Dépôts et certaines compagnies d'assurance. Une annonce qui intervient le lendemain de la remise à la ministre de l'Economie Christine Lagarde du premier rapport de l'Observatoire du financement des entreprises par le marché.

- La mise en place par la Banque de France, dès la fin du mois de juin, d' "un suivi précis des flux et des encours de crédit accordés par les banques aux TPE ". Cette mesure était attendue car les petits crédits inférieurs à 25 000 € n'étaient jusqu'alors pas enregistrés dans les statistiques de la Banque de France, ce qui ne permettait pas d'évaluer les pratiques des établissements bancaires vis-à-vis des 'petits entrepreneurs'.

Sur le sujet de la simplification administrative, le Premier Ministre a mis en avant le travail de Jean-Luc Warsmann, président de la Commission des lois de l'Assemblée Nationale, qui proposera cet été une nouvelle série de mesure destinées à faciliter l'intégration des nouvelles mesures législatives par les entreprises.

Enfin, au sujet de débat sur le partage de la valeur ajoutée (primes pour les salariés), François Fillon a rappelé le dispositif visant à établir des accords annuels d'intéressement dans les entreprises de moins de 50 salariés. Ces accords sont jusqu'à présent conclus pour 3 ans, " une durée qui peut être dissuasive ", a déclaré François Fillon.

Par Emmanuel Colombié pour LEntreprise.com, publié le 

Création d'entreprise : attention aux "arnaques"

Un créateur d'entreprise sur deux serait sollicité par des organismes malveillants pour le paiement de diverses prestations pourtant facultatives. Enquête sur une escroquerie en pleine expansion


Le phénomène ne date pas d'hier... mais prend de l'ampleur : de nombreux créateurs d'entreprises sont victimes de tentatives de tromperie en étant sollicités, peu après leur immatriculation auprès du RCS (Registre du commerce et des sociétés), pour le paiement de diverses prestations : insertion dans des annuaires professionnels, paiement de frais de publicité... Le Greffe du Tribunal de Commerce, qui gère le RCS, a donné l'alerte il y a plusieurs mois déjà... Suffisant ? Visiblement non. " Avant, un entrepreneur sur quatre était concerné par ce type de courriers ; aujourd'hui c'est plutôt un sur deux... ", selon le Greffe. Même les auto-entrepreneurs, pourtant dispensés d'immatriculation au RCS, sont également ciblés par ces organismes.



A la limite de la légalité
La manoeuvre est simple. Lorsqu'un entrepreneur officialise la création de son entreprise, entre autres formalités administratives, il doit s'immatriculer auprès du Registre du commerce et des sociétés (RCS). Ces informations, une fois enregistrées, sont rendues publiques, quelques jours plus tard, dans les avis et lesjournaux d'annonces légales , ainsi qu'au Journal Officiel de la République.
Dès lors, des entreprises malveillantes, souvent basées à l'étranger, n'ont plus qu'à récupérer ces informations et contacter ces entreprises nouvellement créées en se faisant passer pour des organismes officiels (Union Européenne, Insee, Régime social des indépendants...).
Dans les lettres adressées aux créateurs, ils leur demandent le paiement de diverses prestations. Leur méthode : faire croire que les 'services' qu'ils proposent sont obligatoires. Par leur appellation et leurs logos trompeurs, ces organismes parviennent à semer le trouble dans l'esprit des nouveaux entrepreneurs. Ces derniers, pensant devoir payer rapidement, ne prennent pas le temps de bien étudier ces courriers, qui, et c'est bien là le piège, précisent en petits caractères que le service proposé est facultatif... Dès lors, ces sociétés sont difficilement attaquables.
Parmi les appelations les plus répandues et qui figurent en haut de ces documents: Info-Siret, Euro-REG, EUR, Info-registre, SRI...


Des montants délibérément faibles
Virginie, qui a déposé les statuts de sa SAS Entre 2 Rétros(fabrication d'accessoires de mode à partir de tissus de voitures), fin décembre 2010, est l'une des victimes de ces pratiques. Dès le lancement de son activité début janvier, elle a reçu " tout un paquet de courriers qui avaient l'air très officiels. Et comme le document reprend votre identité, on a l'impression qu'ils vous connaissent ! " Résultat : Virginie - à tort - a payé une facture d'un montant de 197 € pour une prestation d'enregistrement de son numéro Siret...
"Malins", les expéditeurs choisissent des sommes à payer crédibles, ni trop élevées, ni trop faibles : " Au-delà de 200 € ça fait trop, ils sont assez habiles ", reconnaît Virginie. Habiles également car en général, les entrepreneurs piégés ne souhaitent pas porter plainte pour des montants aussi faibles, à en croire la DGCCRF qui n'a pas encore été saisie sur ce sujet...

L'insertion dans des annuaires professionnels
Parmi les nombreux documents reçus, certains demandent simplement des renseignements et une vérification d'adresse. En remplissant et en renvoyant ces documents, vous signez sans le savoir un contrat d'inscription dans un annuaire professionnel, et allez donc recevoir une facture, suivie de nombreuses relances, réclamant " le montant de la somme qui figurait en petits caractères et en bas du premier document que vous avez reçu ".

Source DGCCRF.

Un laps de temps trop court pour se retourner
Créer son entreprise n'est pas de tout repos : entre les différentes démarches administratives, la pression des premiers résultats... C'est une période stressante, en particulier pour les créateurs qui se lancent pour la première fois dans ce type d'aventure. Ces sociétés malveillantes en profitent et jouent sur la vitesse en envoyant leurs courriers très rapidement. En témoigne Hervé, qui a créé son EURL Hervé Bricole le 23 février 2011 : " le 25, soit 48 heures après, je recevais un premier courrier pour le paiement de la TVA intra-communautaire "...
La plupart du temps, ces courriers donnent une injonction de payer sous 8 jours, et les conditions générales au dos des documents précisent que les demandes de remboursement ne peuvent s'effectuer que par courrier recommandé, dans un délai de 8 jours après signature du document... Quand les entrepreneurs s'aperçoivent de la supercherie, il est souvent trop tard.

Comment ne pas tomber dans le piège ?
Les Tribunaux de commerce organisent des réunions d'informations pour les créateurs fraîchement inscrits au RCS, pendant lesquels ils évoquent ces tentatives d'escroquerie, mais les entrepreneurs sont la plupart du temps livrés à eux-mêmes. Hervé s'étonne encore : " J'avais déjà suivi des formations à la création d'entreprise, notamment à la CCI, mais à aucun moment on ne m'a mis en garde".
Sur le net, les sites de l'APCE et du greffe du RCS préviennent de ces abus. Plusieurs blogs et forums ont également détecté ces 'arnaques' (voir ci-dessous)...

Carmen, qui a crée son agence de consulting le 12 décembre 2010 après 20 ans de travail salarié, était prête à envoyer un chèque de règlement suite à la réception du premier de ces courriers. Heureusement, sa comptable l'avait informée sur ces pratiques, et lui avait bien précisé de ne rien payer... En cas de doute, n'hésitez pas à vous adresser à un expert-comptable. 

Pour les entrepreneurs qui n'en ont pas les moyens, un seul conseil (élémentaire) s'impose : lire attentivement et en intégralité tous les courriers que vous recevez, y compris les astérisques, renvois, et (surtout) les messages en petits caractères.
Les liens utiles pour s'informer
La rubrique " flashs infos " du site du greffe du TDC de Paris.
Sur le site de l'APCE
Sur le site de Gautier Girard
Sur le site de Legavox
Sur le forum des Mampreneurs
Sur le site Marketingprofessionnel.fr
Sur le blog le Citron Pressé


mercredi 22 juin 2011

Chatel veut rapprocher écoles et entreprises


A l'occasion du salon Planète PME, le ministre de l'Education nationale a réitéré son vœux de voir école et entreprises coopérer afin d'améliorer l'insertion professionnelle des jeunes. L'Onisep va lancer un nouveau portail en septembre prochain pour faciliter l'accès aux stages pour les élèves.


Issu du monde de l'entreprise, Luc Chatel était comme un poisson dans l'eau, ce jeudi matin, lors de sa visite de la 9ème édition du salon Planète PME au Palais des Congrès de Paris. "Les relations école-entreprise sont en train d'amorcer sous nos yeux une petite révolution", s'est-il réjoui face à un parterre de patrons et de jeunes apprentis. "Auparavant, l'école épourvait un sentiment de défiance vis-à-vis de l'entreprise et se vivait comme un sanctuaire investi de la seule mission d'éduquer et la mission d'insertion professionnelle était réservée aux cursus professionnels. Ce temps est désormais révolu, a-t-il poursuivi. L'école doit désormais préparer les jeunes à une insertion professionnelle réussie afin d'en faire les acteurs économiques de demain."

Et de citer en appui de récents sondages selon lesquels 69% des Français estiment que l'école doit servir en priorité à accéder au monde du travail et 47% des 18-29 ans envisagent de créer leur entreprise. Et pour assurer cette "nouvelle mission" d'insertion professionnelle, la coexistence entre école et entreprise doit laisser la place à la coopération, chacun restant certes dans son rôle, a tenu à préciser Luc Chatel.

1.200 mini-entreprises en 2012
Partant, le ministre en a profité - la période y est propice - pour dresser un bilan de ses actions visant à relever les trois défis que sont la qualification, l'orientation et la "préparation au changement". Estimant que la 5ème puissance mondiale ne peut se permettre de laisser chaque année sortir du système éducatif 150.000 jeunes du système éducatif et que le diplôme reste le meilleur rempart contre le chômage (comme la montré récemmentl'enquête "génération 2007" du Céreq), il a rappelé la réorganisation du lycée technologique en quatre spécialités, la revalorisation du bac professionnel (36% de candidats en plus cette année), la généralisation des "parcours découverte des métiers et des formations" (qui incluent le fameux stage en entreprise en classe de 3ème) ou encore la réforme du lycée. Il a surtout adressé un appel aux mondes économiques et scolaires : "nous voulons de nouvelles actions !", a-t-il lancé.

Plusieurs initiatives existent déjà, menée notamment par l'association "100.000 Entrepreneurs" qui sensibilise collégiens et lycéens à l'entreprenariat, ou encore la fédération nationale d'associations "Entreprendre pour apprendre" qui initie les scolaires à la vie économique notamment via la création de "mini-entreprises". Cette fédération, qui a suscité la création de 580 mini-structures en 2011 (1.400 créées depuis 2004) organise d'ailleurs ces 17 et 18 juin le 4ème championnat national des mini-entreprises. Saluant ce programme, Luc Chatel a souhaité l'accélérer afin d'atteindre les 1.200 créations d'entreprises à l'école à la rentrée 2012.

Démocratiser les stages
Autre mesure, le lancement à la rentrée prochaine d'un nouveau portail par l'Onisep, l'office chargé de l'orientation. Sur le modèle de "monorientationenligne.fr", mis en place en avril 2010, "monstageenligne.fr", conçu avec l'Agefa-PME, le ministère et les délégués académiques, permettra de répondre aux besoins des chefs d'entreprises qui peinent à traiter la masse des demandes, et des élèves qui ne savent à quelle porte frapper, a détaillé le directeur de l'Onisep, Pascal Charvet. Les offres et demandes, réactualisées en permanence, seront géolocalisées et classées par compétences et métiers mais seuls les professeurs seront habilités à mettre élèves et entreprises en relation.

Luc Chatel en a profité pour inciter les chefs d'entreprises à s'engager dans cette voie. Car si les patrons de PME plébiscitent l'apprentissage, ils rechignent parfois à investir leur temps dans un stagiaire, a fortiori en temps de crise. Ce qui n'est pas sans conséquence pour les élèves, notamment ceux du lycée professionnel qui impose d'effectuer pas moins de 22 semaines de stages sur 3 ans (en 2009, on comptait 57.638 apprentis en bac pro soit 18% des effectifs).

Le ministre n'est cependant pas revenu sur sa volonté de développer l'alternance dès la classe de quatrième. Le sujet est trop sensible. En avril dernier, il avait indiqué vouloir étendre à la rentrée le dispositif qui permet actuellement à quelques milliers de jeunes de 4ème d'effectuer quelques semaines par an ou une journée par semaine en alternance. Il avait aussi annoncé la mise en place d'une classe de 3ème "prépa pro". Des projets qui ouvrent une brèche dans le collège unique et ont quelques relents de retour à une orientation précoce. D'ailleurs, dans l'entourage du chef de l'Etat, on ne cache pas réfléchir à des classes de collège "pré-professionnelles" (4ème-3ème) préparant au lycée professionnel tout en aménageant des passerelles entre les différentes voies. Ce sera sans conteste un sujet de campagne, toute réforme du collège étant inenvisageable avant la présidentielle.


Clarisse Jay - 16/06/2011, 17:04

Un site Web ? Un atout indispensable pour les petites entreprises

PriceMinister et La Poste viennent de publier les données de leur baromètre 2011 "e-Commerce des Petites Entreprises" et même si parfois ce dernier enfonce des portes ouvertes, il nous apprend malgré tout que 35% des entreprises de moins de 50 salariés ont déjà créé leur site Internet et qu'un nombre croissant d'entre elles (16% cette année, contre 11% l'an dernier) y vendent leurs produits. Et le rythme de création de sites semble s'accélérer avec d'ailleurs une croissance supérieure du côté des sites marchands comparé aux sites "vitrine".

Notez d'ailleurs que 51% des entreprises disposant d'un site marchand ont vu leur chiffre d'affaires augmenter l'an dernier (de plus de 25% pour un quart d'entre elles) et que 57% ont pu aussi développer leurs ventes à l'étranger. "Pour plus de la moitié d'entre elles, cette part de ventes à l'export compte pour plus de 25% dans la croissance de leur chiffre d'affaires" explique PriceMinister dans son étude. Le e-commerce constitue également un levier pour l'embauche, puisque 20% des entreprises ayant créé un site marchand envisagent de recruter pour gérer leurs ventes sur Internet.

Mais ce n'est pas tout. Car, avoir un site Internet permet aussi aux petites entreprises de moderniser leur image (79%), de comparer les prix et de faire jouer la concurrence (76 %), de proposer de nouveaux produits (75 %), de recruter de nouveaux clients (74 %), de vendre à l’international (73 %), d'augmenter son chiffre d’affaires (59 %) et de mieux servir les clients actuels (56 %). Et pour tous ceux qui expédient régulièrement des commandes, La Poste reste la solution d'envoi la plus utilisée (par 63% des petites entreprises), devant les transporteurs (48%) et les services de livraison Express (24%).

Le site Internet d'une entreprise étant le reflet de sa capacité d'innovation et de son image de marque, 78% des entreprises ont opté pour un développement sur mesures, plutôt qu'une solution clé en mains. Elles sont également de plus en plus nombreuses à privilégier la réalisation de leur site en Internet (32% cette année, contre 25% l'an dernier).

Reste que pour beaucoup (76%), le coût constitue le principal frein au développement d'un site marchand. "Celles qui ne se sont pas encore lancées sur Internet estiment que le coût de création d’un site marchand est de 1750 €HT (contre 2000 € en 2010), et que son coût de fonctionnement annuel est de 950 €HT, en forte baisse par rapport à 2010 où il était estimé à 1800 €" constate PriceMinister dans son Baromètre. D'autres freins persistent cependant dont les compétences en interne que cela requiert (67 %), la complexité de la gestion des clients et du SAV (67 %), la complexité de la solution informatique (65 %), la complexité de la gestion des commandes et de l’expédition (63 %), la complexité de la gestion des stocks (62 %) et la difficulté d’être visible sur Internet (60 %).

Au final, aujourd’hui, 58 % des petites entreprises (équipées ou pas) pensent qu’un site vitrine est indispensable pour un commerce, et 50 % considèrent qu’il est nécessaire d’avoir un site marchand, soit une hausse de 7 points par rapport à 2010.

Des résultats qui incitent évidemment Priceminister et La Poste à faire évoluer leurs offres à destination des professionnels. PriceMinister va ainsi proposer de nouvelles options de personnalisation pour les boutiques en ligne et de développement commercial. Quant à La Poste, elle insiste sur sa présence tout au long de la chaîne de valeur du e-commerce, depuis la création du site marchand à la gestion des campagnes publicitaires, en passant par la mise en place de moyens de paiement sécurisés et le choix des solutions de livraison.



http://www.itrnews.com/articles/120411/site-web-atout-indispensable-petites-entreprises.html

Existe-t-il un "ADN entrepreneur" ?



Y a-t-il des caractéristiques communes aux entrepreneurs qui ont réussi ? Une étude avance des pistes de réponses !



La réussite d’une création d’entreprise repose sur un subtil mélange d’éléments-clés : marché, financement, personnalité du créateur, conjoncture économique, etc. Bien évidemment, il n’existe pas de recette miracle, de démarche unique garantissant le succès. Cependant, des caractéristiques communes existent. Une étude, réalisée par Ernst&Young, a ainsi été menée auprès de 685 créateurs d'entreprises dans le monde, et notamment auprès des lauréats du prix Entrepreneurs de l’Année.
Cette étude met en lumière les points communs, les attentes et les objectifs de développement que partagent les entrepreneurs qui ont réussi. En voici quelques-uns des principaux résultats :
Premier enseignement : cette enquête bât également en brèche quelques idées reçues. Ainsi, on pense souvent que les entrepreneurs se sont lancés sans suivre de cursus ou de formation spécifique ni avoir expérimenté la vie en entreprise. Certes, 45 % des créateurs d’entreprise ont créé leur entreprise après l’âge de 30 ans, mais près de 60 % ont eu une expérience précédente en tant que salarié dans une entreprise. Lorsqu’on les interroge sur les facteurs-clés de succès, un tiers citent leur expérience en tant que salarié, juste avant l’importance de leurs études supérieures et du tutorat.
L’étude pointe aussi du doigt une constante : la création d’entreprise apparaît pour beaucoup une évidence, une manière de vivre. Ainsi, une majorité des répondants sont des « serial entrepreneurs » (avec 2 créations d’entreprise ou plus).
Le principal frein à la création selon ces entrepreneurs ? Le financement ! 6 sur 10 ont ainsi rencontré des difficultés de financement pour se lancer.

Enfin, interrogés sur les qualités indispensables pour réussir, 75 % estiment qu’il leur faut être visionnaire, 73 % passionné, 64 % ajoutent la nécessité d’avoir des qualités managériales. Enfin, des sujets comme la motivation des salariés et la promotion de l’innovation sont également souvent mis en avant comme clé de succès et de développement, deux caractéristiques fréquentes dans les jeunes entreprises à croissance rapide.
Alors, existe-t-il un ADN des créateurs ? Au-delà de points communs… non. Mais si on ne naît pas créateur, on le devient… et pour beaucoup, on le reste !

Valérie Talmon

http://entrepreneur.lesechos.fr/entreprise/creation/actualites/existe-t-il-un-adn-entrepreneur-113825.php

Les radios d'entreprises ont le vent en poupe

Anne-Marie Couvreur s'est lancée avec succès sur le créneau des radios d'entreprises. Près de 4 millions d'auditeurs écoutent chaque jour ces programmes que l'on n'entend pas sur la bande FM. Informations généralistes ou corporate, musique, messages…, ce mode de communication s'est imposé en quelques années comme un vrai moyen de créer du lien social et de la cohésion au sein des entreprises. Un pari réussi pour la fondatrice de Média Meeting.

Terrafemina : Média meeting est le 1er opérateur français de radios d’entreprises. Comment est né ce projet ?


Anne-Marie Couvreur : Lorsque je travaillais chez France Télécom, j’avais déjà développé un projet de radio d’entreprise en interne. J’avais réussi à créer une radio pour animer et former les managers en interne. Ce mode de communication a bien fonctionné et plusieurs entreprises m’ont dit qu’elles étaient intéressées. J’ai alors proposé un projet d’essaimage à mon employeur qui a accepté. Avec ce système, l’entreprise incite ses salariés à créer leur entreprise en leur apportant des soutiens divers. Pour ma part, j’ai pris un congé de création d’entreprise. Je suis rentrée dans l’incubateur de France Télécom en 2003. Et j’ai créé l’entreprise en janvier 2004. Le principe est que chaque entreprise qui le souhaite peut créer sa propre radiod’entreprise pour ses besoins en communication interne et externe. Nous avons inventé le concept de toute pièce et nous l’avons testé au départ auprès des grands comptes.
Terrafemina : Pourquoi la radio est-elle un média porteur en entreprise ?


A-M.C. : J’ai bien étudié les caractéristiques techniques de ce média avant de lancer mon entreprise. La radio est fondée sur l’absence d’image, le format audio ne constitue pas un frein à la communication, au contraire, il favorise l’imagination individuelle et la mémorisation. C’est un mécanisme très intéressant en communication managériale. Ce moyen de communication est en plus économique, vert, et extrêmement réactif. Et puis il évolue en même temps que la technologie et se décline sur tous les supports : smartphone, Internet…
TF : Concrètement, que peut-on écouter sur ces radios ?


A-M.C. : Nous fabriquons tous les jours des programmes de radio. Le contenu est très variable selon les entreprises, pour certaines nous diffusons 24 heures sur 24, pour d’autres seulement 40 minutes par mois ou 2 heures par jour. Au départ, nos équipes conseillent le client pour voir ce qu’il est opportun de faire. L’objectif est de mettre en place la bonne stratégie de communication audio. Chez Intermarché, on diffuse tous les jours 2 heures de 6 à 8 heures le matin, pour accompagner la mise en rayon dans les magasins. Il s’agit d’informations générales et corporate, d’animations marketing. Ce programme est diffusé en trois langues, vers 3500 points de vente en Europe. Airbus a créé Airbus Mobility radio pour favoriser la mobilité et animer la communauté de tous ceux qui veulent bouger, avec une antenne ouverte aux conseils et aux échanges. La mission de Radio 26, le média interne du réseau de parkings Vinci, est de diffuser des informations sur l’activité de l’entreprise auprès des salariés. Certains programmes sont fabriqués depuis chez nous, pour d’autres, nos journalistes sont décentralisés dans les entreprises.
TF : quel est le point commun et la vocation de ces programmes ?


A-M.C : Notre seul impératif est de bâtir des programmes qui ont du sens, accessibles facilement, avec de bons journalistes. Avec ce média, on vient se glisser dans des niches de temps disponible. Chacun écoute quand il le souhaite, nos radios offrent une très grande flexibilité. Grâce à ce moyen de communication, chacun peut vivre une relation intime avec son dirigeant. Même des patrons discrets s’expriment et leur intervention suscite l’intérêt des salariés, la radio est un média pudique. C’est aussi un formidable moyen de maintenir du lien social entre les salariés et de motiver les équipes. Au début, on pensait que ces médias étaient plus écoutés par les cadres. En fait la population ouvrière, qui a peut-être moins la culture de l’écrit, est aussi très fidèle à ces programmes.






Candice Satara-Bartko


http://www.terrafemina.com/emploi-a-carrieres/carriere/articles/4931-les-radios-dentreprises-ont-le-vent-en-poupe.html

Boom des créations d'entreprises en mai 2011


Après la dégringolade d’avril (près de 20%), le nombre des créations d’entreprise a rebondi en mai (+29%).


Les statistiques de la création d’entrepriseadoptent, plus que jamais, un rythme en dents de scies : les fortes chutes corrigent, tous les deux mois, des rebonds plus ou moins spectaculaires.


Selon l’Insee, le nombre des créations d’entreprises s’est inscrit en forte hausse au mois de mai (+29%) par rapport au mois d’avril où la chute avait été sévère (près de -20%) : ce sont plutôt les créations d’entreprise sous statut traditionnel qui ont fait la différence en mai (23 000, contre 18 000 en avril), la tendance globale étant ramenée à +15% si l’on intègre, en données brutes, les auto-entrepreneurs aux statistiques.


Le nombre d’auto-entreprises passe ainsi de 24 528 en avril 25 542 en mai, soit environ 1 000 de plus. Rappelons qu’en mars dernier, la barre mensuelle était encore à près de 29 000 et la tendance frisait les 40 000 il y a un peu plus d’un an. Loin de disparaître, l’auto-entreprise a plutôt trouvé son rythme de croisière après l’euphorie des deux premières années (le statut a été créé en janvier 2009).


L'Insee précise d’ailleurs que depuis début 2011, une création sur deux est encore une demande de création d'auto-entreprise, soit 127 217 demandes en données brutes.


La tendance globale est, par contre, en baisse : sur les trois derniers mois , la courbe s’est infléchie de -14,9% par rapport à la même période l'année dernière.

Les secteurs qui contribuent le plus à cette baisse sont le soutien aux entrepriseset le commerce, ajoute l'Insee.


Jérôme Albert

http://www.creation-entreprise.fr/boom-creations-entreprises-mai-2011-n48059.html

lundi 20 juin 2011

Le développement durable : le nouveau créneau de la création d'entreprise ?

Nathalie Kosciusko-Morizet a lancé les "Premières rencontres nationales des métiers de l’économie verte" le 14 juin. Celles-ci ont permis de faire l'état des lieux du "Plan métiers" lancé en 2009 et de trouver de nouvelles pistes d'action pour développer les "métiers verts".

La Maison de la chimie à Paris a été le théâtre des "Premières rencontres nationales des métiers de l'économie verte" mardi 14 juin. Les acteurs(1) des onze domaines(2) définis par le "Plan Métier" se sont réunis autour de trois tables rondes pour établir un état des lieux et réfléchir à de nouvelles actions. Objectif : trouver la bonne formule permettant l'adaptation du marché de l'emploi, de la formation et l'orientation à l'économie durable. A l'issue de la journée, sept conventions de partenariats ont été signées avec le ministère de l'Écologie pour impulser concrètement le développement des métiers verts.

Quelque 950 000 emplois sont concernés : 420 000 dans les activités directement liées à l'écologie, et 530 000 dans les activités de biens et de services. Le logement, les transports, les énergies renouvelables, l'agriculture… Autant de domaines concernés par les 440 milliards d'euros d'investissements du Grenelle de l'Environnement prévus d'ici à 2020.

Tous les métiers sont concernés
"Faire rimer écologie et économie" comme l'a souhaité Nathalie Kosciusko-Morizet lors de son discours d'ouverture est devenu une réalité. L'enjeu est de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre (GES) pour lutter contre le réchauffement climatique et promouvoir la biodiversité, mais aussi améliorer la qualité de vie environnementale au quotidien.

Aujourd'hui, "le verdissement de notre économie est l'affaire de tous les secteurs économiques, de toutes les branches professionnelles, et il concerne tous les niveaux de compétences, des métiers manuels aux métiers d'ingénieurs", a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet.



gouvernement.fr

Trouver les financements pour créer votre entreprise

Vous avez pris votre décision et voulez monter une entreprise en franchise. Vous avez déjà sélectionné quelques réseaux correspondant à vos goûts et à votre personnalité, il faut maintenant passer par la case financement.
Partir sans apport personnel est impossible, les réseaux de franchises demandent toujours un apport minimum pour ouvrir une franchise. Plus vous aurez de fonds propres, plus votre retour sur investissement sera rapide et moins vous aurez de remboursements à long terme. Mettez y vos économies mais gardez en une partie pour absorber les frais de trésorerie qui sont importants surtout au début quand vous ne pouvez pas forcément vous verser un salaire. Ouvrir un commerce ou créer son entreprise demande un apport personnel de 30% minimum de l’investissement global. Le critère d’endettement personnel pour créer votre affaire est de toute façon plafonné à 33% de vos revenus.


Après, la première démarche est d’aller voir votre banquier avec un dossier bien ficelé. Il vous proposera un crédit classique avec une garantie en retour : hypothèque sur un bien immobilier ou un prêt sur nantissement. Par exemple, vous avez une assurance vie dont l’échéance arrive dans deux ou trois ans, le banquier vous prête le montant de cette assurance-vie que vous rembourserez à échéance.
Il existe aussi les prêts d’honneur qui sont accordés sans demande de garantie. Ces derniers sont versés suite à des conventions signées avec des organismes. Vous pouvez vous tourner vers Oseo qui partage avec la banque le risque. Oseo qui a aussi d’autres spécificités comme par exemple financer des études dans le cadre d’entreprises innovantes. C’est le cas dans le domaine de produits ou de services haute technologie.




Vous pouvez aussi obtenir des subventions de la part de l’état ou des collectivités locales. Ce sont souvent des exonérations de charges et non un prêt proprement dit.Vous installer dans une zone franche vous fera économiser certains impôts et charges mais pour un délai qui ne va pas au-delà de 3 ou 4 ans.
L’Accre (aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise) permet une exonération de charges sociales pendant une durée d’un an. Adressez-vous au centre de formalités des entreprises de votre ville qui vous fournira un dossier à remplir. Vous pouvez aussi bénéficier du dispositif Nacre. Il intervient dès le début du projet et accompagne et vous suit pendant 3 ans. Il met à votre disposition des experts et vous assiste dans vos démarches auprès des banques. Il peut aussi vous octroyer un prêt à taux zéro ainsi qu’un prêt bancaire en plus de celui qui vous aurez obtenu de votre banque.


Les régions veulent encourager la création d’entreprise en aidant les porteurs de projets. C’est la PRCE (prime régionale à la création d’entreprise). Elle se présent e sous la forme d’un crédit de 2000 à 7000 euros remboursables sur 5 ans sans demande de garantie. Et si vous avez moins de 30 ans, Envie d’Agir peut vous aider à démarrer votre entreprise. Une agence comme l’ACPE (agence pour la création d’entreprises) est une source d’informations sur les diverses filières de financement.


Il faut cependant ne pas tout mélanger : le financement pour créer une entreprise et les exonérations de charges. Ces dernières sont ponctuelles et doivent plutôt être considérées comme un plus au démarrage. Combien de franchisés n’ont pas tenu plus de trois ans, une fois les exonérations arrivées à échéance.



http://www.ac-franchise.com/fr/actualite-affaires-general-0_5548.html

Fiscalité, comptabilité et droit de la création : les étapes essentielles


Voici les étapes clés à suivre lors de la création d’une entreprise. Sachez que le Centre de formalités des entreprises (CFE) sera l’un de vos interlocuteurs privilégiés tout au long du processus.

Choisir un nomVotre entreprise doit recevoir une dénomination sociale pour se distinguer des autres. Faites surtout attention à ne pas utiliser un nom déjà attribué à une autre société. Pour s’en garantir, renseignez-vous auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) et/ou auprès des greffes des tribunaux de commerce (il existe un site infogreffe.fr).

Se créer un siège socialLe siège social pour un entrepreneur est l’équivalent de la résidence principale pour un particulier. La loi n’interdit pas à un chef d’entreprise d’installer son activité à son propre domicile, sans limitation de durée.

Rédiger les statutsLes statuts devront comporter un certain nombre de mentions légales : l’objet social de la société, son appellation, son capital, le niveau des apports de chacun des associés, son fonctionnement etc..
C’est un document très important car il devra être fourni lors de l’immatriculation de l’entreprise. Il servira aussi à ouvrir un compte bancaire.

Ouvrir un compte bancaireC’est une étape cruciale mais souvent semée d’embuches, le banquier n’étant jamais rassasié de garanties. Sachez qu’un compte bancaire n’est pas gratuit : des frais trimestriels vous seront facturés, voire des pourcentages sur les mouvements de fonds.

Publier une annonce légaleC’est une étape obligatoire. Le CFE vous donnera des informations sur les supports que vous pourrez utiliser dans votre département. Une attestation vous sera ensuite expédiée, il faudra la classer parmi vos pièces justificatives.

Constituer un dossier de création en ligneRendez-vous sur le site du CFE (www.cfenet.cci.fr) où vous trouverez les différents formulaires à remplir avec les informations à fournir : nom de la société, adresse, nom du dirigeant, régime fiscal etc…

Dossier papier : rassembler les pièces justificativesAvec votre dossier imprimé (et le chèque demandé), fournir la copie de la carte d'identité du gérant, l’attestation de non-condamnatio (casier judiciaire), le justificatif du local ou de la domiciliation, l’attestation de dépôt des fonds, de l'annonce légale, etc

S’enregistrer au service des impôtsLe CFE ne prend pas en charge cette étape : adressez-vous au service des impôts rattaché à votre siège social et faites-y enregistrer les statuts de votre entreprise.




Publié le 15 juin 2011 par Jérôme Albert

http://www.creation-entreprise.fr/fiscalite-comptabilite-droit-creation-etapes-n47894.html

jeudi 16 juin 2011

Les difficultés de la formation à la création et reprise d'entreprise

Enseigner la création et reprise d'entreprise n'est pas chose aisée 
Il s'agit souvent pour l'intervenant enseignant de construire une démarche facilitant le passage du porteur de projet d'un statut de salarié à celui d'entrepreneur. Ce changement statutaire est d'autant plus important que le candidat repreneur dispose d'une expérience professionnelle issue d'une grande entreprise. Celui-ci aura donc tendance à vouloir faire de sa future entreprise le modèle réduit de ce qu'il a vécu dans cette grande entreprise. Ceci en appliquant des recettes managériales inadaptées dès lors que son entreprise de destination est de petite taille. 


L'enseignant : un « dé-formateur » 

L'enjeu de la formation consiste alors à modifier la représentation mentale que se fait le porteur de projet d'une PME en lui faisant acquérir les pré-requis de l'esprit entrepreneurial ; à savoir : l'autonomie d'action ainsi que la capacité à assumer des risques. Dans le cas contraire l'écueil serait de former des instruits de la reprise, incultes de l'entrepreneuriat. 

Dans cette perspective l'enseignant a un rôle, non pas de formateur, mais d'abord de « déformateur » qu'il devra exercer avec beaucoup de pédagogie tant le contexte est empreint d'incertitudes fortes et d'investissement émotionnel important. 

Pour y parvenir il est important que l'intervenant soit certes crédible, de par sa propre expérience entrepreneuriale par exemple, mais aussi qu'il dispose d'une bonne capacité d'empathie afin de créer une relation de confiance avec le candidat. Toute la difficulté de la relation tient alors à la bonne distanciation à établir entre l'intervenant et le porteur. Si cette distance est trop grande le risque est de ne pas percevoir les vraies demandes tacites et de ne préconiser que des solutions techniques d'usage. A l'opposé si cette distance est trop faible il y a un risque de confusion identitaire qui peut conduire à une désappropriation du projet au profit  de l'intervenant. A l'inverse une bonne distanciation sera le gage d'une démarche co-construite et donc partagée de tous. 


Gérald ENRICO, chargé d'enseignement EMLYON Business School et intervenant à l'Incubateur 



http://emlyon.blog.capital.fr/index.php?action=article&id_article=429655

Les entreprises notées sur leurs efforts en matière de handicap


Deux entreprises françaises ont décidé d’adopter une démarche capitaliste pour faire changer les mentalités sur le handicap.

Il reconnaît que le sujet est « tabou ». « Faire du business avec le handicap, ça ne se fait pas. » Mais Hervé Allart de Hees, Pdg de Tadeo, est persuadé que c’est bien l’économie qui peut faire évoluer le social. Son entreprise, spécialisée dans la communication entre sourds et entendants, a décidé de s’allier à e-Citiz, entreprise spécialisée dans le web, pour créer la première agence de notation de l’accessibilité française, Adn.

En somme, une agence de notation comme il en existe dans le secteur financier, mais qui attribue les bons et mauvais points aux entreprises en ce qui concerne leur politique d’intégration du handicap.

Les deux entreprises ont mis le concept au point en concertation avec l’Etat, qui a prévu, lors de la deuxième conférence nationale sur le handicap, de « soutenir la création » d’une telle agence.


Soigner sa réputation
Hervé Allart et Pedro Abrantes, le directeur commercial d’e-Citiz, sont partis d’un constat simple et plutôt cynique pour mettre au point leur projet : les entreprises sont très soucieuses de leur réputation et de leurs concurrents, il faut donc que chacune ait envie de faire mieux que la voisine.

Lorsque les enseignes de grande distribution se sont lancées dans le commerce équitable, c’était bien pour venir se concurrencer les unes les autres, davantage que par une réelle préoccupation sociale, chacune sachant à quel point le secteur était porteur. Et le fait est que l’équitable s’est imposé – avec les critiques que l’on sait.

Il en va de même avec le handicap. La base de données de la future agence de notation, qui devrait voir le jour début 2012, sera accessible à tous sur Internet. Une entreprise aura donc tout intérêt à soigner sa réputation en ayant les meilleures notes possibles, en matière par exemple d’accessibilité de son site Internet aux malvoyants ou de quota de salariés handicapés. « Connaissant mes homologues, je sais à quoi on est sensibles ... », reconnaît Hervé Allart. « On souhaite que la notation Adn soit un vrai outil publicitaire », ajoute Pedro Abrantes.


Cynisme

Alors qu’aujourd’hui il est incontournable pour une entreprise d’afficher une image éco-responsable, les deux hommes espèrent qu’à terme il deviendra tout aussi impératif d’intégrer le handicap pour gagner des marchés. Pour eux, les actions associatives restent importantes, mais ne suffisent pas. « On voit bien que ça rame. C’est du convenu, on ne fait pas dans l’innovant, souffle Hervé Allart. Tous ceux qui œuvrent pour le handicap doivent continuer, mais il faut intégrer de nouveaux acteurs pour faire bouger les lignes. L’économie peut amener des modifications de comportement et tirer la situation vers le haut. »

Son objectif est bien que le regard sur le handicap change. Un vœu des plus humanistes. Mais il assume pleinement sa démarche capitaliste pour y arriver. « Le côté noble des choses, c’est bien, mais c’est moins efficace. Il y a déjà tellement d’énergie dépensée dans le handicap et les choses n’avancent pas vraiment », juge Hervé Allart.

Et qu’importe si les sociétés se lancent dans des politiques de handicap ambitieuses par pur intérêt économique, puisqu’au final les personnes handicapées y gagneront. « C’est cynique, mais l’économie est cynique. Il faut utiliser les mêmes armes que les entreprises », lâche le Pdg de Tadeo.


Le handicap n’est que le premier chantier de cette future agence de notation. L’ambition d’Adn est de couvrir les problèmes d’accessibilité à plus large échelle, en surveillant les actions des entreprises vis-à-vis des femmes ou des seniors. L’activité sera également étendue aux collectivités.


Elsa Maudet


http://www.viva.presse.fr/Les-entreprises-notees-sur-leurs_15496.html

lundi 13 juin 2011

Le financement de la création d’entreprise


Des dispositifs d’aides existent à différents échelons de pour accompagner et financer les créateurs d’entreprise.

Dites-vous que vous n’êtes jamais seuls pourcréer une entreprise. Les pouvoirs publics proposent des solutions pour soutenir l’entrepreneuriat et susciter les initiatives.


Il vous suffit juste de faire le bon choix en amont, de présenter un projet viable et frapper à la bonne porte.

Beaucoup de ces aides se traduisent par des subventions, des prêts mais aussi par des mesures fiscales comme des exonérations de charges sociales pendant une durée déterminée. Très souvent, c’est aussi là le but, ces coups de pouce s’accompagnent de conseil et de services.


Avant de créer votre entreprise, sachez que son implantation géographique dans un territoire donné peut avoir son importance : les municipalités ou les institutions départementales créent depuis plusieurs années des zones franches dotées d’avantages fiscaux.

Une implantation dans une Zone franche urbaine (ZFU) donne ainsi droit, sous conditions d’emploi, à des exonérations de charges sociales.


Un autre organisme, la Diact (Délégation interministérielle à l'aménagement et à la compétitivité des territoires) délivre une prime d'aménagement du territoire aux entreprises qui s’installent dans certaines zones du territoire à redynamiser.

L’Accre (Aide à la création et à la reprise) est aussi bien connu des créateurs d’entreprise. C’est un dispositif qui donne droit, pour une durée d’un an, à des exonérations de charges sociales.


En général, les bénéficiaires de l’Accre sont éligibles au NACRE, un service d’accompagnement et de conseil pour les demandeurs d’emploi qui se lancent dans la création d’entreprise : Nacre propose aussi des prêts d’honneur (sans apport d'une garantie personnelle).


Publié le 10 juin 2011 par Jérôme Albert

http://www.creation-entreprise.fr/financement-creation-entreprise-n47421.html

samedi 11 juin 2011

Portage salarial ou auto-entrepreneur : avantages et inconvénients


Depuis l’instauration du régime de l’auto-entrepreneur, bon nombre de travailleurs en portage salarial basculent vers l’entreprise individuelle. Quels avantages et inconvénients ces deux modes de fonctionnement combinent-ils ?

Le portage salarial est « un ensemble de relations contractuelles organisées entre une entreprise de portage, une personne portée et des entreprises clientes comportant pour la personne portée le régime du salariat et la rémunération de sa prestation chez le client par l'entreprise de portage » (article L1251-64 du Code du travail).
Depuis l’instauration du régime de l’auto-entrepreneur en 2009, beaucoup d’indépendants « portés » ont franchi le pas de la création d’entreprise, estimant qu’elle s’adaptait plutôt bien à leur activité. Qu’ont-ils perdu, qu’ont-ils gagné par rapport à leur ancien système ?

D’abord, le régime de l’auto-entrepreneur simplifie au maximum les démarches administratives liées à la création d’entreprise : l’adhésion se fait en quelques clics sur internet. Une fois l’activité en route, le grand principe de ce régime est « pas de chiffres d’affaires = zéro charge » à payer. Il est donc assez économique pour le gérant. La gestion administrative de l’entreprise est aussi substantiellement allégée.
En revanche, l’auto-entrepreneur perd le bénéfice du régime salarial, et donc de la couverture de l’assurance chômage en cas d’arrêt de l’activité. Surtout, la loi plafonne les chiffre d’affaires généré par une activité auto-entrepreneuriale, celle-ci reste, donc, et quoi qu’il en soit, assez peu lucrative. Le régime de l’auto-entrepreneur ne permet pas non plus de déduire des frais en raison du mode de calcul du prélèvement libératoire social et fiscal sur le chiffre d'affaires et non sur le bénéfice.

Il est important de préciser qu’en revenu net, le portage salarial est beaucoup moins avantageux que le statut AE : en revanche, il est encore plus simple à mettre en œuvre et une société de portage prend en compte l'Assurance Responsabilité Civile Professionnelle.



Publié le 10 juin 2011 par Jérôme Albert

http://www.creation-entreprise.fr/portage-salarial-auto-entrepreneur-avantages-n47434.html

Auto-entrepreneur gouv.fr : tout savoir sur le statut

Tous les chiffres et les spécificités du statut de l’auto-entrepreneur sont détaillés sur le portail officiel du gouvernement. Visite guidée.


En quoi consiste exactement le régime de l’auto-entreprise ? A qui s’adresse-t-il ? Qui peut en bénéficier ? Quels son ses avantages et ses modalités d’application ?
Toutes les réponses à ces questions, complétées par une série de chiffres clés,  sont éditées sur le portail officiel du gouvernement (gouvernement .fr). Rappelons que c’est de janvier 2009 que date l’entrée en vigueur du statut AE : à l’origine, il s’agissait de permettre au plus grand nombre de concrétiser un projet de création d’entreprise, grâce à de démarches administratives simplifiées au maximum et des facilités fiscales pendant l’activité.
Aujourd’hui, la France compte un peu plus de 700 000 auto-entrepreneurs en activité.
« Un dispositif global d'aide et d'accompagnement des auto-entrepreneurs dans leur démarche de création et de gestion a été mis en place depuis le 1er janvier 2009 » précise le site du gouvernement, avec un numéro spécial à la clé,  le numéro azur 0821 08 60 28 (0,12 euro/mn).



Publié le 10 juin 2011 par Jérôme Albert


http://www.aide-creation-entreprise.net/auto-entrepreneur-gouv-fr-savoir-n47492.html